La capitale Tunis est devenue, depuis lors, la convoitise pratiquement de toutes les couches sociales sans distinction, et son expansion est devenue faramineuses au détriment des terres agricoles des alentours de tunis connues par être les plus fertiles en Afrique du Nord.
Quelques unes de ces couches (ou catégories) sont intéressées par le recrutement dans les administrations (ministères ; sociétés étatiques) qui se sont développés dans cette pauvre capitale, tandis que d'autres recrutements sont soit interdépendants de ces administrations, ou exerçant dans le transport (marchandise, public dont les dizaines de milliers de taxis etc...) et d'autres par le commerce devenu florissant (cigarettes, friperies épiceries, légumes ainsi que le marché parallèle etc...). Donc les salaires alloués par l'État sont tous destinés à l'administration, sans productivité ni rentabilité.
Bref des emplois qui ne servent à rien pour l'économie tunisienne, sauf peut-être pour les sédentaires restés dans leurs villes qui profitent du monopole des marchés (dont les produits subventionnés par l'État) ou pour quelques agriculteurs qui arrivent à s'en sortir à bon escient. D'ailleurs ces derniers cités ont bénéficié de la quintessence du relâchement de l'État dans le développement de l'agriculture, quoique celle-ci est de même subventionné directement ou indirectement par l'État.
En somme, l'État tunisien est devenu au fil du temps une source indispensable pour le peuple tunisien, ou plutôt la source d'allaitement de ce peuple gâté et paresseux, qui prétexte qu'il n'y rien a rien à travailler dans les régions intérieures, alors qu'il bataille avec acharnement à habiter Tunis ; et refusé tout développement des dites régions justement pour avoir plus de chance d'habiter cette maudite Tunis la massacrée. .
En conclusion le temps précité et évalué à trois ou quatre décennies (d'exode rural et de concentration à Tunis) à engendré une accoutumance dans la poursuite de cette politique défaillante, laquelle politique à causé toutes les perturbations sociales, économiques et même de gouvernance, puisque avec toutes ces faiblesses stratégiques, même les plus médiocres, incultes et alléchés à savoir quelques partis (comme nahdha) sans connaissances appropriées, se sont mêlés à cette débandade et ce désordre, croyant qu'il s'agit d'un magasin (hanout) de djerbien à gérer.
Inutile de rappeler que les quinze siècles d'expansion et d'histoire élogieuse de la Tunisie, se sont éteints rien qu'en trois décennies dont surtout le dernier quinquennat.
Sahha lihom ki aabthou bina.
Et les mascarades continuent à l'avenue Habib Bourguiba de...la pauvre ville prestigieuse de Tunis.