Le verdict est tombé hier en début de soirée, mais il va falloir attendre encore un peu avant le verdict final dans l’affaire de Samir El Wafi et dans laquelle le nom de Salim Ben Hamidène, ancien ministre des Domaines de l’Etat est cité. La justice avance. Elle avance lentement, mais elle avance sûrement et le public finira par savoir le degré d’implication de l’un et de l’autre.
Le verdict tombé hier soir parle de confrontation entre l’animateur Samir El Wafi et un certain « Slim », du ministère des Domaines de l’Etat. Ce « Slim » était celui qui devait « faciliter » la résolution du dossier de l’homme d’affaires Hamadi Touil. Samir El Wafi n’aurait été qu’un intermédiaire quand il a demandé des centaines de milliers de dinars à l’épouse et la fille de M. Touil.
Au cours de l’instruction, il a déjà été établi que l’ancien ministre a reçu, en 2012, l’épouse de l’homme d’affaires dans son bureau, sans que cette rencontre ne soit inscrite dans le registre de rendez-vous de son secrétariat. Il a déjà été établi, également, que l’épouse en question a vu une de ses entreprises confisquée et ce dans la même période où elle a rencontré l’ancien ministre. Il a déjà été établi que le ministère a ordonné un audit sur l’une des entreprises confisquées de Hamadi Touil et le résultat de cet audit, trompeur en partie, a fuité sur les réseaux sociaux en 2012 et en 2015 au moment du déclenchement de l’affaire Wafi. Sans parler que la même période a vu des campagnes de dénigrement contre M. Touil lancées par l’animateur.
Samir El Wafi a bien parlé de « Salim » au cours de sa rencontre avec l’épouse de Hamadi Touil durant laquelle il a été question d’argent et de centaines de milliers de dinars. Devant le juge, il dit que l’ancien ministre n’est pas impliqué. Le juge voudrait bien le croire, mais il veut aussi savoir de quel « Salim » il s’agit. Le parquet l’appuie.
Chic, il n’y en a pas plusieurs, il n’y en a que deux au cabinet de l’ancien ministre. Le premier des deux, Salim K., est convoqué par la justice et aura à confronter l’animateur. Si c’est lui qui est derrière l’opération de tentative de « racket » (et la tentative n’est pas encore établie), il ira accompagner Samir El Wafi au cachot. Et si ce n’est pas Salim K ? Il n’en reste qu’un. Et s’il n’en reste qu’un, ce sera celui-là. Il viendra au dernier épisode de ce feuilleton, il affrontera la justice et aura à confronter Samir El Wafi. Face au tribunal, il sera dans une impasse et devra obligatoirement dire la vérité et dénoncer de quel « Salim » il s’agit. Mais peu importe ses aveux, le juge avance lentement et surement et finira par savoir tout seul de quel « Salim » s’agit-il. Est-ce un simple membre de cabinet qui « rackette » les hommes d’affaires ou est-ce un ministre aveuglé par la haine de tout ce qui appartient à l’ancien régime ? Le suspense est à son comble.
Tout le monde connait la réponse, mais une réponse assortie de preuves irréfutables est encore plus imposante. Surtout, elle empêchera par la suite toute surenchère en matière de probité.
M.G.
Commentaires (14)
Commenternon à l'impunité
Il faut sauver la Tunisie
Les voleurs volent,
Les tricheurs trichent,
Hommes gentlemans
Et porteurs de barbiches..!
Le peuple en a ras-l-bol..
Messieurs,
Le Président,
Le Chef du gouvernement,
Les Députés du parlement..
Il est temps
maintenant..
de prendre
les grandes décisions..!
d'en finir..
ou de partir..!
un CPRISTE à genoux
on ne le répète jamais asser:innama amwaloukoum wa abnaoukoum fitnatoun
@Moi: Moi aussi je veux qu'ils soient pénalement responsable
Tu connais un texte juridique qui s'applique aux membres du gouvernement???
Alors faut le partager avec le public, à défaut je t'invite, moi, de lire l'article 288 et 289 du C.P.P et demander conseils aux vrais juristes!
Vive la dictature...
Néo_mafia
gourmandise de manger dans la casserole
des khowangia
il faut payer l'ardoise de la gourmandise
a l'a justice.
Responsable
Les faits que le ministère public veut reprocher à S.B.H
BCE lui aussi en sait des choses, tu te rappelles alors qu'il était CHEF DU GOUVERNEMENT, il l'a évoqué lors du discours dans lequel il a traité quelques agents de l'ordre de singe...
Aucun texte juridique ne responsabilise pénalement les M.G, d'ailleurs, il n'est pas étonnant que le clowns de l'ANC ont fait sauter le chapitre de la HAUTE COUR qui elle RESPONSABILISAIT les M.G!
faute de français
BN: Merci d'avoir attiré notre attention.