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Borhène Bsaies : Je porterai plainte contre Lazhar Akremi pour diffamation
23/11/2017 | 21:18
2 min
Borhène Bsaies : Je porterai plainte contre Lazhar Akremi pour diffamation

Le chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes, Borhène Bsaies, a réagi ce jeudi 23 novembre 2017, sur la chaîne Attessia, sur les accusations de Lazhar Akremi. Ce dernier avait déposé, le 17 novembre courant, une plainte contre Borhène Bsaies et Chafik Jarraya à cause de « soupçons de malversations » liés à un bien mal acquis ayant servi à la création d’une école privée dans le quartier résidentiel d’Ennasr (L’Ariana). Des accusations que Borhène Bsaies qualifie de « ridicules ».

« C'est de l'impolitesse [...] et de la bassesse. Je ne me permettrais pas de commenter. Je vais d'ailleurs porter plainte pour diffamation », a-t-il dit ajoutant « ce monsieur a un problème. Il a quitté Nidaa Tounes et, par narcissime, il pensait que le parti allait s'effondrer après lui [...] il déverse toute sa colère sur moi et je paye aujour'hui le prix de mon appartenance à Nidaa Tounes ». Et d'ajouter : « Tant que je serai à Nidaa, Lazhar Akremi ne pourra réintégrer le parti. S'il devait y revenir, je partirais ».

 

Par ailleurs, Borhène Bsaies est revenu sur le document publié par Khaled Chouket sur le journal « Al Chourouk » dans lequel il évoque « le rendement négatif » du gouvernement. « Ce document n’engage que lui », a-t-il affirmé ajoutant : « L’unique chose sur laquelle on pourrait tergiverser est la précipitation avec laquelle le Docteur Chouket a publié son article » a dit M. Bsaies qui a ajouté que le document devait être présenté en interne pour être discuté. « Nous ne pouvons pas tous penser que le gouvernement a un bon rendement ! Il faut que chacun dise la vérité » a-t-il rétorqué.

 

Borhène Bsaies a aussi souligné qu’étant donné le nombre de députés de Nidaa Tounes dans l’ARP (Assemblé des Représentants du Peuple), le parti représente actuellement la colonne vertébrale du gouvernement d’union nationale. « Quoi qu’il en soit, notre point de vue à Nidaa Tounes est que le moment est mal choisi pour parler de rendement. Il faut plutôt faire en sorte que ce gouvernement réussisse dans sa mission. Le gouvernement est dans une mauvaise passe car le pays est gouverné par une réalité difficile » a-t-il encore déclaré.

Le chargé des Affaires politique au sein de Nidaa Tounes a ensuite souligné que « ce gouvernement bénéficie d’un appui politique important, ce qui n’était pas le cas pour celui de Habib Essid ».

 

S.A


23/11/2017 | 21:18
2 min
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Commentaires (10)

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ourwa
| 24-11-2017 17:40
" Qui se ressemble s'assemble", dit le proverbe; Lazhar Akremi et Borhène Bsaïes ont enfin fini par se castagner, alors qu'ils avaient, tous les deux, une histoire peu glorieuse. L'hitorique de la carrière oilitique de Lazhar Akremi ne laisse aucun doute sur sa duplicité et sur la forte suspicion qui pèsent sur ses man'uvres politiques (cf les commentaires sur l'article BN du 17/11/2017 17:40). retourneur de veste professionnel? Certainement, puisque, après avoir quitté Nidâa, il y revient...pour claquer la porte et songer à rejoindre El-badil de Jomâa... Or Borhène Bsaïes, dans l'art de louvoyer entre les écueils, et de laper à toutes les écuelles, n'est pas en reste. Est-il besoin de rappeler son brillant parcours comme nomade entre presque tous les médias actuels, comme "journaliste , en confondant ses rôles comme homme de médias et homme politique? "médias libres", dites-vous?...Mélange des genres, plutôt...C'est ainsi qu'il s'est trouvé " chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes"... Affairiste dans l'âme, il semble qu'il n'y a que ses intérêts personnels qui priment...et guident ses choix. Est-ce pour cette raison que Nidâa a fait appel à lui, après que Bsaïes avait dit que Nidâa était " parti mort"?... parti sabordé par ses cadres pour des raisons exclusivement personnelles?...
Bsaïes, toujours en manque d'arguments probants, ne trouve pas mieux, pour réagir contre les accusations de Akremi le visant que de lui attribuer le comportement de "bassesse", d'"impolitesse", de "diffamation": l'insulte envers un frère es basses man'uvres et amateur, comme lui, de retournement de veste!...
Est-il encore utile de rappeler la merveilleuse carrière de Bsaïes sous le règne de ben Ali, sa ténacité, aujourd'hui encore, de faire l'éloge de ben Ali et du RCD? A savoir que Bsaïes, du temps de ben Ali, ne cessait 'écrire des articles élogieux à la gloire de son président, tout comme Akremi, à la même époque...
Enfin, il est bon de rappeler qu'en 2013, Borhène Bsaïes dans le cadre de l'affaire Sotetel, est accusé d'usage de son statut pour l'acquisition de profits pour lui et pour des proches ainsi que pour mauvaise gestion administrative et ce, conformément à l'article 96 du code pénal.
Au mois de juin 2013, Borhane Bsaies avait été libéré contre le paiement d'une caution d'environ deux cent mille dinars. ( cf Réalités du 07/07/2017 ) Et selon le même journal, à cette même date, le procès de Bsaaîes dans cette affaire a été reportée... Jusqu'à quand? Mystère....Et comme dit Bsaîes : "« Quoi qu'il en soit, notre point de vue à Nidaa Tounes est que le moment est mal choisi pour parler de rendement." (sic) Quel rendement? Celui de la justice, ou celui de l'honnêteté et de la persévérance de dévoiler la vérité vraie?...
Enfin, qui, de Akremi ou Bsaïes, va décrocher le ponpon et de maquiller ou pervertir définitivement son passé sombre et condamnable? On attend la suite.


RIVA
| 24-11-2017 11:08
c est le peuple qui devrais porter plainte contre tous ces hommes politiques qui nous les cassent tous les jours avec leurs histoires débiles

Abel Chater
| 24-11-2017 10:40
Bien que nous ayons cet adage tunisien de science exacte:"ess-il aâlè Sahbik isstaghnèchi, amè ettabiaâ hiya, hiya" (demande à ton ami s'il s'est enrichi mais son caractère, il le garde pour toute la vie), il y a encore ceux qui attendent de cueillir du miel dans une ruche de guêpes.
J'avais suivi la Révolution roumaine minute par minute. Je fus choqué par le jugement rapide et l'exécution bestiale de leur président déchu Nicolae Ceau'escu avec sa femme Elena, en un jour de Noël (25-12-1989) par une fusillade au mur, malgré toutes leurs supplices. Par la suite, j'ai constaté que la Roumanie n'a trouvé son équilibre final, sa démocratie tant rêvée et sa stabilité politique jusqu'à avoir réussi à adhérer au sein de l'Union Européenne, qu'après cet acte "barbare", qu'on ne pourra jamais comprendre, ni accepter, ni tolérer dans notre Tunisie pacifique de culture arabe et de religion musulmane.
Vint notre Révolution du 14 janvier 2011 où tous les serpents humains de la sorte de Borhèn Bsaïes & Co. se cachèrent dans leurs trous, loin du vu et du su de l'ensemble du peuple tunisien. Une fois qu'ils avaient garanti leurs vies, ils commencèrent à faire sortir leurs têtes de serpents qu'ils avaient cachées dans les carapaces des tortues de notre propre transition démocratique. Ils commencèrent à alourdir, à retenir et à saboter notre avance démocratique de tortues inexpérimentées. Ils se sont transformés plus démocrates que nous tous et se sont emparés de tous les avantages démocratiques que leur offre notre propre Révolution, par laquelle le peuple tunisien pensait les avoir chassés à jamais. Ils sont de retour par leurs propres chaînes de télévisions et de radios, sans vouloir cesser de faire preuve de la même faillite et du même échec dont nous vivons depuis l'indépendance de la Tunisie en 1956. Sauf que cette fois-ci, ils agissent bras dessus, bras dessous avec leurs ennemis les «Khwanjias» et les «islamistes». Ceux-là mêmes, qu'ils avaient torturés et détruits pendant des décennies. Un mariage entre le loup et la brebis. Ces mêmes loups qui vont dévorer leurs victimes les brebis en forme de «barbus», pour leur coller toute leur faillite, comme ils l'avaient toujours fait depuis l'indépendance de la Tunisie. Bourguiba collait toutes ses fautes aux autres et Ben Ali disait «ghalltouni», (ils m'ont trompé).
C'est cette hypocrisie de «je t'aime, moi non plus», qui transforme le pire «Zalèm» des «Azlèms» de l'ancien régime dictatorial, ce Borhèn Bsaïes, en plus sauvage qu'il ne l'était auparavant. Une catastrophe pour notre deuxième République. Une gangrène cancéreuse pour notre transition démocratique. Un virus qui dénude notre patrie, d'une immunité difficile à réaliser en sa présence et en la présence de son lobby mafieux. Borhèn Bsaïes dont la criminalité est compilée par la vidéo et le son, ne perd aucun mot au sujet de ses multiples délits contre le peuple tunisien. Il baratine sans fin et sans foi ni loi. Un proxénète de la politique bâtarde, qui n'a honte de rien. Sa place n'est vraiment pas en liberté après tous les crimes qu'il a commis contre ce pauvre peuple tunisien des plus pacifiques de ce monde. Sa place est en Roumanie.

Citoyen
| 24-11-2017 10:29
Une mauvaise herbe qui a pris de la hauteur dans un pays dirigé par des lâches et des escrocs recyclés du RCD. De Borhène Bsaies à Med Ghariani qui plaide pour la cause de Rached El ghannouchi président.
Que le bon Dieu déverse sa colère sur cette bande de malfrats, un v'ux de pauvre citoyen qui pleure la dégradation de son pays.

Hermès
| 24-11-2017 07:33
Ce rebut ne cesse encore pas de se taire.
Ce normal puisque le peuple est toujours tolérant sinon il aurait dû disparaître dès 15 janvier 2011.!!!!!????

tunisen
| 23-11-2017 23:17
blanche neige va porter plainte
il n'y a pas de fumée sans feu

Famous Corona
| 23-11-2017 22:59
Mais rien que le fait qu'il a des intérêts en commun avec C.Jerraya le fera tomber et très bientôt!! C'est un filou en puissance, et lui et ses semblables commencent à tomber et finiront très mal!

Givago
| 23-11-2017 22:38
Tant qu'a faire portez plainte contre tous ceux qui ont ou qui vont quitter ce nid de vipères,(NIDA)

MFH
| 23-11-2017 22:21
La première réaction d'un politicien qui se fait prendre la main dans le sac est toujours la même : je vais porter plainte..et puis plus rien.

SANS LOI NI TOI NI TOIT
| 23-11-2017 22:02
Ce phénomène, il n'avait pas juré à un moment donné sur la tombe de celle qui n'a jamais existé, qu'il ne ferait jamais de la politique!

Mais franchement, ce monsieur, il a toujours eu la langue de bois en tant que chroniqueur ou ensorceleur ou (entubeur)

Bientôt en Tunisie on aura besoin d'autant de tribunaux que de prisonniers, est même des politiciens ratés.

Bon bref, il ne peut faire des choses sans rien dire, ou dire les choses sans rien faire