Le détenu dans le cadre de l’affaire de complot contre la sûreté de l’État depuis février 2023, Jaouhar Ben Mbarek, a entamé, depuis deux jours, une grève sauvage de la faim.
L’avocate et membre du comité de défense des détenus politiques, Dalila Ben Mbarek Msaddek, a annoncé, dans un post publié jeudi 25 avril 2024, que ses avocats n’ont pas pu bénéficier d’une autorisation de visite et n’ont pas pu le rencontrer.
Pour rappel, la liste des détenus comporte les noms de Khayam Turki, Ridha Belhaj, Ghazi Chaouachi, Jaouhar Ben Mbarek, Issam Chebbi, Abdelhamid Jelassi et Kamel Letaïef. Ils ont été emprisonnés à la suite de mandats de dépôt émis le 25 février 2023. La liste des accusés comprend, également, Lazhar Akremi et Chaïma Issa. Ces derniers ont été arrêtés dans le cadre de la même affaire puis laissés en liberté à la date du 13 juillet 2023.
Malgré l’expiration des délais de la détention provisoire, aucun détenu n’a encore été libéré.
M.B.Z
Bref, tout ce qu'il y a de moche
" était « un levier du mouvement Ennahdha » et les « Citoyens contre le coup d'?tat » d'être « un paravent » pour ce parti." sic et pour cause, cet individu n'avait-il pas annoncé " avoir été nommé conseiller au sein du cabinet du chef du gouvernement Elyes Fakhfakh. " en 2020, ce Fakhfakh, politicien et corrompu en même temps , qui fût déposé par celui-là même qui l'avait nommé à la Kasbah.. Donc on voit bien que Jawhar ben Mbarek a toujours excellé dans l'art de naviguer das les eaux troubles de la politique. Néanmoins, nous ne dénonçons en ce qui le concerne, comme en ce qui concerne ses co-détenus du front du salut et des journalistes et autres hommes d'affaires, qu'une chose et une seule : le maintien de leur détention au delà des délais légaux relatifs à la détention préventive et l'absence de tout signe de la part de l'Etat et de la Justice fixant une date précise de procès afin de les juger de ce qu'on les accuse...La Justice tunisienne est-elle libre et indépendante ? Nullement, car KS a nnoncé que les juges ne sont que des fonctionnaires de l'Etat, c-à-d clairement du pouvoir exécutif et un fonctionnaire doit obéissance à son chef suprême... C'est ainsi qu'une plante, bénifique en théorie, n'exhale pas du poison à cause du seul atmosphère qu'elle respire, mais elle peut renforcer cette pathologie qui l'affecte via un nouveau terreau dans lequel on l'a replantée.. Quand les macrostructures contaminent les microstructures à un point de non retour, il semblerait que la guérison de l'Ensemble ( macro et micro structures) aurait encore de " beaux jours" devant elle...En somme, il est légitime de rappeler à KS Montesquieu, qu'il a cité (?), que ce Montesquieu avait écrit : " Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice"