Le ministère des Affaires étrangères a rendu public un communiqué, dimanche 5 mai 2024, à l’issue du quinzième Sommet de l'Organisation de la Coopération islamique tenu dans la capitale gambienne Banjul avec la participation de 57 pays islamiques.
Le Sommet a publié la déclaration finale, qui comprenait de nombreux paragraphes concernant la coopération islamique dans de nombreux domaines, en particulier politique, économique et culturel, la situation des minorités musulmanes dans certains États non membres de l'OCI, en plus de la déclaration de Banjul et de la résolution sur la question palestinienne et Al-Quds Al-Charif.
Alors que la délégation tunisienne a confirmé sa position ferme et claire sur la question palestinienne et son soutien à tout ce qui est énoncé dans les documents de la conférence concernant la juste cause palestinienne, la délégation tunisienne a officiellement enregistré sa réserve aux références faites dans ces documents aux "frontières du 4 juin 1967", à la "solution à deux États" et à "Jérusalem-Est", sur la base de la position ferme de la Tunisie et de son soutien inconditionnel au peuple palestinien frère dans ses luttes pour retrouver ses droits légitimes, inaliénables et non obsolètes et de son appui pour le droit des Palestiniens à établir leur État indépendant sur l'ensemble de la Palestine, avec Al-Quds comme capitale.
Par ailleurs, le ministère note que la déclaration finale publiée par la conférence a salué la tenue de la réunion consultative entre les dirigeants des trois pays frères, la Tunisie, l'Algérie et la Libye, à Tunis le 22 avril 2024, à l'aimable invitation du président de la République, Kaïs Saïed, au cours de laquelle les chefs d’État des trois pays ont affirmé leur volonté commune d'intensifier la consultation et la coordination pour renforcer les fondements de la sécurité, de la stabilité et du développement dans toute la région et renforcer son immunité, outre l'importance d'échanger des analyses, des évaluations et des informations sur le phénomène du terrorisme, de la traite des êtres humains, de toutes sortes de drogues et de crime organisé qui menacent la sécurité et la stabilité de la région et ses intérêts.
La déclaration finale a également salué l'accueil par la Tunisie de la dixième session de l'exposition des produits halal de l'Organisation de la Coopération Islamique au cours de la période du 8 au 12 octobre 2024 et a exhorté les États membres et les institutions du secteur privé à participer activement à cette exposition.
S.H
Ce genre de revendication ( le tout ou rien ) ne connaitra jamais un etat Palestinien .
Continuons encore un siècle dans le même discours populiste et complètement à rebours de l'histoire '?'
Sa traduction visible, en gros plan, par la sauvagerie vengeresse, la surdité aux appels des institutions internationales, le mépris du "Droit international", avec le soutien des USA, horrifie les âmes sensibles, pendant qu'elle renforce l'aveuglement et la haine de tous les sionistes ou non du "Camp du Bien".
Même la CPI fait l'objet de pressions et ses personnels de menaces, rapporte le journal Le Monde.
La France "républicaine" livre des armes en catimini, à l'instar de presque tout les pays suivistes des USA, tout en entretenant un climat un climat de terreur contre toute pryse de position en faveur des palestiniens.
Sans doute la France tient-elle un rôle avancé compte tenu du lobby CRIF fort influent et de ses relais au sein même de l'appareil d'?tat.
Les réserves tunisiennes peuvent et doivent être lues à l'aune de ces éléments et bien d'autres, et si l'on veut être exact, on peut même tenir qu'il n'appartient à aucune partie de décider en lieu et place des premiers concernés, les palestiniens.
Ainsi, les décisions de l'ONU qui n'ont jamais reçu le début d'une mesure d'application par la partie incriminée, Israël, n'ont pas à être imposées à l'autre partie, victime, dépossédée, volée et martyrisée.
Donc, laissons aux Palestiniens le soin de décider de ce qui est acceptable ou non.
Voilà, de mon point de vue, ce qui doit être retenu de cette déclaration dont je salue l'intelligence et la probité.
On notera, incidemment, que les meurtres accomplis face au monde, les destructions inimaginables, les enfants tués de sang froid par les bombes américaines, françaises ou britanniques, aussi bien que par des soldats fanatisés, auront sans doute à peser sur les arbitrages futurs.
La donne a changé.
Les cartes sont rebattues.
Les gens qui ont coutume de décider pour d'autres auront la pression du monde transfiguré par le spectacle du pire.
Israël, les juifs et les non-juifs qui prennent son parti, n'auront plus cet avantage de se proclamer peuple martyr ou ses héritiers.
Ils auront par les armes, la complicité active et passive, les appels à la haine contre qui ne partage pas leurs vues, la prétention de définir l'autre antisémite affin de délégitimer l'expression de sa réprobation, son dégoût, l'horreur de voir en eux les complices d'un génocide annoncé.
Révoltant et repoussant.
Même la guerre du Vietnam n'avait en son temps réuni une si grande liste de suiveurs aux côtés des USA.
La sémantique en usage alors restait dans les limites de ce qu'il est permis de dire de l'ennemi.
Avec Israël, même le vocabulaire est victime de la folie haineuse qui autorise à nommer "animaux" ceux qui sont dans le viseur des canons, avions et fusils.....
On sait maintenant qui sont les vrais animaux.
