C'est seulement la responsabilité des IMAMS qui n'ont aucune intéresse à la Formation continue des fideles pour garder leur influence et pouvoir.
Celui-ci qui insiste sur les dogmes du passé ne va jamais arriver au Futur.!!!!!
Un imam à Sfax a déclaré à ses « disciples » que les homosexuels devaient être condamnés à mort et jetés du haut des bâtiments, en application d’une obscure coutume moyenâgeuse. Cette « recommandation » n’a semblé émouvoir personne dans l’assistance de cette mosquée, pourtant composée de gens tolérants et pétris des valeurs universelles de l’islam.
Le ministère de tutelle, celui des Affaires religieuses, semble plus préoccupé par Neila Selini et par ses défis ridicules, que par les discours haineux et appelant au meurtre. Donc autant dire que personne, du moins au niveau de l’Etat, n’a réagi à cette affaire.
C’est que les homosexuels poussent le bouchon un peu loin. Non seulement ils existent, mais en plus ils s’expriment ! C’en est trop pour la foi « islamique » de cet imam excédé. On tolère déjà difficilement le fait de les voir, de les laisser fouler nos trottoirs et incarner aussi librement la déliquescence de nos valeurs ! Non seulement ils existent, mais ils revendiquent et s’organisent en associations et en groupements ! N’est-ce pas une audace insupportable ?
Le plus dur avec eux, c’est qu’ils sont trop différents. Ils ne correspondent pas au moule de notre société qui conserve jalousement ses valeurs. On a déjà du mal avec les Libyens, ensuite il y a eu les gens de couleur, et maintenant les homosexuels ! Notre mode de vie est vraiment en péril ! Ce mode de vie égalitaire, au sein duquel tout le monde vit dignement, au sein duquel la justice est respectée et l’ordre maintenu, au sein duquel toutes les régions sont développées et au sein duquel aucune discrimination n’existe…
Bon, il est vrai qu’il existe de « gentils » homosexuels dont de grands artistes. Il est vrai aussi qu’il existe une bonne partie d’hommes tunisiens ayant eu des « expériences » homosexuelles. Ça encore ça passe, mais ce qui dérange vraiment c’est qu’ils commencent maintenant à se revendiquer en tant qu’homosexuels, à demander à être traités comme les autres. Ils pensent qu’en vertu de la loi ils sont des citoyens comme les autres qui ont droit à la même protection de la part de l’Etat ! Et puis quoi encore ! Il faut au moins préserver les apparences que diable ! Chez nous il n’y a pas d’homosexuels. Et s’il y en a, qu’on les foute en prison ou qu’on les tue, comme le suggère l’imam.
Dans cette totale hypocrisie qui caractérise notre société prétendument conservatrice, on aime stigmatiser, discriminer, juger. Il n’y a qu’à parcourir les réseaux sociaux pour trouver des « pères la morale » à la pelle. Des gens qui nous disent ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire, ce qu’il convient de penser ou pas.
Notre pays a tellement d’autres problèmes à régler avant de s’interroger sur la place des homosexuels dans la société, en admettant qu’il y a lieu de s’interroger. Il faudrait déjà commencer par se dire que les homosexuels sont des contribuables comme les autres, qu’ils travaillent et payent des impôts à un Etat dont le devoir est de les protéger. Que cet Etat s’acquitte de son devoir n’est nullement un service qu’il rend, c’est son travail, sa raison d’exister, et c’est le droit le plus absolu de tout Tunisien. N’est-ce pas monsieur le ministre des Affaires religieuses ?
Un imam à Sfax a déclaré à ses « disciples » que les homosexuels devaient être condamnés à mort et jetés du haut des bâtiments, en application d’une obscure coutume moyenâgeuse. Cette « recommandation » n’a semblé émouvoir personne dans l’assistance de cette mosquée, pourtant composée de gens tolérants et pétris des valeurs universelles de l’islam.
Le ministère de tutelle, celui des Affaires religieuses, semble plus préoccupé par Neila Selini et par ses défis ridicules, que par les discours haineux et appelant au meurtre. Donc autant dire que personne, du moins au niveau de l’Etat, n’a réagi à cette affaire.
C’est que les homosexuels poussent le bouchon un peu loin. Non seulement ils existent, mais en plus ils s’expriment ! C’en est trop pour la foi « islamique » de cet imam excédé. On tolère déjà difficilement le fait de les voir, de les laisser fouler nos trottoirs et incarner aussi librement la déliquescence de nos valeurs ! Non seulement ils existent, mais ils revendiquent et s’organisent en associations et en groupements ! N’est-ce pas une audace insupportable ?
Le plus dur avec eux, c’est qu’ils sont trop différents. Ils ne correspondent pas au moule de notre société qui conserve jalousement ses valeurs. On a déjà du mal avec les Libyens, ensuite il y a eu les gens de couleur, et maintenant les homosexuels ! Notre mode de vie est vraiment en péril ! Ce mode de vie égalitaire, au sein duquel tout le monde vit dignement, au sein duquel la justice est respectée et l’ordre maintenu, au sein duquel toutes les régions sont développées et au sein duquel aucune discrimination n’existe…
Bon, il est vrai qu’il existe de « gentils » homosexuels dont de grands artistes. Il est vrai aussi qu’il existe une bonne partie d’hommes tunisiens ayant eu des « expériences » homosexuelles. Ça encore ça passe, mais ce qui dérange vraiment c’est qu’ils commencent maintenant à se revendiquer en tant qu’homosexuels, à demander à être traités comme les autres. Ils pensent qu’en vertu de la loi ils sont des citoyens comme les autres qui ont droit à la même protection de la part de l’Etat ! Et puis quoi encore ! Il faut au moins préserver les apparences que diable ! Chez nous il n’y a pas d’homosexuels. Et s’il y en a, qu’on les foute en prison ou qu’on les tue, comme le suggère l’imam.
Dans cette totale hypocrisie qui caractérise notre société prétendument conservatrice, on aime stigmatiser, discriminer, juger. Il n’y a qu’à parcourir les réseaux sociaux pour trouver des « pères la morale » à la pelle. Des gens qui nous disent ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire, ce qu’il convient de penser ou pas.
Notre pays a tellement d’autres problèmes à régler avant de s’interroger sur la place des homosexuels dans la société, en admettant qu’il y a lieu de s’interroger. Il faudrait déjà commencer par se dire que les homosexuels sont des contribuables comme les autres, qu’ils travaillent et payent des impôts à un Etat dont le devoir est de les protéger. Que cet Etat s’acquitte de son devoir n’est nullement un service qu’il rend, c’est son travail, sa raison d’exister, et c’est le droit le plus absolu de tout Tunisien. N’est-ce pas monsieur le ministre des Affaires religieuses ?