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Chroniques
Il n'y a que le Kärcher qui vaille !
19/03/2015 | 15:59
9 min

 

Nous sommes tous Charlie, nous sommes tous Bardo ou nous sommes tous Tunisie. Des slogans qu’on sort pour manifester une solidarité, une sympathie à une cause, à un événement. Ça porte un sens, mais l’idée est tronquée. Le phénomène est le même, mais la situation est différente. Le terrorisme frappe partout et il frappe aussi la Tunisie, c’est vrai. Mais entre l’attaque de Charlie et celle du Bardo, il y a des différences énormes.
« Mais suffit-il d'être confronté au même phénomène pour faire cause commune ? Ne court-on pas le risque de brouiller la compréhension de situations (…) ? », écrivait la semaine dernière Pierre Haski dans son édito du Nouvel Obs à propos du terrorisme des islamistes en France et celui des Ouïgours en Chine.
Le terrorisme qui a frappé Paris, et d’autres villes européennes, et celui qui a frappé le Bardo ont beaucoup de points en commun, mais les différences sont énormes au point que la comparaison devient naïve.

 

En pleine construction démocratique, en pleine expansion des libertés post-révolution, la Tunisie vit une étape très difficile sur les plans économiques et politiques, mais aussi sur les plans religieux et culturels. Un pan de la société veut la « chariâa » et cherche à en finir avec la République. Un autre pan ne jure que par la laïcité et la République, tandis qu’un autre veut retrouver la main de fer de l’Etat d’antan. « Il n’y a pas de libertés avec les ennemis des libertés », disent les uns. « La Tunisie doit accueillir tous ses enfants, y compris les plus radicaux », disent les autres.
Dictature ? Démocratie ? Libertés ? Lois liberticides ? La lutte contre le terrorisme est-elle compatible avec les libertés ? C’est tout un débat national qui doit s’ouvrir et qui ne s’est pas ouvert. Les priorités sont ailleurs. Ces priorités sont parfois économiques ou syndicales et, d’autres fois, religieuses et sociétales. Et au milieu de tout cela, le terrorisme fait tranquillement son nid. Et quand des syndicats de police ou des médias le dénoncent, ils se trouvent lynchés par des hommes politiques et leurs sbires. Révolution, disent-ils !

 

Entre Charlie et le Bardo, il y a beaucoup de différences au point que la comparaison devient impossible. Au pays de Charlie, tu ne trouverais pas un individu capable de déstabiliser l’appareil de l’Etat, de justifier les attaques contre les postes de police et sièges de souveraineté ou de limoger des cadres sécuritaires, juste après avoir reçu une mercenaire à la solde de puissances étrangères. Entre les actes terroristes en Europe, ceux qu’a connus la Tunisie auparavant (2002 à Djerba et 2006 à Soliman), il y a tout un monde d’idiots et de mercenaires.
Revenons là où tout a commencé. Nous sommes en 2011, quelques jours après la fuite de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, le Premier ministre Mohamed Ghannouchi signe une amnistie générale permettant de libérer des prisonniers condamnés pour terrorisme et le retour de Tunisiens ayant fui le pays pour les mêmes faits. Quelques semaines plus tard, un certain ministre de l’Intérieur, Farhat Rajhi, annonce le limogeage de dizaines des plus hauts cadres sécuritaires de son département. Sans passer par la case justice, le conseil de discipline n'a même pas vérifié les faits reprochés à ces hauts cadres. Coïncidence, il recevait dans son bureau une certaine Sihem Ben Sedrine qui gagnait sa vie avec des prébendes étrangères et qui s’est érigée en militante des Droits de l’Homme. Cette dame appelait à sa façon à la dissolution de la police politique, chose absurde qu’elle a fini par obtenir. Cette même police politique qui était la force du renseignement en Tunisie. Et quand on lui parlait de terroristes, elle nous répondait « barbes artificielles ». Sihem Ben Sedrine est devenue présidente d’une instance supérieure chargée de la justice transitionnelle.

 

Au même moment, un certain Abdelkrim Harouni présidait des manifestations dans lesquelles il appelait à la libération des terroristes de Soliman. Ce ne sont pas des terroristes, ce sont des prisonniers de Ben Ali, disait-il. Abdelkrim Harouni est devenu ministre par la suite.
La Libye éclate et la Syrie la suit. A Tunis, on se réjouit. Moncef Marzouki, alors président de la République, s’envole pour la Libye pour encourager les anarchistes (appelés révolutionnaires) après avoir applaudi le lynchage à mort de Mouammar Gueddafi, lui qui se prétend défenseur des Droits de l’Homme.
Le même, au lendemain d’un des multiples actes terroristes au Châambi, demandait aux terroristes de quitter la montagne leur promettant amnistie et pardon.
Le même qui recevait, au palais de la présidence de la République, des salafistes impliqués dans les voyages des terroristes vers la Syrie. Ces mêmes salafistes qui, en dépit de leurs condamnations pour des faits de droit commun en Tunisie et en France, se sont trouvés par la suite dans sa campagne présidentielle.

 

On attaque l’ambassade US, on la brûle. Les assaillants sont arrêtés. Ils sont connus et leur implication ne fait aucun doute, grâce aux photos nettes fournies par les services tunisiens et américains. Ces mêmes assaillants se trouvent libérés par une justice dont personne ne connait vraiment le fonctionnement. Les ministres de la Justice de l’époque, Noureddine Bhiri et Nadhir Ben Ammou sont devenus députés.
Le chef des assaillants, un terroriste notoire dénommé Abou Iyadh, défie les autorités, annonce une conférence dans une mosquée et leur donne rendez-vous. La police est là, elle encercle la mosquée, mais un ordre lui est venu du ministre de l’Intérieur de quitter les lieux et de laisser le terroriste en chef quitter tranquillement « sa » mosquée. Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Ali Laârayedh, est devenu chef du gouvernement puis député.
« Sa » mosquée. Cette mosquée a prêché durant des mois la haine et le radicalisme. On y a appelé, pendant des mois, les jeunes à partir au djihad en Syrie. Avant d’être la mosquée « de » Abou Iyadh, elle était celle de Noureddine Khademi. Et qui est ce Khademi ? Un radical parmi les radicaux qui est devenu ensuite ministre des Affaires religieuses. Et que devient-il maintenant ? Un professeur universitaire qui préside des jurys octroyant des doctorats à d’autres radicaux. Béchir Ben Hassen en exemple.

 

Les Tunisiens n’en pouvaient plus de cette déliquescence de leur Etat et de la République. Ils n’en pouvaient plus de ces terroristes arrêtés par la police et libérés par les juges. Ils n’en pouvaient plus de ces députés et ministres qui se prenaient en photo et défendaient des anarchistes et des radicaux. Manifestations, grèves, remaniement, élections, le camp démocrate et républicain gagne la partie. Mais la partie n’est pas vraiment gagnée. Les terroristes sont encore là et leurs protecteurs et défenseurs sont encore au pouvoir.
Il y a quelques semaines, une faille sécuritaire énorme au niveau du Parlement tunisien, là même où ont eu lieu les attaques du mercredi 18 mars, fait qu’un intrus prenne la place d’un député et usurpe son identité. Il était assis aux côtés du chef du parti de ce député absent (pour des raisons médicales, alors que l’après-midi, le bonhomme se présentait en excellente santé). Les forces de l’ordre arrêtent l’usurpateur, mais les deux députés sont encore députés et ils ne sont toujours pas inquiétés. Ils s’appellent Imed Daïmi et Mabrouk Herizi. Coïncidence (pour ceux qui croient aux coïncidences), le même Imed Daïmi accueillant des terroristes venus en Tunisie prendre des photos avec des fillettes, recevait au palais de Carthage d’autres terroristes et était, il y a à peine quelques semaines, aux frontières tuniso-libyennes, par là même où passe l’essentiel des armes venant en Tunisie. Mais puisque Daïmi est député, il jouit d’une belle immunité.
Il y a à peine quelques semaines, une certaine Samia Abbou (qui appartenait au même parti que Daïmi) criait sur les plateaux de télévision que Daech est une fazzaâa (épouvantail) et le terrorisme que nous vivons est suspect. Invention des médias. Cette Samia Abbou est députée et jouit d’une extraordinaire immunité et impunité.

 

Maintenant après avoir rappelé tout cela, qui ne représente que 1% des absurdités que la Tunisie vit depuis quatre ans, peut-on encore comparer Charlie au Bardo ?
En Tunisie, quand une brigade spéciale attaque un terreau de terroristes armés, tu trouves une avocate qui te demande de respecter leurs droits avant de les arrêter et quand ils font l’apologie du terrorisme, elle te demande de respecter leurs libertés. Au lendemain du 11-Septembre, les Américains ont créé Guantanamo et ont imposé (sur toute la planète) des mesures de sécurité drastiques dans les aéroports qui ont réduit les libertés des voyageurs. Ces mêmes Américains qui violent quotidiennement les libertés individuelles de toute la planète en épiant leurs communications téléphoniques privées, à travers la NSA.
En France, quand un député ou ministre ne respecte pas la loi ou la déontologie, il est tout de suite poursuivi en justice, lynché dans les médias et lâché par ses pairs. En Tunisie, on en tire un acte d’héroïsme. Quand un énergumène défie l’armée et dévoile ses secrets sur les réseaux sociaux en pleine guerre contre le terrorisme, on appelle cela liberté d’expression. Le bonhomme (qui se présente lui-même comme radical) reçoit même la visite de députés en prison. Il est une des causes de nos maux, mais l’absurdité est telle qu’il devienne lui-même une cause à défendre par ces mêmes défenseurs des terroristes.

 

Où sont aujourd’hui les Imen Trigui, Anouar Ouled Ali, Chérif Jebali, Samir Ben Amor, Houcine Laâbidi, Ridha Jaouadi, Béchir Ben Hassen, Khamis Mejri ou Adel Almi ? Ils exercent en toute liberté et personne ne s’intéresse plus à eux, alors qu’ils ont pris fait et cause, pendant des mois et des mois, pour les radicaux qui nous terrorisent aujourd’hui. Où sont les Habib Ellouze, Sadok Chourou, Ridha Belhadj et Abderraouf Ayadi qui ne respectent ni la République, ni son drapeau et qui ont flirté pendant longtemps avec les terroristes ? Ils exercent en toute liberté et personne ne s’intéresse plus à eux.
Les deux terroristes tués hier dans l’assaut du Bardo ne sont que des marionnettes. Les marionnettistes sont connus et figurent parmi « l’élite ».
Pour en finir avec le terrorisme, il faut aller directement à l’origine du mal : les marionnettistes. Une fois ceux-ci arrêtés, il faut nettoyer au Kärcher le reste des marionnettes. Leurs libertés et leurs droits ? Ils ne valent pas mieux que les nôtres. Nous avons le droit de vivre en toute sécurité et en toute liberté dans notre pays. Notre pays n’est pas le leur. Ils ne respectent pas son drapeau, ils ne veulent pas de son régime républicain, ni de sa démocratie et veulent instaurer une chariâa et une oumma. Qu’ils aillent créer leur pays dans l’au-delà, on se doit de protéger le nôtre. On se doit de les vaincre, on n’a pas d’autre choix. Avec les sauvages, il n’y a pas plusieurs méthodes, il faut la radicalité extrême. Si on ne touche pas à certaines de leurs libertés, eux, ils n’hésiteront pas un instant à toucher toutes les nôtres.

19/03/2015 | 15:59
9 min
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Commentaires (85) Commenter
@ observator| 23-03-2015 14:32
Zarbout
| 23-03-2015 20:58
mon cher compatriote, et en bref, ce qui m´éc'ure le plus c´est qu´on condamne ces prédicateurs fanatiques qui font le lavage de cerveaux de nos jeunes mais on ne condamne pas ces réseaux de presse électroniques qui le font d´une manière plus subtile (je m´abstiens ici de nommer les choses par leurs noms mais vous comprenez le reste). J´ai confiance en ce grand peuple, j´ai confiance en ce peuple plein d´intelligence et de lucidité pour vaincre toute sorte de violence et de terrorisme. Il faut se dresser en un corps uni pour éradiquer cette nouvelle forme de violence. La volonté est là et l´esprit aussi et quand un esprit sain habite un corps sain ca deviendra une force invincible.

Au lieu d´apprendre les gens à avoir confiance en eux mêmes on leur apprend á avoir peur. Rien que de lire tous ces commentaires hystériques, je m´imagine combien ces gens ont peur pour vivre leurs vies quotidiennes. En fait, on leur apprend à avoir peur pour qu´on profite de leur angoisse afin d´atteindre d´autres objectifs au profit de x et y. Et ca fait mal. Et je ne peux pas le tolérer.
Gruß
DD
@Zarbout
observator
| 23-03-2015 14:32
Lisez le commentaire d ATlas69 c est typique de ces encerveles qui croient encore à la méthode du Karcher qui est déjà responsable de ce qui arrive aujourd'hui. Ces "Protégés" de la dictature ont la jugeote limitée et n arrivent pas a se défaire de l
Alignation qu ils ont subie et n arrivent pas à tirer les leçons de ce qui se passent autour de nous. Bourguiba et ben Ali pensaient pour eux il est vrai.
Je suis daccord avec vous que la seule issue est un état de droit fort avec une société civile bien organisée. Bien sûre respect des institutions et une véritable prise en main, des problèmes du pays par l ensemble de la société. C est l issue pour vaincre le terrorisme et tous nos maux. Cela suppose une volante de tous et une participation de tous. Les règles doivent être respectees par tout le monde. Il faut rassembler les tunisiens autour de nos valeurs essentielles ainsi nous combattrons efficacement la violence. Une chose est sûre la méthode BAhloul produira le résultat inverse. Au lieu de prendre à bras le corps les défis, les peureux recourent toujours a des solutions qu ils tenteront de les faites appliquer par les autres
le terrorisme ne peut être combattu que selon des règles claires donc selon des lois bien définies pour éviter la confusion et le désordreles.
nous n avons pas eu de vrais libéraux ni de vrais gauchistes mais nous avons eu des corrompus et des affairistes qui ne pensent pas plus loin que le bout de leur ventre.
@Zarbout
Atlas69
| 23-03-2015 13:22
Pas la peine d'avoir fait Saint-cyr pour comprendre de quoi notre pays à besoin.

Oui pour la méthode Karcher puisque le défi que traverse notre pays , n'est ni une turbulence politique démocratique ou bien l'acte solitaire de jeunes paumés.

Il s'agit d'une attaque en bon et due forme des structures et du fondement de notre société et des progrès entrepris depuis ces derniers années pour changer les institutions du passées dont la justice.

Cette menace n'est pas seulement intérieur , elle est financée , supportée , armée depuis l'exterieur .

Personnellement et au dela de tout exhubérance émotionnelle ou sentimentale nous avons encore les moyens d'y faire face et de manière très forte , il faut absolument montrer que la Tunisie n'est pas faible et ne se laissera pas intimider par ces barbares.

L'analyse pseudo sociologique , on l'a connait tous , pauvreté , ségrégation sociale , inégalité etc..

Mais aujourd'hui il y a moyen de changer tout cela et d'avancer , de dénoncer , de crier et de se battre contre ses injustices sans utiliser la violence.

Les mentalités de certains doivent avant tout changer.

Le Karcher oui sinon on passera pour des faibles et donc vers l'implosion.
Et vous aurez ensuite votre institution judiciaire réformée en " Charia court "

ça n'empeche en rien non plus de parler de problème de fond.

P.S :
Mes sincères pensées vont au proche du Caporal qui lachement assassiné.
@Zarbout: Merci
Dhiba
| 23-03-2015 07:57
pour ce bref éclairage. Ca se voit que vous êtes de culture anglo-saxonne: Droit au but!
Je persiste et je signe
Rochdi
| 22-03-2015 22:02
Il faut nettoyer la tunisie au kärcher. je persiste et je signe
@BN
Zarbout
| 22-03-2015 21:08
il s´agit d´un combat d´idées et je ne veux pas être censuré à partir du moment où je n´insulte personne!
@observator| 22-03-2015 15:38
Zarbout
| 22-03-2015 20:06
la pensée de Mr. Bahloul s´inscrit dans le fil d´idées des néolibéraux. En un mot le projet des gouvernants doit s´imposer au détriment des intérêts des gouvernés. On aura ainsi un pouvoir puissant des médias appartenant eux mêmes à des Boss influents de l´économie. On cuisine des poisons pour l´esprit: on mijote, on rabâche aux gens qu'ils n'ont pas d'autre solution que d'avaler les couleuvres et les pilules qu'on leur impose (Kärcher Méthode). C´est ce que Mr. Bahloul essaye de nous faire avaler dans ses écrits! La vieille méthode sinon on va crever tous. La dictature sinon le cercueil ou la valise. Il sait lui-même que cette solution ne mène à rien car les gens sont plus conscients qu´il le pensait.

Ce qui ressort de cette article, c´est cette mainmise sur les lecteurs aux plans cognitif, affectif et social. Ils applaudissent tout en étant fascinés et éblouis par le génie et le talent de l´auteur sans pour autant savoir qu´ils vont couler tous dans l´eau avec le jour où ces idées seront mises en place. Cette mainmise vise à les amener à accepter les pires solutions, perçues comme inévitables. Ainsi on commence à prôner la lassitude, le désarroi, la peur de l'avenir, l'indifférence, la résignation et le repli sur la vie privée. A lire les interventions de certains internautes ici on ne fait remarquer que cela.

Comme je l´ai dit auparavant: Ce dont on a besoin actuellement c´est: moderniser l´appareil judiciaire, réformer les structures sécuritaires, assurer les libertés individuelles, faire participer et sensibiliser le citoyen d´une manière efficace contre le terrorisme, donner une bonne éducation civique à nos enfants de telle manière qu´ils seront les prochains garants de cette démocratie naissante etc...
Gruß
DD
Pour qui roule NB ?
observator
| 22-03-2015 15:38
Un article irresponsable et dangereux, les solutions préconisaient par l'auteur, si elles sont pratiquées, produise ment exactement l effet inverse c'est à dire une Tunisie a l image de la Syrie, Irak, lybie, Yémen , Égypte..etc... Il mènera a coup sur vers la destruction du pays et NB serait englouti comme tout le monde
Je reviens toujours a la même conclusion ' la faillite de cette prétendue intelligentia de ce pays. Élevée au lait de la dictature ne peut proposer d'autres solutions que celle de la dictature c'est à dire une fuite en avant.
Regardons autour de nous un instant et posons nous cette question ': pourquoi le monde arabe est rentré dans une guerre civile ou n importe qui peut attaquer n importe qui sous n importe quel prétexte ,?
Tous les régimes de ces pays ont été ou sont dictatoriaux. Pendant des décennies ils ont pillé ont viole ont emprisonné leurs peuples . Et si des jeunes de 18-20 ans assassinent comme des robots des innocents c est en grande partie à cause de ces dictatures qui les a empeche de grandir normalement. Ya si BAhloul la faute essentielle en revient à la dictature BOurguiba-BEn Ali qui ont préparé la venue de ces robots. Chez nous une minorité a pillé le pays durant 60 ans et pour se maintenir à entre autres assèche les cerveaux de ces jeunes. Ben Ali via son ministre chargé a voulu leur inculquer VOltaire et au final, ils n ont eu ni VOltaire ni son ZAdig. Aver vous lu au moins son livre MOnsieur BAhloul?
Arrêtez votre délire et les vrais solutions pour empêcher nos jeunes d etre des proies faciles à l embrigadement tant qu il est encore temps, sont connues :
Sécuritaires a court terme, il n est pas normal qu un musée comme le BArdo jouxtant l assemblée nationale ne soit pas convenablement garde. Sécuritaire mais dans le respect des lois et de la constitution a l instar de ce qui se passe dans les démocraties connaissant le phénomène terrorriste.
La deuxième solution o combien importante est d ordre économique et sociale. Est ce normal qu a FErnana
(gouvernerait de jendouba ) localité parmi les plus arrosées du pays n a pas l eau potable pour ses habitants alors que SOusse ou il n y a que du sable l eau salée et quelques oliveraies arrosent ses pelouses ses boîtes de nuit. Vous vivez où ?
Ce n est pas votre faute MR BAhloul la dictature vous a élevé dans l oisiveté ou vous étiez un privilégié malgre vous et donc vous avez du mal à accepter les vrais solutions pour endiguer le terrorriste parrce que tout simplement vous en êtes incapables.
Il faut donner de l espoir à notre jeunesse donc il faut des solutions concrètes et les privilégiés doivent renoncer à leurs privilèges. Il faut s attaquer à la racine du mal. Il faut combattre la corruption et les privilèges. Tous les tunisiens doivent être traites d une façon egale. Or aujourdhui on ne voit pas cette volante. Plutôt on voit un parti qui a gagné les élections et que au lieu de s occuper des problèmes du pays ses membres nous offrent un spectacle désolent. Et pour solution vous proposez un retour à la dictature.
On a vu ces derniers jours les membres du parti politique que vous soutenez comment ils se disputaient le maigre gâteaux et le spectacle désolent qu ils nous ont donné une fois gagnées les élections. Nos jeunes démunis regardent ça mais ps avec le même oeil que vous.
Je vais penser que vous avez juste Peter un plomb et mettre cela sous le coup de l émotion et la colère
Mais sincèrement si vous y réfléchissez un peu votre article loin de proposer une solution à la violence au contraire vous vous faites l allier disant objectivement de ceux qui prônent la violence.
Dans ce pays vivent 12millions de citoyens et vous avez une responsabilité vis a vis d eux puisque vous diriger un organe d information donc votre responsabilite est grande. Mesurez vos propos. Et quand vous évoquer le l
kArcher vous pensez à la phrase de SArkosy lance a l adresse de jeunes de banlieue en France . C est contre-productif car la violence appelle la violence et c est un cercle vicieux.
Une pensée a la mémoire de toutes les victimes du BArdo.
A chacun sa ligne editoriale
Atlas69
| 22-03-2015 13:42
Et celle de BN est claire , elle est Laïque , souverainiste et patriote.

Alors pour celles et ceux qui se plaignent de cette analyse parfaite de la situation , puisqu'elle constitue un article de fond avec des tenants et aboutissants, allez lire ailleurs chacun son droit de s'abreuver d'information et de s'accorder avec une ligne éditoriale qui lui convient.

A bon entendeur.


@HK préférez les journalistes qui vous donnent "Inspire"?
Observateur en Tunisie
| 22-03-2015 08:33
Donnez-nous vos "analystes pertinents et complexes", peut-être se trouvent-ils dans la revue "Inspire" du califat sanguinaire, leur office de propagande sur Internet, rembobiné d'idioties gracieuses tirées des hadith estropiés et de commentaires haineux d'al-Mawdoudi. C'est la "bonne littérature" que paye -semble-t-il- le Qatar, comme nous a révélé le Ministre de l'Economie allemand.

2 milliard de dollar pour al-Baghdadi, le charognard du califat de la mort!
Lequel - gardez le hasard - a placé en Libye en "émir" le chef terroriste Abdelhakim Belhadj, un grand ami de Rached Ghannouchi et de ses acolytes!