Les partis progressistes ont condamné, dans un communiqué conjoint publié lundi 20 mai 2024, la récente vague d’arrestations qui a ciblé des journalistes, des avocats et des activistes.
Les signataires ont également dénoncé les assauts menés à deux reprises par les forces de sécurité contre la Maison de l’avocat et estimé qu’un tel comportement démontre que le pouvoir en place opère désormais dans un champ étroit où il se limite à des solutions sécuritaires et fondées sur l’intimidation et le harcèlement.
« Le retour de la torture contre les opposants indique la profondeur de la crise politique que traverse le pouvoir et les atrocités commises contre Mehdi Zagrouba prouvent que le pouvoir renoue avec la violence contre ses opposants et ses détracteurs » soulignent les signataires.
Ils ont appelé, en outre, à la libération des détenus politiques et à l’annulation du décret 54, se disant prêts à coordonner avec toutes les forces progressistes et démocrates du pays pour œuvrer à sortir le pays du « gouffre » dans lequel l’a poussé le 25-juillet.
Pour rappel, la liste des détenus pour complot comporte les noms de Khayam Turki, Ridha Belhaj, Ghazi Chaouachi, Jaouhar Ben Mbarek, Issam Chebbi, Abdelhamid Jelassi et Kamel Letaïef. Ils ont été emprisonnés à la suite de mandats de dépôt émis le 25 février 2023. La liste des accusés comprend, également, Lazhar Akremi et Chayma Issa. Ces derniers ont été arrêtés dans le cadre de la même affaire puis laissés en liberté à la date du 13 juillet 2023.
La période de détention devait prendre fin entre les 18 et 19 avril 2024. Néanmoins, aucune décision de libération n'a été annoncée par les autorités tunisiennes. Parallèlement à cela, le document relayant l'instruction a fuité et a fait l'objet de beaucoup de critiques, et même de railleries. En guise de protestation contre sa détention, Jaouhar Ben Mbarek a entamé une grève de la faim sauvage depuis plusieurs jours. Il a décidé de se priver d'eau et de nourriture. Le secrétaire général d'Al Jomhouri et détenu dans la même affaire, Issam Chebbi a décidé d'entamer, lui aussi, une grève de la faim. Quelques jours après, et à la date du 29 avril, les autres détenus ont rejoint cette grève de la faim.
Les signataires sont Attayar, Al Qotb, Al Joumhouri, le Parti socialiste, le Parti des travailleurs, Ettakattol, Afek Tounes et Al Massar.
M.B.Z
- 245 partis politiques
- 24000 associations
- 2 syndicats nationaux
- des dizaines de chaînes de télévision, dont seulement 2 qui font du Service public
- des dizaines de stations radio qui sont à 99% privées
- la femme est libre et est épanouie quant à sa tenue vestimentaire: foulard ou pas foulard, c'est kifkif aux yeux de la loi.
Cela dit, la Tunisie est aussi un pays de droit, où prime la Justice. Lorsqu'un citoyen commet un crime ou un délit, aussi bien par le geste que par la parole, il doit passer devant la Justice. La vie en société est ainsi faite, partout, dans tous les pays, et depuis l'antiquité.
Je termine par un remarque:
Aucun avocat tunisien n'a été arrêté pour ses activités professionnelles d'avocat. Certains avocats changent de casquette pour faire le journaliste. Ils libres de le faire, mais, Lorsqu'ils dérapèrent en tant que « journaliste », ils remettent immédiatement la casquette d'avocat pour crier au scandale. Cela ne marche pas. Ces gens n'assument pas leurs gestes et leurs paroles, et la Justice est là pour les juger en tant que citoyens.
Ce ne sont que des lâches, rien que des lâches !!!!!!!!