L’Association tunisienne des Femmes démocrates (ATFD), a publié, lundi 22 avril 2024, un communiqué dénonçant les accusations prononcées à l’encontre de son ancienne présidente, Bochra Belhaj Hmida, citée dans le cadre de l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État.
L’ATFD, commentant le rapport de clôture de l’enquête, a estimé qu’il est devenu clair que le pouvoir judiciaire bafoue les normes minimales d'indépendance, outre la manipulation flagrante des procédures et des règles les plus simples d'un procès équitable. « Le pouvoir politique, qui a mis la main sur le pouvoir judiciaire n'a même pas pris la peine de fournir la moindre preuve réelle ou juridique contre Bochra Belhaj Hmida ou les autres personnes citées dans le dossier », a relevé l'ATFD.
L’association a souligné que les accusations ont seulement été fondées sur le fait que Bochra Belhaj Hmida a reçu une décoration française, dont ont bénéficié des centaines de Tunisiens avant elle, ajoutant que le parcours militant de l’activiste et défenseure des droits de l’Homme lui a valu d’être décorée à maintes reprises en Tunisie et à l’étranger.
L’ATFD a exprimé son soutien inconditionnel à son ancienne présidente appelant à mettre fin aux accusations infondées qui la visent ainsi que les opposants politiques.
On rappellera que le juge d’instruction a décidé de clôturer l’instruction dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État et de transmettre l’affaire à la chambre criminelle près le tribunal de première instance de Tunis. Khayam Turki, Ridha Belhaj, Ghazi Chaouachi, Jaouhar Ben Mbarek, Issam Chebbi et Abdelhamid Jelassi sont toujours détenus en prison.
M.B.Z
!!!!!
On attend toujours.............
Du pipeau à tire-larigot.
Entre autres, on attend toujours les rapports des millions de commissions s'étant passés sous l'ère de Marzouguiki jusqu'au 25 juillet béni, l'an de grace 2021 !!!!
il faut reconnaître que ça existe dans toutes les pseudos démocratie mais en Tunisie il n'y a pas photo
Je n'ai ni l'envie, ni la latitude pour défendre le Pouvoir, mais, le citoyen que je suis, ne peux accepter que l'on confonde sur la place publique, le Pouvoir et la Justice ; le président de la République et la Justice.
Le Palais de Carthage a toujours refusé d'intervenir dans les affaires du Palais de Justice, bien que plusieurs familles de prisonniers lui ont demandé de le faire.
- Non ATFD, on ne met pas une personne en prison, uniquement parce qu'elle a été décorée par la France,
- Non ATFD, vous n'avez pas le droit d'harceler la Justice, lorsqu'elle fait un travail qui ne vous plait pas.
Avec son communiqué non fondé, l'ATFD ne cherche pas à innocenter Bochra Belhaj Hmida, bien au contraire, il l'enfonce encore davantage avec des contre-vérités. Le communiqué vise fondamentalement le Président Saïd, un président qui qui reste l'unique espoir aux tunisiens, en dépit de la situation bien critique du pays, en ce moment.
ki sidou ki jouadou
La justice tunisienne, du moins telle qu'on la voit emprisonner les accusés dans l'affaire dite du complot contre la sécurité de l'?tat, est lamentable.