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Jaouhar Ben Mbarek empêché d’assister à son audience devant la cour d’appel
03/05/2024 | 10:43
2 min
Jaouhar Ben Mbarek empêché d’assister à son audience devant la cour d’appel

 

L’avocate et membre du comité de défense dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État, Dalila Ben Mbarek Msaddek, a indiqué, vendredi 3 mai 2024, que Jaouhar Ben Mbarek, qui devait comparaitre ce matin devant la chambre correctionnelle de la cour d'appel de Tunis, n’a finalement pas été sorti de prison.

Alors qu’il devait comparaitre en liberté et qu’il aurait affirmé à ses avocats qu’il ne raterait son audience pour aucun motif, Jaouhar Ben Mbarek a été empêché de quitter la prison, sans que la raison de son absence ne soit communiquée à sa défense.

Il devait, rappelons-le, comparaitre dans le cadre de l’appel déposé contre la peine de six mois de prison dont il a écopé à la suite d’une plainte déposée par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).

 

Pour rappel, Jaouhar Ben Mbarek fait partie des détenus pour complot. La liste comporte également les noms de Khayam Turki, Ridha Belhaj, Ghazi Chaouachi, Issam Chebbi, Abdelhamid Jelassi et Kamel Letaïef. Ils ont été emprisonnés à la suite de mandats de dépôt émis le 25 février 2023. La liste des accusés comprend, également, Lazhar Akremi et Chayma Issa. Ces derniers ont été arrêtés dans le cadre de la même affaire puis laissés en liberté à la date du 13 juillet 2023.

La période de détention devait prendre fin entre les 18 et 19 avril 2024. Néanmoins, aucune décision de libération n'a été annoncée par les autorités tunisiennes. Parallèlement à cela, le document relayant l'instruction a fuité et a fait l'objet de beaucoup de critiques, et même de railleries.

En guise de protestation contre sa détention, Jaouhar Ben Mbarek a entamé une grève de la faim sauvage depuis plusieurs jours. Il a décidé de se priver d'eau et de nourriture. Le secrétaire général d'Al Jomhouri et détenu dans la même affaire, Issam Chebbi a décidé d'entamer, lui aussi, une grève de la faim. Quelques jours après, et à la date du 29 avril, les autres détenus ont rejoint cette grève de la faim.

 

M.B.Z

 

03/05/2024 | 10:43
2 min
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Commentaires
Klem ellil
Cette Dalila
a posté le 03-05-2024 à 17:38
Bof ! Elle n'est pas à une calomnie près ! Les affabulations ça la connait bien...
Patriote
Dommage
a posté le 03-05-2024 à 16:54
Je trouve que monsieur ben Mbarek est très mal défendu d abord les manières de sa s'?ur cette arrogance cette vulgarité et cette agressivité de bas de gamme sans vraiment défendre le fond , dommage pour lui il faut défendre sérieusement son dossier et sortir de ce cercle de menace et de cette subjectivité elle n est pas entrain de le servir il a intérêt à se faire défendre par d autres avocats plus sérieux . Il y'a beaucoup de théâtralisme une fois elle fait la grève de la faim qu elle tient qq heure une fois elle fait des réactions hystériques c est pas sérieux tout ça
Citoyen_H
ATTENTION à CE QUE VOUS DITES
a posté le à 15:43
C'est une descendante directe du plus grand moujéhid que l'humanité connut, depuis Adam et Eve.
Vous allez vous mettre le CPI, Interpol et les plus grandes agences de renseignements sur le dos.
Je comprends que tout ce cinéma vous met hors de vous, tout comme moi, la prudence doit être de rigueur, même si les méthodes utilisées par la personne en question, découle du grand t'gou3irisme.


Houcine
Adresse au pays.
a posté le 03-05-2024 à 12:38
L'assemblage, et cela n'a rien de péjoratif, que tend à incarner le fameux Front de Salut visé plusieurs objectifs à la fois.
Le premier, et transparent, celui de s'opposer frontalement au 25/7 et tout ce qui en émane en même temps que tous ceux qui le font vivre et/ou le soutiennent.
Donc, à Kais Saied, en tout premier lieu, voilà qui expliquerait le choix de monsieur Nejib Chebbi pour en prendre la tête et le présider.
Deuxième, et il est compris dans le packaging, celui de redorer l'image de Ennahdha et l'islamisme, en général, souillée si fortement que nul islamiste n'a plus la moindre chance d'offrir une alternative ou de rassembler.
Enfin, et avec le soutien de gens très intéressés, nombre de relais étaient disponibles pour le dispositif imaginé, et c'est l'objectif final, présenter au pays une alternative crédible, ce qui ajoute à mon argument justifiant la nomination de monsieur Chebbi à la tête de la machine.
Jusqu'ici, et sous réserve de coups possibles encore dans les tiroirs, rien ne vient attester que cette stratégie ait permis d'atteindre son but.
Chebbi reste sans grand crédit, et peut-être par son alliance avec Ghannouchi et sa suite aura-t-il entamé le peu dont il disposait, pour rivaliser avec son rival de Carthage.
Les divers personnages, et non comme on les désigne personnalités, restent pris dans les mailles des filets sans parvenir le moins du monde à retourner la tendance et faire lever les foules en'leur faveur.
Ils auront usé de tout stratagème, nous jouant sur tous les modes l'injustice et la dictature, interpellant leurs amis et sponsors de partout, jusqu'à imaginer une intervention de l'ONU enferrée dans ses limites qui ne tiennent qu'à la décision de ses maîtres et financeurs que chacun connaît.
'?videmment, les relais locaux ne manquent pas qui tablent sur un éventuel retour sur investissement lorsque le jour viendra, le grand jour où l'on jaugera Kais Saied et ses comparses,au.moins c'est ce qui s'écrit en filigrane, qui se dit ouvertement, et il n'est pas jusqu'aux menaces ouvertes adressées à qui l'on sait ouvertement alors qu'on nous dit être en dictature.
Ainsi donc, nous aurons vécu la saison de la vengeance organisée par les islamistes dont les effets et suites se mesurent en morts, en gabegies et en affaissement de l'esprit public.
Et l'on nous promet encore une petite reprise, version nouvelle où Ennahdha ne serait plus le chef d'orchestre visible et revendiqué.
Petite incidente, tout cet aréopage qui ne cesse de se proclamer en figure de rétablissement de la démocratie est composé de prétendants bourgeois qui auront brille par leur absence d'intérêt pour le sort du petit peuple puisqu'on sait et on le voit, ils sont, ils ont vécu tout cette décennie, en seule compagnie de ces parvenus, désignés chameliers par ironie, et qui roulent carrosse pour certains tandis d'autres croient préparer un futur qu'ils ont condamné avant d'être à leur tour condamnés ...par l'Histoire.
Dans toute cette farce, notre petit professeur, assistant ou en titre, n'est qu'une marionnette de peu de talent et encore moins d'envergure.
Il lui serait fortement recommandé de s'épargner sur le témoignage avéré du sort réservé aux "frères" que les cheikh ont oublies.......
Il.ne sera pas fait grand cas de son sort même si le destin rebascule.

The Mirror
La mauvaise plaidoirie
a posté le 03-05-2024 à 11:08
Deux petites remarques et je m'en vais. Je le fais parce que ce Jawher me fait de la peine, il a été démoli par la machine Ghannouchi. Voici donc ma contribution:

- ce n'est pas avec une telle photo d'arrogance, de défi et de nonchalance, que l'on va convaincre la Cour de l'innocence de Jawher Ben Mbarek
- ce n'est pas non plus avec une histoire à dormir debout, que vient de raconter l'avocate, sur l'empêchement de Jawher Ben Mbarek à aller assister à sa propre audience, que l'on va innocenter Jawher Ben Mbarek.

Non, on ne rigole pas avec la Justice. Il faut arrêter avec le déni et défendre ce prisonnier avec responsabilité, sérieux et professionnalisme.