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Chroniques
Un pouvoir qui ne respecte pas sa propre constitution
Par Nizar Bahloul
13/05/2024 | 15:59
6 min
Un pouvoir qui ne respecte pas sa propre constitution

 

La semaine a été bien mouvementée avec un extraordinaire lot d’arrestations totalement injustes juridiquement et injustifiées politiquement.

Elle a commencé lundi 6 mai avec un discours fourvoyant et violent du président de la République dans lequel il a accusé les dirigeants d’associations d’être des traîtres et des mercenaires. En ligne de mire, ces associations qui aident les migrants. Concomitamment avec le discours, une campagne d’arrestations a ciblé des président(e)s d’associations à qui on reproche, pêle-mêle, du blanchiment d’argent et des associations de malfaiteurs. Arrestations bien applaudies par un pan de la population, pas du tout honteuse de son racisme.

Dans ce même discours, Kaïs Saïed a épinglé ceux qui se présentent pour l’élection présidentielle (théoriquement en octobre, mais la date n'a pas encore été fixée) après avoir boycotté les législatives et les régionales. Naturellement, ses partisans se sont lancés dans leurs invectives habituelles à l’encontre des dirigeants politiques cupides qui ne cherchent que leurs propres intérêts. Invectives qui font l’impasse sur le parcours de leur propre chef qui n’a jamais été intéressé, durant toute sa carrière, par une élection autre que la présidentielle.

 

Alors qu’on parlait encore de migrants et d’élections, une information est venue faire diversion, celle de la convocation devant la justice du ténor du barreau et vedette des plateaux médiatiques politiques, Sonia Dahmani. On lui reproche d’avoir dit, sur antenne, que la Tunisie n’est pas belle ! Exclamation, décontextualisée, que répètent à l’envi tous les jours, 100% des émigrés (réguliers et irréguliers), 100% des sans-emplois et plein de poètes et chanteurs. Sauf que ce n’est pas la même chose. Quand l’exclamation provient d’une avocate connue pour ses critiques acerbes à l’encontre du régime putschiste, elle prend une autre tournure et justifie des poursuites judiciaires.

La dame fait demander au juge un report d’audience et se réfugie à la Maison de l’avocat, connue pour être une citadelle. Pas aux yeux du régime qui envoie ses policiers, en masse cagoulés et en tenue civile, arrêter la célèbre avocate et chroniqueuse au détriment de la jurisprudence et de la bienséance. Rien ne justifie la violence observée à la Maison de l’avocat, ce samedi soir, vu qu’elle n’abritait aucun criminel ou sniper. Il n’y avait que de pacifistes militants, avocats et journalistes.

 

En parallèle de la mésaventure de Me Dahmani, une autre information est venue nous faire oublier les élections et la guerre nauséabonde menée contre les migrants et les associations qui leur viennent en aide. Celle du drapeau tunisien caché par un bout du tissu lors d’une manifestation olympique de natation à la piscine de Radès. Si le drapeau a été caché, c’est à cause de sanctions décidées par l’Agence mondiale antidopage, parce que la Tunisie n’a pas mis ses lois en conformité avec la réglementation internationale. Qui est à l’origine de cette non-conformité, elle-même à l’origine des sanctions, elles-mêmes à l’origine du drapeau caché par un bout du tissu ? Le ministre, le président de la République, les députés ? On n’en sait rien, personne n’a parlé des vrais coupables de cette honte nationale, on n’a parlé que du drapeau caché. Personne ne s’est interrogé ce qui se serait passé si l’on n’a pas caché le drapeau et qu’on aurait pris le risque de le voir banni lors des JO de Paris cet été. Peu importent les raisons, peu importent les vrais coupables, le président de la République n’avait d’attention que pour le drapeau caché. « Ceux qui ont pris cette décision doivent être sanctionnés », crie-t-il toutes colères dehors, devant ses ministres à la Kasbah et devant son gouverneur à Radès. Les décisions tombent dans l’immédiat, le bureau (élu) de la Fédération nationale de natation est dissout (ce qui ne serait pas légal), on limoge des responsables, on met en prison le président (élu) de la Fédération et on ménage les vrais coupables, à commencer par le ministre.

 

Parenthèse en passant, quand le président de la République s’est déplacé à la piscine olympique de Radès, les photos de la présidence l’ont montré en train de verser des larmes.

Techniquement parlant, les larmes reflètent de l’émotion. Politiquement parlant, quand ces larmes interviennent en période électorale, on peut les considérer comme faisant partie d’une stratégie émotionnelle délibérée visant à susciter de l’empathie et à gagner le soutien de la population.

 

Samedi soir, alors qu’on n’était pas encore remis de l’arrestation de Sonia Dahmani et de l’affaire du drapeau, voilà qu’on apprend l’arrestation de deux très célèbres journalistes, Mourad Zeghidi et Borhen Bssais. Les agents de la brigade criminelle les interrogent pour des faits remontant à 2019 et 2020 et exclusivement liés à l’exercice de leurs fonctions journalistiques. Ceci est strictement interdit par le décret-loi 115, jeté aux oubliettes, par le régime putschiste, depuis octobre 2022.

MM. Zeghidi et Bssais sont connus pour être des journalistes consensuels qui arrondissent les angles et tiennent le bâton par le milieu. Ils ne font pas d’analyses sèches et radicales comme Zyed Krichen, Kaouther Zantour, Hassen Ayadi, Sofiène Ben Hamida ou moi-même et ils ne sont pas clivants et conflictuels comme Haythem El Mekki, Sofiène Ben Farhat, Mohamed Boughalleb ou Zied El Héni. Ils sont très souvent dans le consensus et ont toujours donné la parole aux partisans de Kaïs Saïed, y compris les plus exécrables d’entre eux.

En tout état de cause, ils sont professionnels, parmi les meilleurs, et on ne leur connait pas d’ennemis dans la corporation. Leur arrestation n’a pas choqué les journalistes seulement, elle a également choqué une partie du public, y compris chez les partisans de Kaïs Saïed.

Pour différentes raisons, liées notamment à son parcours médiatique et politique chaotique, l’arrestation de Borhen Bssais a provoqué de la joie mauvaise chez beaucoup de gens.

En revanche, celle de Mourad Zeghidi a provoqué de la colère. Fils, petit-fils et neveu de grands militants, Mourad a préservé, par son professionnalisme, l’honneur et la réputation de sa famille. Toujours souriant, jamais clivant, il cherche toujours à comprendre l’autre et ses motivations. Il « instruit » à charge et à décharge, il décortique, il analyse et donne son avis avec beaucoup de subtilité. Une subtilité qui manque à beaucoup d’entre nous, soit dit en passant.

Loin de la corporation médiatique et des milieux politiques, l’arrestation de Mourad Zeghidi a provoqué chez le grand public des interrogations sur Kaïs Saïed et son appareil. Des yeux se sont ouverts et commencent à voir le régime putschiste dans sa vraie nature. Pour ce public néophyte et apolitique, l’arrestation de Mourad Zeghidi est forcément injuste, d’autant plus qu’il n’est pas interrogé pour des faits précis et récents. Cette colère et ces interrogations feront perdre à Kaïs Saïed beaucoup de voix lors de la présidentielle, si jamais elle est organisée. Il ne s’en doute pas encore, mais le pouvoir a commis une très grosse erreur avec l’arrestation de Mourad car ce dernier n’a que des amis et des sympathisants et ne traine aucune casserole. 

 

Pour résumer cette semaine, des plus étouffantes depuis le putsch du 25 juillet 2021, on a un nombre d’arrestations a priori injustes et injustifiées, un président de la République qui verse des larmes et des policiers cagoulés et armés qui attaquent une citadelle remplie de personnes honorables et pacifiques.

Présentée ainsi, la semaine reflète un pouvoir tendu et sur les nerfs qui n’est même pas fichu de respecter sa propre constitution qui défend la justice et la liberté d’expression.

Un pouvoir sûr de son bon droit ne met pas de cagoules pour arrêter les gens. Exception faite pour les arrestations de terroristes ou de grands mafieux revanchards.

Un pouvoir sûr de lui ne craint pas les critiques, aussi acerbes soient-elles, et n’utilise pas la force de l’État contre les leaders d’opinion.

« Jamais, je ne me suis senti plus libre que lorsque j’ai été arrêté », a dit Zied El Héni quand il a été injustement arrêté. La phrase résume la situation.

Par Nizar Bahloul
13/05/2024 | 15:59
6 min
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Commentaires
Gg
Des faits?
a posté le 14-05-2024 à 11:31
Par exemple: "Arrestations bien applaudies par un pan de la population, pas du tout honteuse de son racisme."
Vous émettez un jugement moral, par définition sujet à controverse. La vraie question est de savoir si ce qu'on reproche aux personnes arrêtées est vrai, et légal, ou pas.

Pour le reste, on voit que le Conseil Constitutionnel est une nécessité absolue.
Si le Président est hors la Constitution, il doit plier.
En principe...

PS: Vous ne manquez pas de courage, M. Bahloul.
Respect.
DIEHK
Y a +d'égalité dans Bagla liha....
a posté le à 12:18
Mais, tu le sais mieux que moi qu'il n'y a + de liberté, d'égalité .....
On inculte à tout va et la flicaille se donne à coeur joie de se venger de cette merdolution qui a détruit ma Tunisie....
Et tu parles de justice mais pas de (JUSTICE)..
Un 2ème lecteur (blasphèmatoire)
Vous ne comprenez pas !
a posté le à 12:03
Il n'y aura jamais de cour constitutionnelle. La constitution, c'est lui !
C'est lui qui l'a écrite et c'est lui qui l'interprète.
Fini le Omar des temps modernes, on entre doucement mais sûrement dans le prophétique maintenant. Une nouvelle ère. C'est lui notre alpha, c'est lui notre Oméga, notre cher président ! Issu du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Un prof. de droit constitutionnel ! Quel gâchis !
DIEHK
La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera.
a posté le 14-05-2024 à 09:03
La vérité et la justice sont souveraines, car elles seules assurent la grandeur des nations.'?' 'Emanciper la femme, c'est excellent ; mais il faudrait avant tout lui enseigner l'usage de la liberté.'?' 'Tous ces gens-là sont aveugles : ils n'aiment pas.'?'
'L'argent est le fumier dans lequel pousse l'humanité de demain. Le terreau nécessaire aux grands travaux qui facilitent l'existence.'?'
'Quand on enferme la vérité sous terre, elle s'y amasse, elle y prend une force telle d'explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle'?'




BOUSS. KHOUK
CERTAINS DEVRAIENT SE SERRER LES FESSES
a posté le 13-05-2024 à 21:19
ça n'arrive pas qu'aux autres , de nos jours ils faut être blanc et d'avant aussi , les comptes seront demandés , et le passage par EL GORJANI est inévitable à moins d'avoir assurer ses arrières ailleurs et surtout POUVOIR FRANCHIR LES FRONTIERES LEGALEMENT et VITE !!!!
Rodriguo
Quel con
a posté le à 13:46
Quel est le QI moyen d'un tunisien?
Fares
Patching
a posté le 13-05-2024 à 20:39
En programmation, on parle de patching: résoudre un problème en ajoutant des conditions un peu partout dans le code source afin d'empêcher un effet non désirable de se produire et ce au lieu de s'attaquer à la source des bogues. Les programmeurs fénéants et incompétents adorent le patching. C'est facile et rapide. Chercher la source d'un bogue exige un travail d'investigation intellectuel de longue haleine.

D'un autre côté, un logiciel gravement patché devient très rapidement difficile à maintenir, le code devient illisible à cause de tous ces patchs à priori non justifiés. Les entreprises décident souvent de le jeter à la poubelle et de tout récrire à partir de zéro. Tabula rasa.

Taper sur les subsahariens est du patching. Prétendre que ces subsahariens veulent remplacer les tunisiens est tout simplement du foutage de gueules, comme un programmeur qui invente des explications absurdes pour justifier un bogue à son boss: un gestionnaire qui ne connaît rien à l'informatique.

La thèse du remplacement ethnique ne tient pas debout pour la simple raison suivante. Les subsahariens n'ont pas essayé d'étendre leurs "tentacules" partout dans le pays. On n'a jamais évoqué des "problèmes" de subsahariens à El Mahris, Sidi Bouzi ou Jandouba. Si mon objectif est de remplacer la population d'un pays cible, je me disperserai un peu partout à l'intérieur de ce pays. S'agit il d'un complot pour remplacer toute la population de la Tunisie ou juste celle de la ville de Sfax? Les subsahariens sont restés aux alentours de Sfax, un point de départ connu pour l'Europe et pas que.

Si les subsahariens débarquent en Tunisie c'est qu'il y a:

1. Des contrebandiers qui connaissent bien le Sahara et qui leur permettent d'entrer dans le pays sans être interceptés. Les subsahariens qui ont essayé de traverser le Sahara seuls après voir été expulsés par le régime, y ont laissé leurs peaux, malheureusement.

2. Des passeurs qui leur permettent de traverser la méditerranée. Pas de passeurs, pas de clandestins, c'est la vraie source du problème. La théorie du grand remplacement blanchit ces passeurs. Qui a intérêt à blanchir les passeurs, ben ce sont les passeurs eux mêmes. Je vous laisse méditer la dessus.

Bon patching et en attendant patience habitants de Zarzis, la vérité éclatera assourdissante un jour, ouié .
Scribe TN
'?a s'appelle..
a posté le à 09:22
TAR9I3, DEZZ TAKHTEF, PROVISOIREMENT, CHADDEN YDINE, etc.

Il existe tout in vocabulaire propre à nous pour décrire ce phénomène. Mais là où ça devient grave, c'est quand on prend les tunisiens pour des dupes, pour ne pas dire autres mots, et étouffer carrément les problèmes de fond (indicateurs économiques en baisse, inflation, cherté de la vie, chomage, etc.) en créant d'autres sujets surfant sur la vague du populisme et de l'émotionnel afin de détourner l'attention du troupeau et continuer à l'enchanter par des paroles paroles.. des châteaux en Espagne et des moulins à vent.. du vent et qui sème le vent, récolte tôt ou tard la tempête !
Fares
@ScribeTN dans le même registre
a posté le à 15:04
Provisoirement = Echaa9bou yourid. Se présenter comme candidat sans aucun programme. Au lycée, on se moquait des cancres qui s'apprêtaient à passer des examens sans avoir révisé en disant: dakhlin bsa7it labden.

Ce régime cigale à passé cinq ans à entonner la chanson des comploteurs, mais l'été achève et la cigale s'énerve, elle a peur de manquer de nourriture cet automne.
Scribe TN
@Fares Fouska
a posté le à 21:31
Par je ne sais quel miracle, il a réussi son exploit.. car entre médiocres, les tunisiens ont choisi naïvement celui avec la tête soit disant bien pleine.. plutôt que celui avec la tête bien faite ! Maintenant, j'emprunte ton mot cancre pour ne pas utiliser le mot raté, donc ce cancre multiplie les triches en espérant impressionner.. peine perdue, seuls les nullards suivent encore tout bêtement son spectacle de délirant hystérique, non sans leur touche habituelle de farine typiquement tunisienne ! N'empêche qu'ils sont bien nombreux et leur capacité de nuisance non négligeable..

Fin 2024, disait l'autre ! '?a coïncide avec l'hiver et on connait la "guinya" de l'hiver tunisien.. Il a été politiquement parlant toujours rude voire explosif ! Prenez donc garde à vous, nos chers meuniers, de l'hiver tunisien qui s'approche !
Le patriote
Un poème pour résumer les exploits de notre Président
a posté le 13-05-2024 à 18:49
Le peuple soutiendra notre Sauveur KAIS SAIED malgré les médisances de quelques détracteurs qui finiront derrière les barreaux grâce à la justice du Président Saïed

Sur les rives de Carthage, sous un soleil ardent,
Se dresse Kais Saied, gardien vigilant.
Dans ses yeux, un reflet, les couleurs du drapeau,
Il pleure, mais de fierté, pour la Tunisie, haut et beau.

"Protéger notre terre," un serment qu'il a gravé,
Contre vents et marées, il a juré de la sauver.
Des mers de troubles, il écarte les ombres errantes,
Nettoyant le pays des âmes clandestines, ondoyantes.

Un soir de décision, la traitresse Sonia s'est vue arrêter,
Par son ordre ferme, sans un tremblement, sans regret.
Kais Saied, figure de proue, à la justice il s'est voué,
La trahison ne tolère pas, dans son '?il de justicier.

Et quand le drapeau est souillé, son c'?ur se serre,
Il limoge ceux qui ont failli, qui dans l'ombre espèrent.
Kais Saied, lion de Carthage, d'une main ferme il dirige,
Sous son règne, la Tunisie, éternelle, toujours s'abreuve et abrite.

Poète je suis, voix d'un peuple qui observe et qui espère,
Dans chaque strophe je résonne, l'écho de la terre.
Kais Saied, un phare dans la nuit, guide notre destinée,
Pour que toujours vive la Tunisie, libre, fière, sanctifiée.
Nephentes
Hors la Loi. Hors sujet.
a posté le 13-05-2024 à 18:13
L'histoire est un éternel recommencement. Quelques mois après son coup de force un condottiere se met hors la loi prétextant l'Etat de Droit. Essayons une ébauche des perspectives de continuité de ce régime.

Il s'agit d'une dictature évoluant au gré des caprices et sautes d'humeur d'un individu a la capacité d'analyse et de décision douteuse.

Cet assistant en Droit a pris plusieurs décisions totalement illégales et in-sensées suite à des accès hystériques absolument incompatibles avec sa fonction de Président de la République et d'ailleurs avec tout poste de responsabilité : dernier exploit en date l'arrestation ubuesque de deux responsable du ministere de la jeunesse et des sports totalement en dehors de l'incident minable du drapeau dissimulé.

Ce régime ne possède pas de véritable orientation stratégique à moyen et long terme. Il erre plutôt qu'il ne navigue, souvent trompé par des informations erronées ou pire encore manipulées. On se fout littéralement de la gueule du Président lorsque par exemple on lui rédige et transmets des comptes-rendus sur la situation économique du pays, censés justifier les pseudo-programmes de développement régional ou de promotion des entreprises citoyennes. Tout, ou presque, est bidonné. Le Président est totalement coupé des réalités et véritables enjeux. Autre grosse foutaise : la lutte contre la corruption avec la blague de l'audit des recrutements dans la fonction publique.

Ce régime est beaucoup plus fragile qu'on ne le croit. Une simple preuve : la question migratoire. le Président et son équipe sont totalement dépassés et impuissants face aux mafias qui gangrènent la gouvernance sécuritaire et territoriale du pays.
MFH
Il fallait sécuriser les frontières.
a posté le 13-05-2024 à 17:36
L'accusation véhiculée dans cet article n'a rien à voir avec le racisme. Les africains qui viennent chez nous, sans papiers ni argent, puis demandent d'être traités sur le même plan d'égalité que les Tunisiens n'a aucune raison de prévaloir. Appliquer la loi sur l'entrée en pays étrangers sans documents ni justificatifs est la seule solution, le renvoi ou la prison.
The Mirror
Pour qui sonne le glas
a posté le 13-05-2024 à 17:13
Je vais essayer de résumer ma modeste lecture, sur un événement qui ne cesse de faire couler beaucoup d'encre, je parle du Complot contre l'Etat.

Un complot contre l'Etat est une pieuvre à plusieurs bras:

- Bras politique
- Bras sécuritaire
- Bras financier
- Bras médiatique
- etc.

Je pense que la Justice tunisienne a réussi à démasquer, au moins partiellement, les trois premiers volets du complot contre l'Etat. Les acteurs de ces volets sont déjà derrière les barreaux.

Alors, aujourd'hui, pour qui sonne le glas?
Hélas, je pense que c'est pour les médias.
Djodjo
@ the horror
a posté le à 19:12
Y'a pas de complot contre l'état.
Faouzi
Jusqu'à quand?
a posté le 13-05-2024 à 16:40
Un régime qui passe son temps à tabasser les opposants et les critiques avec zéro solution aux multiples problèmes de son peuple qui plonge tous les jours dans la misère, n'est pas digne de gouverner. Je comprend qu'il a été élu par 2 millions, mais ce n'est pas une raison pour ne pas écouter les avis contraires, d'apprendre des expériences des autres, et de faire appel aux experts, surtout qu'il n'a aucune connaissance économique, diplomatique, financière, monéraire ... rien ! Et s'il a vraiment confiance en lui, qu'il libère les opposants, leur donne le temps de bien préparer leurs campagnes et parler aux gens, et puis que le meilleur gagne !