Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH), a exprimé, dans un communiqué publié le 17 mai 2024, de profondes préoccupations concernant notamment le ciblage croissant des migrants en Tunisie ainsi que celui des organisations et des individus qui œuvrent à leur apporter de l’aide.
« Nous assistons à une escalade du recours à une rhétorique raciste déshumanisant les immigrés noirs et les Tunisiens noirs. Notre bureau a enregistré des arrestations et des détentions arbitraires de défenseurs des droits de l’Homme, d'avocats et de journalistes qui critiquent le gouvernement et sa politique d'immigration » a-t-elle indiqué.
Le HCDH estime que les évènements survenus à la Maison de l’avocat portent atteinte à l'État de droit et violent les conventions internationales liées à la protection de l'indépendance et des fonctions des avocats. « Ces actions constituent des formes d’intimidation et de harcèlement » souligne le communiqué.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Volker Türk, a exhorté les autorités à respecter et à protéger les libertés d'expression, d'association et de réunion pacifique, telles que garanties par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par la Tunisie.
« Nous devons également faire prévaloir l’État de droit et libérer les personnes arbitrairement détenues pour avoir défendu les droits des migrants et lutté contre la discrimination raciale. Les droits humains de tous les migrants doivent être protégés et les discours de haine xénophobes doivent cesser » a-t-il ajouté.
M.B.Z
rien à défendre.
au Japon, ils sont emprisonnés , jusqu'à xpulsion.