L’avocate et membre du comité de défense des prisonniers politiques dans le cadre de l’affaire de complot contre la sûreté de l’État, Dalila Ben Mbarek Msaddek a annoncé avoir officiellement demandé au juge d’instruction chargé du dossier d’auditionner des ambassadeurs de pays étrangers.
Dans une déclaration accordée le 29 septembre 2023 à IFM, et sans les nommer, Dalila Ben Mbarek Msaddek a indiqué que les personnes concernées par cette requête étaient :
- L’ambassadeur de France en Tunisie, André Parant et l’ancien ambassadeur de France Olivier Poivre d’Arvor ;
-L’ancien ambassadrice d’Italie en Tunisie, Lorenzo Fanara et son successeur, Fabrizio Saggio ;
-L’ambassadeur du Royaume d’Espagne en Tunisie, Ardizone Guillermo ;
-L’ambassadeur des États-Unis d’Amérique en Tunisie, Joey R. Hood, la chargée des Affaires politiques au sein de l’ambassade, Heather Kalmbach et l'employée au sein de l'ambassade, Natasha Franceschi ;
-L’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Marcus Cornaro.
Pour rappel, les détenus dans le cadre de l’affaire de complot contre la sûreté de l’État ont été accusés d’avoir conspiré avec des représentants de pays étrangers. Dalila Ben Mbarek Msaddek a expliqué que les détenus ont été interrogés au sujet d’entretiens avec ces ambassadeurs. Le juge d’instruction a, selon ses dires, posé plusieurs questions à ce sujet.
« Nous leur avons demandé de nous présenter un résumé des échanges ayant eu lieu durant les entretiens concernant une partie des détenus… Il y a eu des rencontres… Le juge d’instruction a dressé les chefs d’accusation d’intelligence avec une puissance étrangère en se basant sur ces rencontres », a-t-elle déclaré.
Dalila Ben Mbarek Msaddek a expliqué qu’un organigramme avait été créé par le juge d’instruction. Il s’agit d’un schéma contenant les photos, les noms et les qualités des personnes impliquées dans ce complot. Ce schéma, selon elle, comprend ces diplomates.
S.G
Sans preuve, une justice ne peut pas prononcer de verdict et en l'absence de preuve, un dossier est clôturé immédiatement sans délai...
Si ce n'est pas le cas, notre justice doit être surnommée correctement : Justice Sakhafounienne !
Sous d'autres cieux, le gibet aurait été l'unique récompense pour ces vendues ayant la traitrise gravée dans leur ADN !!!!
M'chétte él bléde.
Depuis la régence de la NATION par le Judas, Khriji, suite au coup d'Etat de 2011, la traîtrise, la veulerie, la lâcheté, la fourberie, sont devenues monnaie courante.
Il est grand temps d'inverser la tendance et que le pays recouvre sa souveraineté.
2-Ces avo-politiciens et leurs détenus ont compris qu'ils sont les plus détestés par les TUNISIENS. Et il ont compris que leurs 'plaidoiries' ne pourraient convaincre meme un juge débutant. C'est pourquoi ,il se sont orientés vers les plaidoiries dans les médias et à travers les conférences de presse mais sans résultats. Et maintenant ,ils se dirigent vers l'INTERNATIONALISATION des affaires du complot en prétendant la présence d'accusés etrangers qui doivent etre auditionnés, et que la vie des détenus est menacée. Et ils ont entamé des greves de faim qui nous rappellent celles d'octobre 2006.Et les grévistes d'hier , DILOU, AYACHI HAMMAMI, A.N.C sont les avocats des grévistes d'aujourd'hui!!!!.
sur les relations diplomatiques et consulaires - et les garanties qu'elles offrent aux diplomates.!
Admettons même, miracle des miracles, qu'on obtienne qu'ils répondent à la convocation d'un juge, qu'est ce qu'ils diraient.
Rien.
L'ambassade des USA, plus que les autres est un nid d'espions, d'agents déguisés en hommes et femmes de bien, diplomates tout ce qu'il y a de normal.
Histoire à dormir debout.
Demander à celui qui parrainé les voyous de reconnaître sa felonie. C'est croire au Père Noël.
Donc, cette brave avocate doit réviser son code.
Et cesser de nous prendre pour ce qu'elle croit.
Dérisoire.
Et si les diplomates nous diront-ils : "Nous n'avons rien à voir avec cette affaire" ?
Croirons-nous donc les témoignages de policiers du RCD et d'un motard en Tunisie ? Comme si les hafterichs du pays n'étaient et ne sont pas à vendre en Tunisie !
Mais comme le président KS,lors de sa campagne présidentielle,qu'on avait interrogé sur ses entrevues avec une personnalité étrangère du mouvement radical islamiste,il a répondu:
"L'important,ce n'est pas que l'on ait discuté avec un tel ou un tel,ce sont les propos tenus lors de ces échanges qui importent"....
Dans le sujet qui nous intéresse,l'audition d'ambassadeurs me parait effectivement difficile,en supposant qu'il y eut de la part des accusés une certaine intelligence avec une ou des puissances étrangères et en l'absence de preuves tangibles,il est normal que ces supposés comploteurs diront qu'ils se sont entretenu de la pluie et du mauvais temps et je ne vois pas un ambassadeur infirmer de tels propos pour qu'à son tour, en supposant le fait avéré,qu'il soit autorisé à s'exprimer ainsi:
"Un tel veut renverser le président et il ou elle m'a demandé quelle aide pourrait fournir mon pays"....
Bref,Dans toute cette histoire,on marche sur la tête et j'estime que c'est à celui qui accuse d'apporter des preuves concrètes,quitte à nommer publiquement la puissance étrangère citée dans l'article.
Après , c'est vrai que selon les mangeurs de foin... seuls leurs désirs sont lois et règles...
Et quel motif pour leur arrestation ?
Je suis curieux...