Bourguiba l'avait dit chez lui entre tunisiens pour réveiller son peuple. Mais il nous a dénigre chez elkhinzira qui cherche notre perte avec sa propagande à la con.
SVP ARRÊTEZ VOUS DE FAIRE L'AVOCAT DU DIABLE.
Bonne journée
A l’actualité cette semaine, la suite de la polémique de la criminalisation des erreurs médicales, les déclarations houleuses de Samira Meraï, ministre de la Santé qui découvre ce qu’est l’hyménoplastie, les contrevérités habituelles de la présidente de l’Instance Vérité et Dignité (instance chargée de la justice transitionnelle en Tunisie) et le voyage de Béji Caïd Essebsi à Rome.
A propos de ce voyage, un conseiller de la présidence a déclaré : « Le succès incontestable et incontesté de la visite d'Etat de Béji Caïd Essebsi en Italie n'a d'égal que la crédibilité, l'admiration et le respect dont jouit désormais la Tunisie dans le concert des Nations ».
Une phrase arrivant directement des années 80-90 qui sied à merveille avec le contexte du cadeau offert par l’Italie à l’occasion de cette visite d’Etat, à savoir un buste d’Hannibal. A cadeau antique en marbre, une langue antique en bois.
Entre les polémiques stériles des ministres, les déclarations mensongères de hauts fonctionnaires et le discours propagandiste archaïque au sommet de l’Etat, les Tunisiens observateurs de la scène politique ne savent plus à quel saint se vouer. Qu’a-t-on fait pour mériter tout cela ?!
Alors que la mélancolie gagnait du terrain, un miracle survient ! L’ancien président de la République Moncef Marzouki nous rappelle soudain son existence par le biais d’une déclaration à Al Jazeera dans laquelle il insulte les Tunisiens.
La déclaration en soi n’a absolument rien de particulier ou de neuf. Marzouki demeure fidèle à lui-même, ce n’est ni la première fois, ni la dernière fois qu’il insulte ses pairs dans un média étranger. Il l’a fait avant de devenir président, pendant qu’il était président et après qu’il ait été président. Des polémiques, il en fait régulièrement. Le bonhomme est sans égal pour se mettre en position inconfortable où le mensonge le dispute au ridicule. La dernière en date est son embrouille avec le quotidien français Le Monde où le mensonge était tellement gros que ses défenseurs ont préféré se taire plutôt que de défendre l’indéfendable.
Pourquoi alors la dernière déclaration, somme toute ordinaire, de Marzouki a-t-elle pris ces proportions démesurées au point qu’un autre conseiller en exercice de l’actuel président de la République s’est vu obligé de réagir pour en rajouter une couche et entrer, à son tour, dans la mêlée de boue ?
Entre la langue de bois, le discours propagandiste et flagorneur et les réactions dignes d’un combat de rue, la présidence de la République ne se distingue plus du tout par la hauteur qu’on espérait (et qu’on observait) au tout début du mandat de Béji Caïd Essebsi.
Au risque de se répéter, Moncef Marzouki n’étonne aucun observateur par ses déclarations farfelues. Ne sachant pas comment exister par un programme politique constructif, crédible et cohérent, l’ancien président essaie de faire parler de lui en répétant sans cesse son discours populiste, diviseur et régionaliste. Politiquement parlant, il réussit son objectif puisqu’on parle quand même de lui alors qu’il ne fait que brasser du vent en usant de vieilles recettes. Ce qu’il fait est tout à fait légitime.
Seulement voilà, Moncef Marzouki n’est plus président, il n’est plus aux commandes et il ne pèse absolument rien dans les prises de décision actuelles au sein du pouvoir. En d’autres termes, lui consacrer de l’attention, ne serait-ce qu’avec une phrase, est une perte de temps pour ceux qui gouvernent.
Moncef Marzouki demeure en revanche dangereux, politiquement, puisque la possibilité de son retour n’est pas exclue. Son discours, aussi incohérent et farfelu soit-il, a ses adeptes et ils sont nombreux. L’insulter et le ridiculiser, comme on l’a vu ce week-end, ne sert cependant à rien. Ses fans ne vont pas le délaisser parce qu’il a insulté les Tunisiens, ils vont au contraire se rassembler davantage autour de lui.
Toujours est-il, qu’il soit insignifiant ou dangereux, Moncef Marzouki devrait demeurer peanuts aux yeux de la présidence et de certains hommes politiques théoriquement respectables. L’essentiel est ailleurs, le combat est ailleurs, le défi est ailleurs et ils sont dix mille fois plus importants que Marzouki et ses fous.
Vous n’êtes pas d’accord ? Soit ! Alors mettez svp les moyens de votre politique ! Si vous voulez attaquer Marzouki, attaquez-le proprement de telle manière à lui ôter sa crédibilité et son poids politique et non en l’insultant ou en le dénigrant comme si l’on était dans un combat de voyous. La rixe verbale en politique a ses règles. Que Marzouki et les dirigeants d’Irada ne respectent pas ces règles n’autorise en aucun cas que nos dirigeants à faire de même ! Il ne faut pas se laisser aller sur le terrain boueux de Marzouki, c’est à vous de le ramener sur le vôtre !
Quel est donc le terrain de combat dans lequel nos dirigeants auraient dû ramener Marzouki ? Celui-là même où se débat actuellement François Fillon, le terrain juridico-médiatique ! C’est là et uniquement là que les vrais « chevaliers » (le mot me semble très gros pour nos politiques actuels) devraient rester.
Rappelez-vous fin 2014 après l’élection de Béji Caïd Essebsi. On promettait monts et merveilles, on allait voir ce qu’on allait voir à propos des casseroles des islamistes et des CPR, leurs supposées malversations et leurs éventuels abus. Plus de deux ans après, il n’y a aucun procès à ce propos. C’était juste des déclarations fantaisistes.
Toutes les déclarations réunies de Moncef Marzouki ne valent pas un seul recours judiciaire en bonne et due forme de l’un des abus de l’ancien président.
Des exemples d’abus, il y en a à la pelle ! Les rapports de l’ISIE et de la Cour des comptes en regorgent ! Moncef Marzouki a été catapulté comme celui qui a le plus fraudé durant les dernières élections de 2014 ! On se rappelle du registre des comptes perdu des élections 2011 et des différents abus observés à l’époque. On se rappelle de son Livre noir et la mobilisation d’une équipe du personnel de la présidence de la République pour l’élaboration de cette ignominie ! Les recrutements opérés durant sa mandature parmi les LPR, les emplois fictifs, ses accointances avec des hommes d’affaires impliqués dans le voyage des terroristes en Syrie, ses voyages extravagants en Amérique du Sud, l’usage de la caisse noire de la présidence, l’extradition pour le moins suspecte de Baghdadi Mahmoudi pendant que le président était « injoignable au téléphone » et cætera et cætera et cætera.
Toujours sur le terrain judiciaire, mais dans un autre registre, Moncef Marzouki doit rendre des comptes sur le financement de son parti CPR, puis Irada de 2011 jusqu’en 2016. Qui a vu les états financiers de ce parti ? Personne ! D’où proviennent ses financements ? Quels sont ses liens avec certaines puissances étrangères qu’on soupçonne de l’avoir financé ? Comment ont été réalisés certains reportages sur les télévisions françaises et qataries durant la campagne électorale pour favoriser sa candidature ? Quid de l’argent libyen versé à des dirigeants CPR par exemple ?
Ce que l’on peut faire avec Marzouki peut être également élaboré avec ses généraux, allant de Imed et Abdelmonem Daïmi (Tunisia Charity) à Slim Ben Hamidène en passant par Tarek Kahlaoui, Adnène Mansar et Samir Ben Amor.
Plutôt que de le laisser en position d’attaque et de le transformer en victime d’injures, Moncef Marzouki aurait dû être poussé dans une position inconfortable de défense.
Le pouvoir actuel, que ce soit directement ou via ses relais dans les réseaux sociaux, aurait dû enclencher les procédures judiciaires adéquates contre Marzouki, en se prévalant de la lutte contre la corruption.
Ce pouvoir aurait fait preuve de dignité et de hauteur et il aurait poussé la justice à se surpasser. Il aurait surtout donné un signal extraordinaire aux générations futures : les hommes politiques, y compris l’ancien président, sont redevables de comptes comme tout le monde et sont égaux devant la justice ! Mêlé à ses affaires de justice, Moncef Marzouki et ses pairs n’auraient plus le temps de dénigrer et d’insulter les Tunisiens et de les diviser et encore moins de continuer à aller à l’étranger recevoir des dons sous différentes formes.
Paradoxalement, c’est l’inverse qui s’est passé puisqu’à l’heure actuelle c’est Marzouki qui a monté une affaire de toutes pièces contre un conseiller de la présidence ! C’est toujours lui qui a mobilisé les troupes pour contrer certaines lois de BCE, à l’instar de la Loi de la réconciliation.
Les conseillers de BCE peuvent continuer à dénigrer et insinuer que Marzouki est un fou, mais pour le moment c’est lui qui donne le tempo et réussit à marquer des points en faisant parler de lui et en mettant la présidence et le pouvoir en situation défensive !
A l’actualité cette semaine, la suite de la polémique de la criminalisation des erreurs médicales, les déclarations houleuses de Samira Meraï, ministre de la Santé qui découvre ce qu’est l’hyménoplastie, les contrevérités habituelles de la présidente de l’Instance Vérité et Dignité (instance chargée de la justice transitionnelle en Tunisie) et le voyage de Béji Caïd Essebsi à Rome.
A propos de ce voyage, un conseiller de la présidence a déclaré : « Le succès incontestable et incontesté de la visite d'Etat de Béji Caïd Essebsi en Italie n'a d'égal que la crédibilité, l'admiration et le respect dont jouit désormais la Tunisie dans le concert des Nations ».
Une phrase arrivant directement des années 80-90 qui sied à merveille avec le contexte du cadeau offert par l’Italie à l’occasion de cette visite d’Etat, à savoir un buste d’Hannibal. A cadeau antique en marbre, une langue antique en bois.
Entre les polémiques stériles des ministres, les déclarations mensongères de hauts fonctionnaires et le discours propagandiste archaïque au sommet de l’Etat, les Tunisiens observateurs de la scène politique ne savent plus à quel saint se vouer. Qu’a-t-on fait pour mériter tout cela ?!
Alors que la mélancolie gagnait du terrain, un miracle survient ! L’ancien président de la République Moncef Marzouki nous rappelle soudain son existence par le biais d’une déclaration à Al Jazeera dans laquelle il insulte les Tunisiens.
La déclaration en soi n’a absolument rien de particulier ou de neuf. Marzouki demeure fidèle à lui-même, ce n’est ni la première fois, ni la dernière fois qu’il insulte ses pairs dans un média étranger. Il l’a fait avant de devenir président, pendant qu’il était président et après qu’il ait été président. Des polémiques, il en fait régulièrement. Le bonhomme est sans égal pour se mettre en position inconfortable où le mensonge le dispute au ridicule. La dernière en date est son embrouille avec le quotidien français Le Monde où le mensonge était tellement gros que ses défenseurs ont préféré se taire plutôt que de défendre l’indéfendable.
Pourquoi alors la dernière déclaration, somme toute ordinaire, de Marzouki a-t-elle pris ces proportions démesurées au point qu’un autre conseiller en exercice de l’actuel président de la République s’est vu obligé de réagir pour en rajouter une couche et entrer, à son tour, dans la mêlée de boue ?
Entre la langue de bois, le discours propagandiste et flagorneur et les réactions dignes d’un combat de rue, la présidence de la République ne se distingue plus du tout par la hauteur qu’on espérait (et qu’on observait) au tout début du mandat de Béji Caïd Essebsi.
Au risque de se répéter, Moncef Marzouki n’étonne aucun observateur par ses déclarations farfelues. Ne sachant pas comment exister par un programme politique constructif, crédible et cohérent, l’ancien président essaie de faire parler de lui en répétant sans cesse son discours populiste, diviseur et régionaliste. Politiquement parlant, il réussit son objectif puisqu’on parle quand même de lui alors qu’il ne fait que brasser du vent en usant de vieilles recettes. Ce qu’il fait est tout à fait légitime.
Seulement voilà, Moncef Marzouki n’est plus président, il n’est plus aux commandes et il ne pèse absolument rien dans les prises de décision actuelles au sein du pouvoir. En d’autres termes, lui consacrer de l’attention, ne serait-ce qu’avec une phrase, est une perte de temps pour ceux qui gouvernent.
Moncef Marzouki demeure en revanche dangereux, politiquement, puisque la possibilité de son retour n’est pas exclue. Son discours, aussi incohérent et farfelu soit-il, a ses adeptes et ils sont nombreux. L’insulter et le ridiculiser, comme on l’a vu ce week-end, ne sert cependant à rien. Ses fans ne vont pas le délaisser parce qu’il a insulté les Tunisiens, ils vont au contraire se rassembler davantage autour de lui.
Toujours est-il, qu’il soit insignifiant ou dangereux, Moncef Marzouki devrait demeurer peanuts aux yeux de la présidence et de certains hommes politiques théoriquement respectables. L’essentiel est ailleurs, le combat est ailleurs, le défi est ailleurs et ils sont dix mille fois plus importants que Marzouki et ses fous.
Vous n’êtes pas d’accord ? Soit ! Alors mettez svp les moyens de votre politique ! Si vous voulez attaquer Marzouki, attaquez-le proprement de telle manière à lui ôter sa crédibilité et son poids politique et non en l’insultant ou en le dénigrant comme si l’on était dans un combat de voyous. La rixe verbale en politique a ses règles. Que Marzouki et les dirigeants d’Irada ne respectent pas ces règles n’autorise en aucun cas que nos dirigeants à faire de même ! Il ne faut pas se laisser aller sur le terrain boueux de Marzouki, c’est à vous de le ramener sur le vôtre !
Quel est donc le terrain de combat dans lequel nos dirigeants auraient dû ramener Marzouki ? Celui-là même où se débat actuellement François Fillon, le terrain juridico-médiatique ! C’est là et uniquement là que les vrais « chevaliers » (le mot me semble très gros pour nos politiques actuels) devraient rester.
Rappelez-vous fin 2014 après l’élection de Béji Caïd Essebsi. On promettait monts et merveilles, on allait voir ce qu’on allait voir à propos des casseroles des islamistes et des CPR, leurs supposées malversations et leurs éventuels abus. Plus de deux ans après, il n’y a aucun procès à ce propos. C’était juste des déclarations fantaisistes.
Toutes les déclarations réunies de Moncef Marzouki ne valent pas un seul recours judiciaire en bonne et due forme de l’un des abus de l’ancien président.
Des exemples d’abus, il y en a à la pelle ! Les rapports de l’ISIE et de la Cour des comptes en regorgent ! Moncef Marzouki a été catapulté comme celui qui a le plus fraudé durant les dernières élections de 2014 ! On se rappelle du registre des comptes perdu des élections 2011 et des différents abus observés à l’époque. On se rappelle de son Livre noir et la mobilisation d’une équipe du personnel de la présidence de la République pour l’élaboration de cette ignominie ! Les recrutements opérés durant sa mandature parmi les LPR, les emplois fictifs, ses accointances avec des hommes d’affaires impliqués dans le voyage des terroristes en Syrie, ses voyages extravagants en Amérique du Sud, l’usage de la caisse noire de la présidence, l’extradition pour le moins suspecte de Baghdadi Mahmoudi pendant que le président était « injoignable au téléphone » et cætera et cætera et cætera.
Toujours sur le terrain judiciaire, mais dans un autre registre, Moncef Marzouki doit rendre des comptes sur le financement de son parti CPR, puis Irada de 2011 jusqu’en 2016. Qui a vu les états financiers de ce parti ? Personne ! D’où proviennent ses financements ? Quels sont ses liens avec certaines puissances étrangères qu’on soupçonne de l’avoir financé ? Comment ont été réalisés certains reportages sur les télévisions françaises et qataries durant la campagne électorale pour favoriser sa candidature ? Quid de l’argent libyen versé à des dirigeants CPR par exemple ?
Ce que l’on peut faire avec Marzouki peut être également élaboré avec ses généraux, allant de Imed et Abdelmonem Daïmi (Tunisia Charity) à Slim Ben Hamidène en passant par Tarek Kahlaoui, Adnène Mansar et Samir Ben Amor.
Plutôt que de le laisser en position d’attaque et de le transformer en victime d’injures, Moncef Marzouki aurait dû être poussé dans une position inconfortable de défense.
Le pouvoir actuel, que ce soit directement ou via ses relais dans les réseaux sociaux, aurait dû enclencher les procédures judiciaires adéquates contre Marzouki, en se prévalant de la lutte contre la corruption.
Ce pouvoir aurait fait preuve de dignité et de hauteur et il aurait poussé la justice à se surpasser. Il aurait surtout donné un signal extraordinaire aux générations futures : les hommes politiques, y compris l’ancien président, sont redevables de comptes comme tout le monde et sont égaux devant la justice ! Mêlé à ses affaires de justice, Moncef Marzouki et ses pairs n’auraient plus le temps de dénigrer et d’insulter les Tunisiens et de les diviser et encore moins de continuer à aller à l’étranger recevoir des dons sous différentes formes.
Paradoxalement, c’est l’inverse qui s’est passé puisqu’à l’heure actuelle c’est Marzouki qui a monté une affaire de toutes pièces contre un conseiller de la présidence ! C’est toujours lui qui a mobilisé les troupes pour contrer certaines lois de BCE, à l’instar de la Loi de la réconciliation.
Les conseillers de BCE peuvent continuer à dénigrer et insinuer que Marzouki est un fou, mais pour le moment c’est lui qui donne le tempo et réussit à marquer des points en faisant parler de lui et en mettant la présidence et le pouvoir en situation défensive !