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Nafaâ Laribi révèle le contenu du post objet de la plainte contre Mohamed Boughalleb
25/03/2024 | 14:20
2 min
Nafaâ Laribi révèle le contenu du post objet de la plainte contre Mohamed Boughalleb

 

L’avocat Nafaâ Laribi est intervenu, lundi 25 mars 2024, sur IFM, et révélé le contenu de la publication ayant été à l’origine des poursuites engagées contre le journaliste Mohamed Boughalleb.

Nafaâ Laribi a lu la publication, datée du 27 février, où Mohamed Boughalleb interroge « ceux qui gouvernent le pays et promettent les sommets stratosphériques… comment un ministre peut-il emmener sa secrétaire avec lui à chaque voyage… mon père disait que la corruption a des portes et cela est une nouvelle porte ». Une publication qui n’est plus accessible, le compte du journaliste ayant été désactivé après son arrestation.

« Lors de la confrontation, Mohamed Boughalleb a dit détenir plusieurs dossiers de corruption financière et de gaspillage des deniers publics, concernant plusieurs ministères et institutions publiques qu’il compte traiter et rendre publics, affirmant à la plaignante que sa publication n’a rien à avoir avec ce qui se dit sur les plateaux et qu’il ne connaissait même pas son nom avant la plainte » a-t-il ajouté.  

On rappellera que le parquet a décidé de proroger la garde à vue du journaliste Mohamed Boughalleb de 48 heures. Cette décision a été prise après son audition dans le cadre de la plainte déposée contre lui par une cadre du ministère des Affaires religieuses.

Mohamed Boughalleb a été placé, le 22 mars 2024, en garde à vue pour une durée de 48 heures. Il a été arrêté et conduit vers la caserne d'El Aouina, avant d'être auditionné par la cinquième brigade centrale de la Garde nationale en tant que suspect.

Son avocat a présenté, vendredi 22 mars 2024, un certificat médical attestant que son état de santé ne lui permettait pas de comparaître à l’Aouina, mais la brigade a rejeté le document.  L'affaire concerne une plainte déposée par une fonctionnaire.

La plaignante accuse le journaliste d'avoir utilisé sa page Facebook personnelle afin de l'insulter et de porter atteinte à son image et à sa réputation. D'après la même source, les accusations auraient été, à nouveau, portées contre elle durant une émission télévisée.

 

 

M.B.Z

 

25/03/2024 | 14:20
2 min
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Commentaires
Abidi
Santé
a posté le 31-03-2024 à 18:28
Leurs états de santé leurs permet d'insulter les gens,de dire du mal et des mensonges sur tout le monde, leurs permet d'ouvrir grandes leurs gueule et de jouer les héros mais quand ils doivent payer leurs états de santé devient fragiles , ils auraient dû penser avant de traiter les autres comme des chiffons,la loi n'exclut pas du châtiment ceux qui sont malades pour leurs crimes,donc cessez de nous jouer cette carte
bouraoui
une plaignante qui a une image et une réputation
a posté le 26-03-2024 à 12:49
surtout les intouchables des affaires religieuses mascarade
DHEJ
Monsieur l'avocat...
a posté le 25-03-2024 à 21:29
Toutes les autorités et tous les fonctionnaires publics sont
tenus de dénoncer au procureur de la République les infractions
qui sont parvenues à leur connaissance dans l'exercice de leurs
fonctions et de lui transmettre tous les renseignements , procès-
verbaux et actes y relatifs.
En aucun cas, ils ne peuvent être actionnés en dénonciation
calomnieuse ni en dommages-intérêts, en raison des avis qu'ils
sont tenus de donner par le présent article, à moins d'établir leur mauvaise foi.

Boughalleb a commis une erreur d'étaler les choses au grand public.


riri
wow
a posté le 25-03-2024 à 18:50
Wow,

C'est vraiment facile d'aller en prison en Tunisie... on dirais qu'il a volé une banque... juste un post facebook de rien du tout.. mais comment on fait pour pas mourir de honte dans ce pays?


Ma proposition: on devrait mettre tout le peuple tunisien en prison. Comme cela tout est reglé une bonne foi pour toute.
Chelbi
Triste
a posté le 25-03-2024 à 15:18
C'est clair que rien dans le post pointe vers une atteinte à l'honneur de la plaignante. Et plus encore, rien dans son contenu qui justifie l'arrestation de Boughalleb. Au pire des cas, s'il y a une diffamation, ça se règle au civil pas au criminel. Et pour rappel, je connaît quelqu'un qui a publiquement lynché un juge dans son conseil des ministres et pourtant le parquet n'a pas bougé d'un iota. Voilà comment on détruit une société: on instaure une injustice à deux vitesses.
Nephentes
Ignominie kafkaïenne
a posté le 25-03-2024 à 14:47
Pour ceux qui douteraient encore