La photo de Kaïs Saïed, les larmes qui coulent sur ses joues, publiée par la présidence de la République le vendredi 10 mai, a ému une large frange de la population. Elle a aussi surpris et posé plusieurs questions.
Le lendemain de l’incident du drapeau tunisien couvert par un tissu lors d’une compétition de natation en application d’une décision de l’Agence mondiale antidopage, le président de la République semblait très en colère en visitant la piscine olympique de Radès, lieu où le crime contre le drapeau national a été commis. Il était tellement ému qu’il n’a pas pu s’empêcher de pleurer et a versé les larmes de son corps devant les caméras.
Les larmes, c’est connu, sont souvent des outils argumentaires efficaces, dont certains usent et abusent même notamment des comédiens, des hommes politiques et des tribuns de toute sorte.
Il est évidement impossible de trancher si les larmes de Kaïs Saïed au bord de la piscine de Radés étaient le fruit d’une émotion débordante ou simplement des larmes « fonctionnelles » au service d’un message politique de circonstance. Ce que l’on sait, c’est que les hommes politiques usent beaucoup de « l’arme lacrymale » pour manipuler les masses. L’ancien président Habib Bourguiba faisait partie de ces hommes politiques et excellaient dans l’art d’utiliser l’émotion pour mobiliser et convaincre les foules. Avant l’introduction de la télévision dans le pays, Bourguiba avait l’habitude de s’adresser au peuple tous les jeudis par un discours radiophonique. Un jour, le magnétoscope est tombé en panne et la bande son est restée vide. S’apercevant de la catastrophe, les journalistes ont informé le directeur de la radio qui s’est chargé de s’excuser auprès du combattant suprême. Ce dernier a accepté de recevoir de nouveau les journalistes dans son bureau à la Kasbah et enregistrer une deuxième version de son discours à la nation. Grande fut leur surprise de voir Bourguiba distiller ses blagues aux mêmes endroits de son discours et même de s’arrêter pour pleurer et verser quelques larmes au niveau du même passage que lors de son discours initial.
Mais Kaïs Saïed n’est pas Bourguiba ! C’est pourquoi ses larmes au bord de la piscine sont dérangeantes. On aurait compris qu’il pleure à chaudes larmes s’il était lui même témoin de l’incident du drapeau national, l’instantanéité étant l’une des caractéristiques de l’émotion. Mais garder le même degré d’émotion après plus de vingt quatre heures est plus que dérangeant. C’est carrément inquiétant.
Il ne faut pas oublier en effet que Kaïs Saïed est actuellement le président de la République au moins jusqu’au mois d’octobre prochain. Il représente l’Etat. Il est le chef suprême des forces armées. Il a le pouvoir de guerre et de paix et décide des politiques qui façonnent nos vies aujourd’hui et celles de nos enfants demain. Pour tout cela, nous avons besoin de l’image d’un président fort et pas de l’image d’un président larmoyant. Personne n’imaginerait Churchill verser une larme quand l’aviation nazie bombardait Londres, ou Staline pleurer au plus fort de l’offensive Barbarossa. Plus récente encore, l’image de la force, de la détermination et de la bravoure d’un leader d’opinion nous a été transmise en directe de Gaza par le journaliste Wael Dahdouh, transcendant sa douleur de père par un seul mot « mâalich » et poursuivre sa mission.
Alors de grâce Monsieur le président, ressaisissez-vous et ne pleurez plus en public. Laissez-nous pleurer à votre place. Laissez-nous pleurer l’état de notre chère Tunisie. Laissez-nous pleurer la misère de son peuple et la saleté de ses villes. Laissez-nous pleurer l’état des libertés individuelles et publiques, pleurer les dizaines de militants poursuivis par une justice liberticide, les femmes et les hommes incarcérés depuis des mois arbitrairement. Laissez-nous pleurer des collègues journalistes harcelés, poursuivis et incarcérés parce qu’ils font leur travail. Laissez-nous pleurer à votre place Monsieur le président. Nous avons assez de larmes et de raisons pour le faire.
Au nom de quoi ?
Au nom de leur pseudo-merguezerie de révolution des pingouins de 2011 !!!!!!
Galou, ouna i, li bri Noubel !!!!!
Bagla t8izhom, ouwéhid, ouwéhid.
D'un côté, les tr*aîtres protègent la fuyarde recherchée par la justice, et de l'autre côté, le président patriote kaies SAIED protège le drapeau de son pays et le sang des martyrs !!
Cherchez l'erreur !
La Maison de l'avocat est devenue une planque pour les "grande gueule" en apparence mais poules mouillées en vrai... c'est tout vu !
Que la justice fasse son travail.
Vive la Tunisie
Vive la République
Vive SAIED son président
Tonton kais de mnihla nous a imposé un pays que personne n'a demandé, c'est de la trahison à l'état pur.
Malheureusement, celui qui veut gouverner avec le costume d'un opposant ne peut produire que ce type de spectacle, aussi mièvre que comique.
Après le président qui yendebhom, on a le président qui pleure. Les fossoyeurs assurent le spectacle d'un enterrement inéluctable.
Les tunisiens revent d Hannibal et voila que nous avons un homme qui pleure alors qu on lui demande de fermer les frontieres , de mettre les voleurs , violeurs sionistes et corrompu en prison .
Qu on lui demande de remettre de l ordre dans la fonction public qui fait greve pour un oui ou non et ne travaille pas . Il est aussi pire que Marzouki , mais cela est notre faute , la faute d un peuple qui ne veut pas travailler se croit plus malin et reve de l occident sans travail et sans integrité alors que la corruption court partout . nous avons les hommes politiques qui nous ressemblent , quand nous serons des guerriers integres non corrompus , nous aurions des guerriers integre et non corrompu dans la politique .
L'argent de l occident coule a flot sur les pseudo association tunisienne qui souhaite que se faire financer par l europe , le qatar et les usa , des creves la fin qui sont pret a vendre leur pays pour 10 dinars
Hier ,l'animateur et deux chroniqueurs de EMISSION IMPOSSIBLE ,encore sur IFM, ont été arretés.
Et on ne sait pas qui sera convoqué ou arreté la semaine prochaine.
Mais qui est l'homme d'affaires, le MEDIA , et le journaliste visés par le discours du PRESIDENT il y a quelques mois.(Ce n'est pas LE BON, LA BRUTE et le TRUAND de CLINT ESTWOOD!!!)
LAISSEZ NOUS PLEURER SUR NOS JOURNALISTES, CHRONIQUEURS, NOS MEDIAS ET NOS SITES ELECTRONIQUES W ALA SAADHOM COMME DISAIT MA GRAND MERE.
Tous les deux ont la manière de rapporter des petites histoires invérifiables sur l'ancien président Bourguiba et qu'ils ont l'art de raconter en prenant la pause des confidences alors que tout y est faux.
"Furax. Il est furax, furibard, fumasse, furibond, le président de la République. Le sang s'est retiré de son visage pour irradier ses yeux. L'eau chlorée du grand bassin de la piscine olympique de Rades ne suffirait pas à éteindre l'incendie qui a embrasé son regard. Sur une échelle d'un à dix, le courroux présidentiel atteint les onze."
Le pays devient une proie facile aux convoitises des puissances étrangères émergentes qui sont dans une nouvelle course pour la division de l'Afrique. La Russie a déjà conquis la majorité des pays du Sahara.
Le pays devient aussi une proie rêvée et nécessaire pour l'Algérie qui a déjà l'expérience de 1987 et pour la Chine qui doit protéger ses investissements en Algérie et de-risquer son avenir contre les sanctions occidentales (voir 'How North African railway is on track to helping China de-risk its iron ore supply' publie par le meilleur journal Chinois le South China Morning Post).
Reste a savoir maintenant si le délire de la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance sera encore le fer de lance opérationnel du régime ou si cela n'aurait été qu'une manipulation de plus.
si Saed s'entête a lutter contre la corruption et donc l'administration tunisienne ses chances de survie sont assez faibles
Nous ne voterons plus jamais KS
Pleurer c'est personnel , c'est une expression de l'émotion, qu'on ne cède pas, qu'on ne prête pas, qu'on ne demande pas non plus. Dans ce cas c'est se moquer des autres en le faisant.
Vous avez eu l'occasion de pleurer à chaudes larmes du temps de ZABA et sa femme, de la vraie dictature, de la descente du pays vers l'abîme, vous l'avez fait ?
Essayez d'être plus intègre pour que l'on croit en vos propos.
Il est propre. C'est l'essentiel pour les tunisiens qui croient en lui.