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Grève ouverte des professeurs universitaires
02/01/2018 | 20:40
1 min
Grève ouverte des professeurs universitaires

 Les professeurs universitaires ont entamé, aujourd’hui, mardi 2 janvier 2018, une grève ouverte pour protester contre le non-respect des grilles salariales par le ministère de l’Enseignement supérieur.

 

Dans une déclaration accordée à la radio nationale, le coordinateur général de l’Union des professeurs chercheurs, Najmeddine Jaouida a affirmé que les universitaires vivent une situation financière difficile, qui les a poussés à quitter le pays. « Cela a vidé l’université tunisienne de toutes ses compétences », a-t-il assuré.

 

02/01/2018 | 20:40
1 min
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Commentaires (12)

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HAMMA JRIDI
| 04-01-2018 09:21
Quand ces enseignants, qui sont supposés être patriotiques et sages vont prendre conscience de leurs erreurs fatidiques! C'est le top de l'égoïsme et et du non sens. Pensez à vos collègues qui sont de loin mieux diplômés et plus compétents que vous et qui ne trouvent pas d'emploi et qui risquent de crever de faim. IHMDOU RABBI KHIROULKOM. La meilleure réponse que pourra leur apporter l'Etat est, de les laisser en grève et de les remplacer par les jeunes diplômés en chômage. Il faut que ces égoïstes sachent qu'ils ne représentent pas grand chose pour la Tunisie et que notre pays pourra s'en passer de leurs médiocres et piètres services. L'appareil de production marchera mieux sans eux.
Jusqu'à quand, notre gouvernement va rester inerte et sans réaction envers ces fauteurs, qui veulent faire du mal pour notre pays et qui ne voient que leurs intérêts personnels et égoïstes, alors que notre pays est au bord du gouffre et gît sous les coups des dettes externes et des déficits budgétaires.
Notre pays n'a pas besoin de ce genre d'enseignants qui n'ont aucun degré de patriotisme. Ils veulent former un Lobby avec les faux syndicalistes, mais ils oublient que notre pays pourra bien marcher sans eux. Laissez les continuer leurs grèves et faîtes comme s'ils n'existent pas. C'est comme ça qu'ils retourneront à la raison et comprendront qu'ils doivent placer les pieds sur terre et mettre fin à leurs délires et leurs fausses illusions. Espérons que la majorité silencieuse de nos vrais enseignants patriotiques, mettra immédiatement une fin à cette grève insensée et parasitaire et reprendra normalement son travail, afin de ne pas sacrifier les efforts et les espoirs de nos enfants innocents, qui aspirent à un avenir meilleur et veulent déployer, leur savoir et leur talon pour servir au mieux notre nation. Oubliez ces amateurs de grèves et ces égoïstes et pensez aux jeunes diplômés patriotiques et pleins de talon et du savoir, qui rêvent de trouver un emploi pour pouvoir vivre. A bon entendeur.

Yaqdhan
| 03-01-2018 19:03
@Lilia :
Votre réponse est affligeante et elle prouve le niveau des universitaires tunisiens puisque malgré vos Bac+10, votre HDR, vos publications et le reste, vous ne comprenez rien à la réalité du monde et vous êtes incapable de relativiser les sommes perçues en fonction du niveau de vie, de la situation économique... bref, le jour où vous paierez votre "bonne", couchante ou pas, 1100' vous aurez droit à une augmentation substantielle!

Rationnel
| 03-01-2018 18:11
C'est probablement une bonne initiative si les prof. d'université décident de quitter le pays. Si le marche du travail ne peut absorber que 70% des diplômés on doit penser a réduire le nombre de places et de profs a l'université.

Dans les pays développés, la relation entre la détention d'un diplôme du supérieur et le taux d'emploi est positive. En Tunisie, cette relation est négative. Le nombre des diplômés chômeurs de l'enseignement supérieur est estimé à 250 600, un taux de chômage de 30%.

Si la stratégie de développement de la Tunisie va se baser sur l'agriculture, les petites industries, et les énergies renouvelables on doit se demander si l'université dans sa configuration actuelle aide a atteindre ces objectifs.

SELIM
| 03-01-2018 13:06
Je comprends le désarroi des universitaires tunisiens qui ont des salaires parmi les plus bas au monde...Oui on peut jaser et rétorquer qu'ils font (pas tous) des piges dans le privé...Mais celà ne justifie pas la situation de nos enseignants qui n'est pas acceptable. Par contre je leur demande (en tant que simple citoyen soucieux de la stabilité de notre pays) de surseoir à leur grève et de demander le lancement d'un débat profond sur leur situation et celle de l'Université tunisienne en général. En tant qu'élites, je pense qu'ils sont appellés à contribuer aux efforts actuels du pays pour sortir de la crise qui le touche. Ce pays nous appartient à tous !

The Mirror
| 03-01-2018 12:07
L'université tunisienne est renvoyée à l'âge de la découverte de la roue, « grâce » à l'immersion de l'UGTT dans ce secteur. Dans une université, où le savoir et la création sont nécessairement apolitiques, le "parti" UGTT a mis la main sur l'université depuis la révolution de 2011 pour en faire un instrument de chantage politique. Résultat : disparition de l'université tunisienne des domaines de la création scientifique, technique, technologique, littéraire, artistique. L'université est devenue un lieu de masturbation de l'esprit et de lutte contre l'analphabétisme.
De nos jours, un universitaire doit impérativement être connu dans le milieu universitaire mondial à travers ses travaux de recherche. Ceci n'est pas le cas pour 99% de nos universitaires. Prenons le cas du coordinateur général de l'Union des professeurs chercheurs, puisque c'est lui qui décrète les grèves. Cherchez sur le net la production scientifique de ce mec, vous trouverez zéro publication. En Tunisie, on décrète la grève avec zéro publication, alors que partout ailleurs, on a besoin de chaque femtoseconde pour travailler plus, produire plus et faire avancer davantage son pays.

MDO
| 03-01-2018 11:08
C'est la devise de toutes les catégories sociales dont la plupart représentent des lobbys qui ne voient que leurs propres intérêts sans tenir compte de la situation de la quasi faillite de l'Etat et se permettent de se comparer à leur semblables dans les pays développés du coté droits et avantages seulement en oubliant que sous d'autres cieux la situation ne s'améliore pour les générations futures que par les sacrifices douloureuses de leurs précédentes.

DHEJ
| 03-01-2018 09:23
On nous appelle à DOUBLER D'EFFORT ET TRAVAILLER PLUS mais qui sait MESURER LA QUANTITE DU TRAVAIL???

A4
| 03-01-2018 09:15
Les meilleurs d'en vont et il ne reste que les râleurs ...

Forza
| 03-01-2018 08:40
Et travaillent dans le privé pour le reste de leur temps. Les universitaires en Europe (la majorité) ont une situation plus difficile que celle des tunisiens. Ils sont souvent recrutés avec des contrats a durée déterminée, par exemple 3 ou 4 ans pour la durée d'un projet pour lequel ils ont un financement. Ceux qui ont des contraires de fonctionnaires travaillent beaucoup plus que les nôtres, ils sont chaque jour a l'université pour 8 a 10 heures. Si on calcule le salaire des professeurs en Tunisie par heur travaillé, ils sont parmi les mieux payés au monde. Bon celui qui a une opportunité ailleurs peut tenter bien sur sa chance, c'est fair mais la règle général c'est plus d'argent pour beaucoup plus de travail, ne parlons pas du secteur privé en Europe ou en Amérique car on vit alors pour travailler.

Abidou
| 03-01-2018 05:08
Des Professeurs d' universite' SONT JALOUX DES. SANS EMPLOI DIPLOMES. DU. SUPERIEUR ET. FONT. LA. GREVE COMME. EUX. . tous les Superieur sont mecontents . Ca devient une '' mode. '' de faire la greve . Les chauffeurs de Taxi ont raison car l' Essence a augmente' de prix , mais les Enseignants du Sup les BONS sont partis les moins bons sont la' ils devraient etres heureux qu'ils n' ont pas ete vire's pour '' mediocrite' '' .