Le député Attayar, Hichem Ajbouni a publié, ce lundi 3 mai 2021, un statut pour épingler le chef du gouvernement, notamment, à cause de sa gestion de la crise sanitaire et l’annonce de la création d’une haute commission de suivi de la stratégie nationale de lutte et de vaccination contre le Covid-19.
« Un gouvernement en place depuis huit mois. Le chef du gouvernement préside la commission nationale de lutte contre le coronavirus, et ce n’est qu’aujourd’hui qu’il se rend compte qu’il y a un retard pour les vaccins et qu’il y a un problème d’approvisionnement en oxygène. Pour banaliser la situation d'échec, il a décidé la création d’une haute commission de suivi de la stratégie nationale de lutte et de vaccination contre le Covid-19, qu’il va présider lui-même », indique Hichem Ajbouni, tout en faisant référence à la fameuse réplique de l’ancien chef du gouvernement d’Ennahdha Hamadi Jebali, quand il s’était indigné « Où est le gouvernement ? », alors qu’il en était lui-même le chef.
S.H
Pour la médaille d'or en "âneries", la concurrence est rude et hamadi est presque imbattable !
L'ANE QUI RIT
Ecrit par A4 - Tunis, le 20 Février 2013
Je demande pardon
A sire De La Fontaine
Si avec mes talons
J'empiète sur son domaine
C'est que je suis à bout
Et je dois vous conter
Sans gêne ni tabou
Ce qu'on m'a rapporté
C'est l'histoire d'un âne
Au front bien écrasé
Qui rit et ricane
Toujours prêt à jaser
Un bourricot gradé
Qui ruade après saut
Voulut escalader
La pente des lionceaux
Chargé d'énormes bâts
Devançant son troupeau
Traînant de vieux cabas
Remplis de vases et pots
Il tenta pas à pas
Avec grande lenteur
De rattraper l'appât
Et aller en hauteur
Hélas, mou comme il est
Et souffrant de myopie
Il s'est pris au filet
Envoyé au tapis
Les quatre pattes en l'air
Le crâne fracassé '?'
Arrêtons sa galère
Qu'il aille se ramasser
Monsieur grand bourricot
Dans sa chute aux enfers
Entraîna vases et pots
Brisa toutes les affaires
Faut-il lui en vouloir
Quand on est tous certains
Qu'au dessus des mâchoires
Son cerveau est éteint ?
Envoyé illico
Chez le vétérinaire
Ses cris, pleurs et échos
Nous usent à mort les nerfs
Il se prend pour un lion
Avec une crinière
Formée de sales haillons
D'une archaïque bannière
Le voilà maintenant
Dans un troupeau d'hyènes
Un groupe de ruminants
Aveuglés par la haine
Admirant ses âneries
Eblouis par ses braiments
Prenant ses vilains cris
Pour des rugissements