La Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme (LTDH), a publié, vendredi 17 mai 2024, un communiqué sous le titre "Non à la torture, non à la répression des libertés", où elle appelle à soumettre l’avocat Mehdi Zagrouba à des examens médicaux dans les plus brefs délais et « avant que ne disparaissent les traces de torture ».
La LTDH a estimé que le traitement infligé à l’avocat au centre de détention est considéré, selon la loi tunisienne, comme un crime de torture, rappelant les dispositions de l’article 25 de la Constitution qui dit que l’État protège la dignité de l’être humain et son intégrité physique et interdit la torture morale et physique, soulignant que l’infraction de torture est imprescriptible.
La ligue a appelé à l’ouverture d’une enquête à traduire les suspects en justice afin de les tenir responsables pénalement et administrativement si leur culpabilité est avérée.
Elle a réitéré son indignation devant l’assaut répété contre la Maison de l’avocat et les agressions commises à l’encontre des avocats présents et exigé du pouvoir judiciaire qu'il assume sa responsabilité et défende son indépendance, la vérité et la justice en appliquant la loi et en garantissant le respect des conditions d'un procès équitable.
M.B.Z