La présidente du parti destourien libre (PDL), Abir Moussi a adressé une lettre, mardi 14 mai 2024, depuis sa prison à travers son comité de défense.
Dans sa lettre, Abir Moussi indique : « En ce même jour de l'année 1998, les résultats définitifs du concours du barreau ont été publiés. La liste des lauréats a été affichée dans le hall de la Faculté de Droit, de Sciences politiques et sociales de Tunis, et j'ai remporté la première place au niveau national.
Mon rêve d'enfance s'est réalisé et je suis devenue avocate. Ma carrière a débuté, mes intérêts ont évolué progressivement, mon expérience s'est enrichie au fil des ans, et j'ai conclu que la plus noble cause qu'un avocat puisse défendre est celle de la patrie. La mission la plus noble que je remplis en tant qu'avocate est de proclamer la vérité dans un monde de mensonges. J'ai revêtu la robe noire pour défendre mon parti en 2011, plaidant aux côtés de mes collègues pour combattre l'obscurantisme, les organisations terroristes, défendre l'État civil et présenter de nombreuses affaires devant tous les tribunaux pour arrêter les voies illégales.
Aujourd'hui, je suis détenue arbitrairement, punie pour mes positions et pour avoir éclairé le peuple et mis à nu les systèmes de gouvernance successifs qui ont détruit le pays et nous ont menés à cette situation catastrophique. Les arrestations arbitraires, la répression, les tentatives de m'enterrer vivante, et les efforts effrénés pour s'approprier les fruits de mes efforts et de mes sacrifices ne serviront à rien. Seule la vérité prévaudra, la justice triomphera et la fausseté sera anéantie, quelle que soit la durée ».
Pour rappel, Abir Moussi a été interpellée devant le bureau d’ordre du palais de Carthage à la date du 3 octobre 2023. Elle s’y était rendue afin de déposer une demande de recours administratif. Des policiers se sont rendus sur les lieux. Ils ont embarqué Abir Moussi et confisqué les téléphones des personnes présentes. Deux jours plus tard (jeudi 5 octobre 2023), un mandat de dépôt a été émis à l’encontre de la présidente du PDL. Elle est accusée, dans le cadre de cette affaire, d’attentat contre la sûreté intérieure de l’État.
Le juge d'instruction du 10e bureau du Tribunal de première instance de Tunis a aussi émis le 1er février un nouveau mandat de dépôt contre la présidente du Parti destourien libre. Ce mandat de dépôt a été émis suite à une plainte déposée par l’Isie en vertu du décret-loi 54. Le 21 février 2024, le juge d’instruction a émis un nouveau mandat contre elle, à la suite d’une plainte déposée par l’Isie conformément aux dispositions de l’article 24 du décret 54.
S.H
Tahya Tounes.
Ils n'arrivent pas a comprendre.... Ils veulent nous ramener encore et encore en arrière.
Nous on veut avancer. Mais quel alternative pour le pays!!!!?
C'est vraiment l'impasse......
Aviez vous sentie la cherté de la la liberté en dehors des barreaux ?
'? votre tour de sentir le malheur, lorsque vous et vôtre défunt fromage président avaient le plaisir de mettre des citoyens innocents aux prisons !!
'? chacun son tour..
Monsieur se venge pour avoir été gouverné par mieux que lui. Aujourd'hui qu'il est gouverné par des "comme lui", le pays lui ressemble. Il le contemple depuis l'étranger et procure des leçons de "dignité", comme tous les tunisiens. Le point commun de ces derniers est la haine qu'ils vouent à leur pays.
Avoue que l'on croirait presque que je te connais en personne. Détrompe-toi, je ne te connais pas, mais tu ressembles à s'y méprendre à tous les tunisiens. Alors, il n'y a pas de miracle!
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya,
Résistant,
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.