Quelque 200 à 300 personnes ont manifesté hier soir dans la ville de Msaken pour protester contre le limogeage de l’imam Béchir Ben Hassen. Les manifestants ont marché dans la ville pour s’arrêter ensuite devant le siège de la délégation. Ils estiment que la décision du ministre des Affaires religieuses, Othman Battikh, est politique et, pour beaucoup de manifestants, le gouvernement et les lobbys qui se cachent derrière, on cherche à frapper l’islam.
Plusieurs pages d’imams radicaux, dont celle de Ridha Jaouadi de Sfax, et de personnalités politiques proches d’Ennahdha, dont celle de Radwan Masmoudi, ont estimé que la décision est injuste et que le gouvernement se doit de s’expliquer en donnant des arguments convaincants et en rapport avec la lutte contre le terrorisme.
Vérification faite, le limogeage de Béchir Ben Hassen a été décidé par l’ancien ministre des Affaires religieuses, Noureddine Khadmi, réputé lui-même être un imam extrémiste. C’était sous la troïka et la décision a été prise le 1er juin 2013. A l’époque, Ben Hassen avait à peine sept mois d’exercice à la tête de l’imamat de la mosquée de Msaken, puisqu’il a été nommé le 28 novembre 2012.
Les raisons du limogeage, telles que mentionnées par Noureddine Khadmi, était « absence de l’intéressé de son poste ».
Quant aux raisons de cette absence, elle est de notoriété publique puisque le bonhomme était en prison.
On rappelle en effet qu’il a été arrêté le 28 mai 2013 à l’aéroport de Casablanca, suite à l’émission d’un mandat d’arrêt international. Il a été extradé ensuite vers la France où il a purgé une peine de prison pour avoir kidnappé ses propres enfants à leur mère (de nationalité française) et les avoir empêché de regagner la France. Il est rentré en Tunisie en février 2014 où il a pu regagner en toute illégalité son poste d’imam à Msaken, sans qu’il n’y ait aucune décision du ministère de tutelle.
En parallèle de ses activités d’imam, Béchir Ben Hassen a également été voyagiste (à travers une antenne française) et organisait des pèlerinages vers la Mecque.
Le tout en parallèle de ses activités politiques. Il a été très proche du mouvement Ennahdha et a fait une campagne hostile et mensongère contre Nidaa Tounes et Béji Caïd Essebsi, en avertissant les fidèles que s’ils votent pour eux, c’en sera fini de l’islam en Tunisie. Durant la présidentielle, il a été très actif dans la campagne de Moncef Marzouki et il lui est même arrivé de partager une tribune de campagne de Msaken pour appeler les citoyens à voter pour lui.
R.B.H.
Commentaires (14)
CommenterArticle bidon et fallacieux
PROFIL NON ADEQUAT AU POSTE !
Comment peut-on laisser quelqu'un de cet acabit , haranguer les foules et transmettre et interpréter la religion à sa sauce , avec un passé pareil !
Comment peut-on recruter des gens pareils sans se soucier de " leurs casiers judiciaires " ?
C'est une faute doublé d'un crime !
Là aussi , le ministère devrait faire le ménage à grande eau , et reprendre en main ce secteur , sensible , car n'importe quel charlatan peut manipuler et formater les esprits de n'importe quel auditoire !
La religion a besoin de gens propres , sages et paisibles et non pas de délinquants et d'extrémistes !
IL FAUT CHASSER LES IMPOSTEURS
Si lui est Imam, alors moi je suis pape!
Il est temps d'interdire le prêche à ses imposteurs.
DEHORS LES CHARLATANS
200 a 300 personnes
Reste a espéré que les forces de l ordre garde précieusement leur trace 24h/24, ce sont des terroristes dormants
Crapule ce Benhassen
Arrêtez de lui faire de la Pub
et ils finiront par ne plus être tristement célèbres.