Le coordinateur national des enseignants suppléants, Malek Ayari a indiqué que la ministre de l’Éducation, Salwa Abassi avait failli à ses promesses et à l’accord conclu à la suite de la réunion du 18 avril 2024. « Nous avons découvert que le PV de la réunion publié jeudi dernier n’évoquait ni le recrutement ni la régularisation de notre situation… Nous avons entamé le boycott des cours depuis hier… Nous représentons 9.000 enseignants suppléants », a-t-il dit.
S’exprimant le 30 avril 2024 durant « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Malek Ayari a assuré que les participants à la réunion du 18 avril 2024, y compris un représentant du ministère des Finances et un autre de la direction de la Fonction publique, avaient convenu de régulariser la situation de 1.000 enseignants suppléants avant le début de l’année scolaire 2024-2025. Or, le PV publié par le ministère indique que ces 1.000 enseignants seront intégrés au cours de l’année scolaire prochaine.
« Ce qui est étrange reste le fait de déclarer une chose et d’en faire une autre… Nous tiendrons, ce jeudi 2 mai 2024, un grand rassemblement devant le ministère de l’Éducation… Nous aurons pour boussole la présidence de la République… Nous allons nous y rendre à pied… Nous espérons être accueillis, car l’absence de volonté de débloquer la situation pour les enseignants suppléants est devenue claire », a-t-il ajouté.
Malek Ayari a expliqué avoir tenté d’avoir plus d'explications à ce sujet de la part de la Fédération générale de l’enseignement secondaire et du ministère de l’Éducation, mais en vain. Il a affirmé que le boycott des cours a été entamé depuis hier 30 avril 2024. Il a indiqué que la coordination incluait 9.000 enseignants suppléants et que le taux de réussite du boycott des cours était entre 70% et 80%. Il a expliqué que les classes de neuvième et de baccalauréat seront exclues du boycott. Il a indiqué qu’un fax avait été adressé depuis chaque gouvernorat à la présidence de la République l’appelant à réagir.
Notons que les enseignants suppléants de l'enseignement de base ont, églament, prévu de manifester et d'exprimer leur colère face à l'attitude du ministère de tutelle. La porte-parole des enseignants suppléants, Wafa Dalinsi a indiqué que des séances de négociations sérieuses auraient dû être programmées pour la période à venir. Ceci a poussé les enseignants suppléants à observer une journée de colère afin d’avoir plus de visibilité au sujet de leur situation.
S.G