Ces virus, ces parasites nuisent à la nation et à chaque fois qu'on peut les confondre, il faut le faire par des réponses claires et précises comme celle de Mr Abdelkefi.
La pique du ministre des Finances par intérim Fadhel Abdelkefi à Imed Daïmi, hier sur Radio Med, a mis hors de lui le député d’Irada. Notamment cette phrase dans laquelle le ministre lui a donné une leçon en lui rappelant à propos de l’intox de la cession de la Star à Groupama : « Ces personnes ne sont pas des citoyens lambda, mais des responsables politiques qui sont suivis par l’opinion publique. Je leur conseille donc de bien étudier le dossier avant de formuler des avis, car il ne s’agit pas ici de philosophie mais d’éléments factuels ».
L’intervention radiophonique du ministre a été ressentie comme méprisante par Imed Daïmi qui a répondu dans un post publié hier soir sur sa page Facebook : « Le ministre a voulu dire que le sujet est plus grand que les cerveaux des députés et celui qui n’a pas de connaissances techniques n’a pas à parler de ces sujets qui sont, naturellement, de sa spécialité.
C’est le top du mépris aux députés qui exercent leurs prérogatives de légiférer dans tous les secteurs et de contrôler tous les ministères. Avec leurs spécialités multiples, ils représentent la société et la plus haute autorité de l’Etat. La prochaine fois que ‘’Si El Fadhel’’ viendra pour un projet de loi, je lui ferai entendre des propos dignes de celui qui méprise les députés-philosophes et il devrait aller à la Bourse pour faire voter sa loi.
Que le ministre s’assure que je serai aux aguets face à celui qui est venu de la Bourse au ministère et qui traite avec les entreprises et banques publiques avec la mentalité des brokers et de ceux qui cherchent une commission dans les opérations de privatisation et restructuration. Je serai aux aguets face à celui qui travaille pour le compte des lobbys qui ont fait rentrer le loup dans la bergerie ».
Une intox a été diffusée récemment et montée en épingle par Imed Daïmi faisant part de la cession de parts de l’Etat dans la société d’assurances Star à Groupama. L’assureur français est déjà actionnaire à hauteur de 35% de la Star et il est question de lui augmenter ses parts dans le capital afin d’atteindre une majorité lui permettant de gérer la société conformément aux standards internationaux modernes. La part de l’Etat tunisien n’est que de 38,64%, le reste étant détenu par le koweitien CTKD (5,52%), des sociétés privées (7,29%), des sociétés d’assurances étrangères (6,2%) et des petits porteurs en bourse (7,34%).
Ce flottement du capital interdit une bonne gestion et exige, si on applique les normes ordinaires de bonne gestion comme cela se fait partout dans le monde, une cession des parts de l’Etat et une privatisation au profit d’un actionnaire de référence et stratégique.
Programme qui déplait à une partie du personnel, bien entendu, mais également aux conservateurs et différents socialistes radicaux qui trouvent encore normal que l’Etat gère des entreprises d’assurances et concurrence le privé.
Une question purement d’ordre philosophique comme a dit le ministre.
R.B.H
Commentaires (35)
CommenterC'est comme ça qu'il excite le peuple
Ces virus, ces parasites nuisent à la nation et à chaque fois qu'on peut les confondre, il faut le faire par des réponses claires et précises comme celle de Mr Abdelkefi.
Encore loin de la perfection ...
Certes il a ramené des investisseurs étrangers et a participé au développement du marché financier en Tunisie mais à quel prix ? Délits d'initié, conflits d'intérêts, des introductions en bourse surévaluées, manipulation de cours ...
Fadhel Abdelkefi n'est pas un saint :)
Prenez de la hauteur Mr le député
Quel député ?
La patrie avant tout
Quel malhonnête
Philosohie ? Où ça dabord ? Et puis comment s'intégrer dans un domaine dont il ne connait rien , non seulement sans expérience mais le plus grave sans compétence, un aliéné qui veut devenir riche,
c'est con
Imaginez!
Même le président Ben Ali n'a pas tenu de discours aussi musclé, vulgaire et vindicatif.