blanchit par leila et imed trabelssi.
des bananes pulverisés avec un gaz
toxique pour resister.
Chafik Jarraya, homme d’affaires de son état et lobbyiste controversé, a juré ses grands dieux de ne plus se taire et de dénoncer les « grandes gueules ». Amateur de prises de bec, n’étant pas spécialement connu pour garder sa langue dans sa poche –on n’oubliera pas certaines de ses élégantes tirades - il est déterminé à en découdre.
Par grande gueule, il qualifie ainsi le secrétaire général d’Al Joumhouri, Issam Chebbi, désormais dans sa ligne de mire. Blanchiment des corrompus, magouilles impliquant des ministres et le chef du gouvernement, il n’en fallait pas moins pour lancer la polémique.
« Il ne faut jamais lancer de pierres aux autres quand on habite une maison de verre », dixit Chafik Jarraya. Intitulant ainsi son article où il s’attaque avec virulence à Issam Chebbi, le ton est donné. Le lobbyiste ne mâche pas ses mots et semble avoir des tonnes d’informations à dévoiler. Ce qui a motivé son geste, c’est la campagne de dénigrement que le SG d’Al Joumhouri mènerait contre lui pour inciter des grosses pointures à le jeter en prison. Très remonté contre la cabale le visant, Chafik Jarraya déballe « les dossiers », de celui qui se prétend être au-dessus de tout soupçon. Il déplore également que Chebbi, se soit attaqué à son grand ami et président du bloc Nidaa Tounes, Sofiène Toubel, tentant de le discréditer et de l’isoler politiquement…
« La gratitude est la vertu des grands hommes », a-t-il lancé à son détracteur, l’invitant à faire preuve de reconnaissance. Il tente de lui rafraîchir la mémoire, rappelant comment il lui a organisé en 2011, un grand meeting à Sfax, lorsque le pays était en état d’urgence et alors que la situation sécuritaire ne permettait pas aux partis de tenir des rassemblements d’une telle ampleur. « J’ai tout supervisé en personne après l’insistance de dirigeants d’Al Joumhouri à l’instar de Ahmed Néjib Chebbi et Mongi Ellouze. J’ai tout mis en œuvre pour que l’événement réussisse ». Et d’affirmer que la plupart des présents dans les gradins (9.500 personnes) étaient ses voisins ou ses salariés et seulement 30 appartenant au parti.
Le déballage se poursuit alors que Jarraya aborde le volet financement de la campagne électorale. Pour que « cessent les mensonges effrontés de Issam », il lui rappelle les milliards dépensés par des bailleurs de fonds « figures de l’ancien régime, dont l’implication a été prouvée dans des affaires de corruption ». Figures qui ont lâché le PDP (ex-Joumhouri) quand ils se sont aperçus qu’il est le parti des « losers »…
Chafik Jarraya n’a pas été tendre avec Issam Chebbi qui, selon lui, « mange avec le loup et pleure avec le berger ». Le lobbyiste relève les deux poids deux mesures, d’Al Joumhouri en ce qui concerne la réconciliation.
Le parti s’est récemment inscrit en tête de file des organisations qui contestent l’initiative du président de la République relative à la réconciliation économique. Issam Chebbi crie haut et fort que ce projet de loi est en contradiction avec les dispositions de la constitution et qu’il légitime l’impunité. Aux côtés, du collectif « Manich Msemeh » et d’autres entités comme l’ancienne Ligue de la protection de la Révolution, Al Joumhouri a manifesté à Tunis pour que ce projet soit retiré.
Ce que lui reproche Chafik Jarraya, c’est sa contradiction et l’inconstance de ses positions : « On constate qu’il surfe sur cette vague alors que lui-même et son parti ont été les premiers à se réconcilier avec les corrompus ! ». Le lobbyiste suggère de vérifier ses dires sur le moteur de recherche Google, où l’on trouvera de nombreuses déclarations des compères de Chebbi défendant la réconciliation économique et les bailleurs de fonds du parti durant la campagne électorale de 2011.
Contradiction qui est d’autant plus avérée qu’Al Joumhouri fait effectivement partie du gouvernement qui défend ce même projet de loi. Le porte-parole du gouvernement n’étant autre que Iyed Dahmani. Autrement dit, un pied dans l’opposition et un autre dans le pouvoir !
Chafik Jarraya affirmer connaitre avec certitude les personnes qui poussent Issam Chebbi à le dénigrer et dit qu'il n’a pas l’intention de le cacher : « Ceux qui font ou qui faisaient partie d’Al Joumhouri ». Il nommera, bien évidemment, Iyed Dahmani, mais également Mehdi Ben Gharbia et le chef du gouvernement Youssef Chahed. « Tu participes à la manifestation « je ne pardonnerai pas » alors que tu as déjà pardonné depuis belle lurette et que tu as accepté que des corrompus financent ta campagne électorale », lui a-t-il lancé.
Le secrétaire général d’Al Joumhouri a en premier lieu refusé de répondre, arguant que la lutte contre la corruption est une bataille qui n’arrange pas Jarraya. Il s’est toutefois trouvé dans l’obligation de démentir le fait que l’homme d’affaires ait financé son parti : « Ses accusations sont vides et ni Ahmed Néjib Chebbi ni Al Jomhouri n’ont reçu un dinar de sa part ! »…
Alors que Chafik Jarraya promet de démasquer les opportunistes et les grandes gueules, de déballer les dessous de la collusion entre classe politique et réseaux de corruption, l’opinion publique s’étonne de le retrouver dans ce rôle. Lui qui a défié le gouvernement, assurant qu’il ne pouvait pas mettre fin à la corruption dans le pays.
Chafik Jarraya, homme d’affaires de son état et lobbyiste controversé, a juré ses grands dieux de ne plus se taire et de dénoncer les « grandes gueules ». Amateur de prises de bec, n’étant pas spécialement connu pour garder sa langue dans sa poche –on n’oubliera pas certaines de ses élégantes tirades - il est déterminé à en découdre.
Par grande gueule, il qualifie ainsi le secrétaire général d’Al Joumhouri, Issam Chebbi, désormais dans sa ligne de mire. Blanchiment des corrompus, magouilles impliquant des ministres et le chef du gouvernement, il n’en fallait pas moins pour lancer la polémique.
« Il ne faut jamais lancer de pierres aux autres quand on habite une maison de verre », dixit Chafik Jarraya. Intitulant ainsi son article où il s’attaque avec virulence à Issam Chebbi, le ton est donné. Le lobbyiste ne mâche pas ses mots et semble avoir des tonnes d’informations à dévoiler. Ce qui a motivé son geste, c’est la campagne de dénigrement que le SG d’Al Joumhouri mènerait contre lui pour inciter des grosses pointures à le jeter en prison. Très remonté contre la cabale le visant, Chafik Jarraya déballe « les dossiers », de celui qui se prétend être au-dessus de tout soupçon. Il déplore également que Chebbi, se soit attaqué à son grand ami et président du bloc Nidaa Tounes, Sofiène Toubel, tentant de le discréditer et de l’isoler politiquement…
« La gratitude est la vertu des grands hommes », a-t-il lancé à son détracteur, l’invitant à faire preuve de reconnaissance. Il tente de lui rafraîchir la mémoire, rappelant comment il lui a organisé en 2011, un grand meeting à Sfax, lorsque le pays était en état d’urgence et alors que la situation sécuritaire ne permettait pas aux partis de tenir des rassemblements d’une telle ampleur. « J’ai tout supervisé en personne après l’insistance de dirigeants d’Al Joumhouri à l’instar de Ahmed Néjib Chebbi et Mongi Ellouze. J’ai tout mis en œuvre pour que l’événement réussisse ». Et d’affirmer que la plupart des présents dans les gradins (9.500 personnes) étaient ses voisins ou ses salariés et seulement 30 appartenant au parti.
Le déballage se poursuit alors que Jarraya aborde le volet financement de la campagne électorale. Pour que « cessent les mensonges effrontés de Issam », il lui rappelle les milliards dépensés par des bailleurs de fonds « figures de l’ancien régime, dont l’implication a été prouvée dans des affaires de corruption ». Figures qui ont lâché le PDP (ex-Joumhouri) quand ils se sont aperçus qu’il est le parti des « losers »…
Chafik Jarraya n’a pas été tendre avec Issam Chebbi qui, selon lui, « mange avec le loup et pleure avec le berger ». Le lobbyiste relève les deux poids deux mesures, d’Al Joumhouri en ce qui concerne la réconciliation.
Le parti s’est récemment inscrit en tête de file des organisations qui contestent l’initiative du président de la République relative à la réconciliation économique. Issam Chebbi crie haut et fort que ce projet de loi est en contradiction avec les dispositions de la constitution et qu’il légitime l’impunité. Aux côtés, du collectif « Manich Msemeh » et d’autres entités comme l’ancienne Ligue de la protection de la Révolution, Al Joumhouri a manifesté à Tunis pour que ce projet soit retiré.
Ce que lui reproche Chafik Jarraya, c’est sa contradiction et l’inconstance de ses positions : « On constate qu’il surfe sur cette vague alors que lui-même et son parti ont été les premiers à se réconcilier avec les corrompus ! ». Le lobbyiste suggère de vérifier ses dires sur le moteur de recherche Google, où l’on trouvera de nombreuses déclarations des compères de Chebbi défendant la réconciliation économique et les bailleurs de fonds du parti durant la campagne électorale de 2011.
Contradiction qui est d’autant plus avérée qu’Al Joumhouri fait effectivement partie du gouvernement qui défend ce même projet de loi. Le porte-parole du gouvernement n’étant autre que Iyed Dahmani. Autrement dit, un pied dans l’opposition et un autre dans le pouvoir !
Chafik Jarraya affirmer connaitre avec certitude les personnes qui poussent Issam Chebbi à le dénigrer et dit qu'il n’a pas l’intention de le cacher : « Ceux qui font ou qui faisaient partie d’Al Joumhouri ». Il nommera, bien évidemment, Iyed Dahmani, mais également Mehdi Ben Gharbia et le chef du gouvernement Youssef Chahed. « Tu participes à la manifestation « je ne pardonnerai pas » alors que tu as déjà pardonné depuis belle lurette et que tu as accepté que des corrompus financent ta campagne électorale », lui a-t-il lancé.
Le secrétaire général d’Al Joumhouri a en premier lieu refusé de répondre, arguant que la lutte contre la corruption est une bataille qui n’arrange pas Jarraya. Il s’est toutefois trouvé dans l’obligation de démentir le fait que l’homme d’affaires ait financé son parti : « Ses accusations sont vides et ni Ahmed Néjib Chebbi ni Al Jomhouri n’ont reçu un dinar de sa part ! »…
Alors que Chafik Jarraya promet de démasquer les opportunistes et les grandes gueules, de déballer les dessous de la collusion entre classe politique et réseaux de corruption, l’opinion publique s’étonne de le retrouver dans ce rôle. Lui qui a défié le gouvernement, assurant qu’il ne pouvait pas mettre fin à la corruption dans le pays.