Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu, mardi 21 mai 2024, avec le ministre des Affaires sociales, Malek Ezzahi. Le président a souligné, à cette occasion, "la nécessité de rompre avec l’héritage législatif qui, en plus d’être obsolète, favorise la corruption, l’injustice et l’exclusion".
Le chef de l’État a également abordé "la nécessité d'une nouvelle vision pour soutenir les caisses sociales en concevant, notamment, différentes méthodes qui leur permettraient non seulement d'atteindre leurs équilibres financiers, mais aussi les objectifs légitimes pour lesquels elles ont été créées".
Il a également souligné la nécessité d'accélérer l'élaboration de nouvelles législations qu'il avait autorisé à réviser, comme celles liées à la sous-traitance et aux contrats à durée déterminée (CDD).
Kaïs Saïed a aussi évoqué la nécessité de régulariser, dans les plus brefs délais, la situation des ouvriers de chantier et des retraités, affirmant, à ce propos, que l’augmentation des pensions de retraite doit être un processus automatique et ajusté à l’augmentation des salaires.
Il a enfin souligné que "le discours sur la crise qui prévalait, servait à justifier le retard dans l’élaboration des législations auxquelles aspirait le peuple tunisien, mais était aussi utilisé comme moyen d’asseoir le pouvoir. Ce discours sert aujourd’hui comme outil de remise en question de la politique de l’État".
M.B.Z
On entend toujours le même discours mais ZERO REALISATIONS sur le terrain ; Est-ce une mauvaise comédie orchestrée par le Président et son ministre pour faire dormir d'avantage les adhérents CNSS ou simplement une désobéissance du ministre qui le met sous les effets de l'article 96 Nouveau. ? Wait and see, les élections présidentielles s'approchent et UN MILLION d'adhérents CNSS risquent de peser lourd sur ces élections. AFFAIRE A SUIVRE.
NB1 ; Un audit externe s'impose à la CNSS sur l'affectation des contributions des adhérents pour des actions sociales du ressort de l'Etat. Les qualifications juridiques des faits dépassent la mauvaise gestion, l'abus de confiance ou le vol qualifié. Des leçons sont à tirer, et chacun doit rendre des comptes de la base au sommet de la hiérarchie.
NB2 : Les injustices touchant la CNSS sont anciennes et remontent à l'ère de ZABA. Personne ne doit être épargner.
J'ai lui conseillé d'aller discuter son cas au cnss! L'homme est analphabète, il y a sûrement un erreur!
Mais quand quelques jours après j'ai croisé un autre cas presque identique, j'ai douté qu'il y a un dysfonctionnement ou un truc qui va pas!
Cela fait très mal au c'?ur! Et cela est très inquiétant!
D'ailleurs, ROBOCOP doit convoquer la ministre de justice pour s'enquérir sur les affaires en justice contre les caisses de sécurité.
Je cite l'exemple des retraités de la Douane Tunisienne...