C'est cette réalité qui mérite qu'on s'y attarde pour mieux approcher autant que faire se peut la complexité de la situation et essayer de démêler cet imbroglio dans l'intérêt du pays sans parti pris.
Une vérité saute aux yeux et n'échappe à personne ; deux hommes qui ne font pas partie du sérail ont été hissé au sommet, à la barbe de tous le prétendants . Deux hommes aux pédigrées totalement opposées .
L'un est un illustre inconnu, un petit professeur ( candide de la politique) sans charisme , sans grande envergure, sans aucune expérience ni background politique dont la dimension internationale lui fait défaut.
Ayant passé le claire de sa vie dans une salle de classe ou un amphithéâtre prêchant la bonne parole du haut de sa tribune dans sa spécialité, de plus on ne connait rien ni de ses recherches, publications ou réflexions si ce n'est les commentaires à la télévision dans un style singulier lors de l'élaboration de la constitution qui du reste a montré ses limites quant au fonctionnement des institutions de l'Etat.
De plus son discours est obscure, en l'absence de programme précis on ne connait pas ses intentions ne disposant que de slogans vides (ecchaab yourid) comme pour rappeler qu'une deuxième révolution est en marche .l'économie lui échappe elle n'a pas de place dans son discours.
Le soutien des tendances conservatrices sèment le doute sur le personnage et ses intentions cachées ?
Le deuxième a été Sali par une machine judiciaire ayant obéi à des injonctions occultes , elle se trouve aujourd'hui honteuse engluée dans ce sable mouvant dont elle ne peut se défaire sans se faire HARAKIRI. Dans notre langage populaire « c'est une faucille dans la jarre » que faire ?
Homme d'affaires aguerri au sens des responsabilités qui a le sens du management et donc de la politique micro-économique, aux relations internationales avec les grands groupes de ce monde ; il est à mon sens plus à même de donner à l'économie une meilleure optique que celle de son adversaire. La pérennité de la démocratie et la stabilité politique passent nécessairement par l'économie et non par les slogans ou un discours de casting.
j'ose espérer qu'un sursaut des tunisiens au deuxième tour sachent que le plus important de la politique c'est l'économie politique et non la politique politicienne des discours dont on a été abreuvé par ENNAHDHA et ses partenaires qui en ont usé et abusé pendant plus de 8 ans , on connait le résultat.