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Fathi Ayedi : Ennahdha appelé à développer l'initiative de la réconciliation nationale globale
30/04/2016 | 22:13
1 min
Fathi Ayedi : Ennahdha appelé à développer l'initiative de la réconciliation nationale globale

 

Le président du conseil de la Choura d’Ennahdha, Fathi Ayedi a indiqué dans une déclaration aux médias, relayée par la TAP, ce samedi 30 avril 2016, en marge des travaux de la 45ème session du conseil de la Choura, qu’une invitation a été adressée au bureau exécutif et à la direction politique du parti pour développer l’initiative de la réconciliation nationale globale proposée par Ennahdha en coopération avec la présidence de la République, les partis politiques, les organismes sociaux et la société civile.

 

Fathi Ayedi a par ailleurs souligné le besoin du pays pour ce genre d’initiative dans ce contexte délicat, ajoutant que le conseil de la Choura a appelé le bloc parlementaire d’Ennahdha à interagir avec les autres blocs surtout avec l’initiative du président de la République concernant la réconciliation économique et financière après amendement.

 

Le dirigeant a exprimé son espoir pour qu’une volonté politique permette de tourner la page du passé et d’inaugurer une nouvelle étape dédiée à la résolution des problèmes du pays et au développement.

 

D’un autre côté, le conseil de le Choura devra se pencher sur l’organisation du congrès du parti durant lequel les ajustements proposés par le conseil notamment concernant la loi fondamentale seront abordés. Parmi ces ajustements les conditions d’adhésion au parti seront revues afin de permettre à tout Tunisien de devenir membre en plus de la création d’institution de contrôle au sein du parti.

 

M.B.Z

30/04/2016 | 22:13
1 min
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Commentaires (7)

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kameleon78
| 01-05-2016 20:18
On ne veut pas de votre réconciliation qui ne veut rien dire politiquement, chaque camp doit défendre sa vision politique de la société comme dans tous les pays du monde, pourquoi dois-je me réconcilier avec un islamiste, je n'ai rien à voir avec lui? Cette soi-disant réconciliation c'est pour permettre aux islamistes de Nahda d'échapper à la justice après leurs malversations sous la Troïka, nous voulons qu'ils paient car c'est l"argent du peuple qu'ils ont détourné en cinq années de pouvoir.

xm
| 01-05-2016 14:51
Pourquoi ce sont eux qui font les crimes et aussi ce sont eux qui décide la réconciliation mais c'est honteux!!!

A4
| 01-05-2016 13:26
Bof ... ce n'était rien ! J'oublie tes crimes et tu oublies mes assassinats !!! Aya bouss 5ouk 3ad ...

Gardien
| 01-05-2016 13:19

Les islamiste, ils croient vraiment pouvoir prendre les Tunisiens et les pays du monde pour des cons?
Ils sont intéressé à changer leur Image extrémiste - mais seulement leur image-pour rester au pouvoir.
Le mal que leurs Partisans ont fait et font encore dans le monde -aux gens ,seulement pour le pouvoir et une hégémonie mondiale de leur faux islamisme(je ne parle pas de l'islam)
ne Permit pas d'avoir aucune confiance en leur mots.
En public il parlent de la réconciliation et en secret ils soutient les extrémiste.
Tout cela n'est qu'une fausse Fassade.
Ils ont séparé la société tunisienne, les autres partis seulement pour le pouvoir.
Le bien-être du peuple ne les intéresse pas !

aboub
| 01-05-2016 11:00
la politique très réaliste d'ennahda : ne jamais "sortir" du Pouvoir.Pour ce faire, suivre la politique du roseau

Bourguibiste nationaliste
| 01-05-2016 10:11
LES ISLAMISTES NE SERONT JAMAIS DES PATRIOTES ET DES NATIONALISTES
« L'initiative de la réconciliation nationale globale », c'est tout simplement de l'enfumage et c'est une manière pour les islamistes de préparer un coup tordu contre la patrie et la nation. Dans leur grande majorité, les Tunisiens ont compris maintenant ce qu'est l'islamisme et ce que sont ses méfaits. Ils ont vu à l''uvre les manipulateurs qui sont passé maîtres dans cette pratique ignoble. Ils savent que les frères musulmans sont des fieffés menteurs et des mystificateurs. Il ne peut donc y avoir de réconciliation avec ceux dont l'objectif est la remise en cause de la patrie et la nation. Par ailleurs, il ne peut y avoir de consensus entre islamisme et modernisme, entre les "commerçants de la religion" et ceux pour qui l'islam ne doit pas être confondu avec l'islamisme.

JOHN WAYNE
| 01-05-2016 05:23
Il existe dans la mentalité des hommes politiques Tunisiens de l'après révolution, un esprit pro-colonialiste et même pro-sioniste.
La Tunisie d'aujourd'hui suit une politique typique des pays du Golfe et d'Arabie. Elle soutient l'existence de forces politiques de l'Islam orthodoxe et s'aligne sur l'axe Washington, Ankara, Doha.
La nouvelle Tunisie n'existe plus dans le monde diplomatique. Il s'agit d'un état dont la souveraineté et l'économie agonisent et qui ne survit plus que moyennant des perfusions économiques d'états dont l'intérêt va décroissant pour un pays qui a montré un visage servile.

L'époque de Bourguiba et de la postindépendance contrastent avec la période contemporaine puisque la politique internationale de la Tunisie qui se voulait empreinte de neutralité, débordait en fait de personnalité et de prodige politique.
Les relations entre la Tunisie de Bourguiba et le Maroc de Mohamed V sont l'exemple typique d'une politique Tunisienne qui était incorruptible et indépendante dès son début.
Personne ne pourra se substituer à Bourguiba ou à Ben Ali en matière de politique internationale souveraine.
Le Président actuel de la Tunisie est l'exemple typique des hommes politiques qui ont abdiqué en faveur des Etats Unis et de leurs alliés des émirats et de l'Arabie Saoudite, pour des raisons de pouvoir et d'intérêts personnels.
Le 25 Juillet 1957, la République Tunisienne était proclamée.
Cette proclamation sera suivie immédiatement par un refroidissement entre Rabat et Tunis.
Rabat ira même manifester un support ouvert pour Nasser et son rêve d'hégémonie en pleine querelle entre Tunis et le Caire dans le dossier de Salah Ben Youssef.
La reconnaissance de la Mauritanie indépendante par Bourguiba mènera même les deux pays à une quasi-confrontation politique.
Rabat rappellera son ambassadeur à Tunis.
Et Bourguiba de déclarer dans une lettre envoyée au Roi Mohamed V, le 14 Novembre 1960 :
« Je soutiens le principe de la liberté des hommes à choisir leur destin. Le Maghreb ne doit pas s'éloigner des peuples libérés, afro-asiatiques ou autres, car il risquerait de provoquer leur méfiance ou même de les liguer contre lui. »

Cette position d'intégrité dans sa politique internationale sera renforcée après la crise de Bizerte et lorsque Bourguiba se rendra à la conférence de Belgrade.
Et Bourguiba de déclarer :
« On nous a accusé d'être devenus des alliés de l'occident. La vérité est que nous avons gardé notre liberté d'action et de choix. Nous n'avons rien cédé. La crise de Bizerte a permis à la Tunisie de franchir un pas considérable. Son prestige dans le monde en sort grandi. »
Cette conférence sera suivie au grand étonnement du monde occidental, par la décision de Bourguiba et de la Tunisie d'ouvrir des relations diplomatiques avec le Nord Vietnam et des négociations secrètes pour une rencontre entre Ho Chi Minh et Bourguiba.
Sans compter un communiqué de Bourguiba se déclarant favorable à l'admission de la Chine Populaire aux Nations Unies.


Que peuvent dire, face à l'histoire glorieuse de la Tunisie de Bourguiba, ceux qui utilisent aujourd'hui son nom tout en faisant une navette suspecte entre Tunis, Washington, et Doha ?
Pas grand-chose et ils feraient même mieux de se taire a jamais.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki.
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.