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Evolution du revenu global de 2,3% des sociétés cotées en bourse
19/11/2015 | 10:50
2 min
Evolution du revenu global de 2,3% des sociétés cotées en bourse

La compilation des indicateurs d’activité trimestriels au 30 septembre 2015 publiés par les sociétés cotées démontre la hausse de leur revenu global de 2,3% par rapport au 30 septembre 2014 avec une évolution positive des revenus de 59 sociétés cotées contre 19 baisses.

 

Concernant les 11 banques cotées, le produit net bancaire (PNB) a progressé de 7,3% par rapport à une année auparavant. L’indice sectoriel des banques a pour sa part gagné 9,68% depuis le début de l’année.
Pour leur part, les huit sociétés de leasing cotées ont enregistré des revenus nets de leasing en progression de 12,6%, passant de 183,4 millions de dinars (MD) à 206,5 MD.

 

Le revenu global des deux grandes enseignes de la distribution cotées en bourse (Magasin General et Monoprix) a progressé de 11,62%, évoluant de 924,2 MD à 1.031,6 MD. De même, les quatre concessionnaires automobiles cotés (Artes, City Cars, Ennakl et UADH) ont vu leur chiffre d’affaires global augmenter de 6,2% pour passer de 679,4 MD à 721,2 MD.
Les trois grands groupes opérant dans l’agroalimentaire (PGH, Delice Holding et SFBT) ont progressé au niveau de leurs revenus de 4,77% qui sont passés de 1.961,4 MD à 2.055,1 MD.

 

Ainsi, cinq secteurs ont enregistré une hausse des revenus au 30 septembre 2015 par rapport au 30 septembre 2014. Le secteur des télécommunications a réalisé la meilleure progression au niveau des revenus soit (+22,9%), suivi par le secteur du pétrole et gaz (+9,4%) et par le secteur des sociétés financières (+8%). En contre partie, quatre secteurs ont réalisé des performances négatives dont les plus importantes ont concerné le secteur des matériaux de base (-11,3%) et celui de la technologie (-10,7%).
Huit sous secteurs ont réalisé des performances positives au 30 septembre 2015 par rapport au 30 septembre 2014. Les meilleures performances sont revenues au sous secteurs services financiers (+12,5%), produits ménagers et de soins (+10,6%), distribution (+9,7%) et assurances (+8,9%). Parmi les cinq sous secteurs qui ont réalisé des performances négatives, la plus forte baisse a touché le sous secteur voyage et loisirs (-27,6%), suivi par celui des médias (-17,3%) et de la chimie (-16,5%).

 

Les plus fortes hausses de revenus ont été réalisées par Placements de Tunisie SICAF (+66,8%), Tawasol Group Holding (+44,7%), Cellcom (+36,9%) et ICF (+28%). Les plus fortes baisses de revenus ont touché les trois sociétés immobilières cotées : Simpar (-56,1%), Essoukna (-51,7%) & SITS (-38,2%), suivies par Alkimia (-33,8%) et Tunisair (-27,6%).

 

Six indices sectoriels ont enregistré des performances positives au 30 septembre 2015 dont les meilleures ont concerné les produits ménagers et de soins (+23,25%), les services financiers (+15,09%) et l’agro-alimentaire et boissons (+11,49%). Parmi les sept indices sectoriels ayant enregistré des performances négatives au 30 septembre 2015, l’indice du bâtiment et matériaux de construction a accusé la plus forte baisse (-27,84%), suivi par celui des industries (-24,53%) et celui de l’automobile et équipementiers (-23,89%).

 

D’après communiqué

19/11/2015 | 10:50
2 min
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Commentaires (1)

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MDO
| 19-11-2015 15:24
Le secteur de l'immobilier et son rôle dans l'économie à mon sens est un casse tête tunisien, puisque ce secteur est supposé être le moteur de l'économie tunisienne vu surtout la variable culturelle qui attache une grande importance à l'appropriation ou la construction d'une maison pour tout citoyen ce qui a certainement des implications sur l'épargne et l'investissement et pour les banques par exemple les crédits accordés a ce secteur sont certes rentables mais qui n'augmentent pas l'appareil productif du pays directement sauf pour les sociétés qui fournissent les matériaux de construction au secteur peuvent garantir au secteur bancaire des revenus durables notamment par le financement des cycles de production et les investissements d'expansion choses qui n'existent pas dans le secteur de l'immobilier proprement dit. Par ailleurs la rigidité qui caractérise la circulation des capitaux entre les secteurs économiques en Tunisie diminuent l'efficience du marché de l'immobilier et on trouve la poursuite de la flambée des prix malgré la crise que traverse le secteur. En conclusion, les autorités et les spécialistes doivent se pencher plus sur le secteur de l'immobilier pour approfondir les réformes juridiques, institutionnelles, financiers et économiques dans ce cadre surtout qu'il peut attirer des investissements extérieurs et être un moteur pour d'autres secteurs.