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Assassinat de Farhat Hached – Khelil Zahouani répond à Tahar Hmila et l'accuse
24/11/2011 | 1
min
Assassinat de Farhat Hached – Khelil Zahouani répond à Tahar Hmila et l'accuse
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Dans une interview accordée à la radio Shems Fm mercredi 23 novembre 2011, Tahar Hmila, le doyen des membres de la Constituante, a évoqué les circonstances de la mort du leader syndicaliste Farhat Hached.

Il a témoigné, qu’à l’époque, il était lycéen et qu’il avait participé à la manifestation ayant eu lieu à la suite de l’assassinat de Farhat Hached le 5 décembre 1952. Il a ajouté qu’ensuite, il est allé comme à son habitude au garage mécanique appartenant à un certain Sadok Mallouli. Il a affirmé avoir remarqué deux voitures, une Mercedes appartenant au propriétaire du garage et une Simca appartenant à un certain Ahmed Zahouani. Ces deux voitures étaient abimées, sans roues et il y avait des tâches de sang à l’intérieur. Demandant à l’apprenti italien qui y travaillait, il lui a répondu que les deux messieurs étaient allés à la chasse de sangliers la veille.
Sauf qu’en rentrant, M. H’mila avait entendu les nouvelles qui précisaient entre autres que deux voitures des mêmes marques que celles qu’il avait vues au garage étaient citées par les enquêteurs sur l’assassinat de Hached.

M. H’mila a, également, déclaré que l’enquête menée par le policier Mansour Nefla a été interrompue subitement. Ce qui était dévoilé à l’époque, selon lui, c’est que deux personnes de Sousse, M. Jbardi et M. Khayat, étaient soupçonnés d’avoir participé au  crime, mais les résultats de l’enquête n’ont jamais vu le jour.
M. H’mila a affirmé avoir averti M. Habib Achour dans les années 70 des informations qu’il détenait, mais que l’affaire est, encore une fois, restée dans l’ombre. Par ailleurs, il a su que Farhat Hached avait l’habitude d’être accompagné sur son chemin vers le syndicat par Abdallah Farhat, sauf le jour de son assassinat, Pourquoi ? Etait-ce une coïncidence ? Des questions que M. H’mila s’est posées lors de son témoignage.

Toutefois, Khelil Zahouani, petit-fils d’Ahmed Zahouani, contacté par Business News, a réagi à ces déclarations les considérant comme étant complètement farfelues et a affirmé qu’il s’agit de propos diffamatoires non fondés sur des personnes décédées. Il s’agit de nuisance à la réputation de ces gens là sans aucune preuve. M. Zahouani déclare être déçu de la légèreté d’une personne qui a été élue et qui a pris la responsabilité de participer à la rédaction de la constitution. Les familles citées par M. H’mila comptent porter plainte contre lui pour diffamation. M. Zahouani a ajouté que de tels propos prouvent que cette personne vise à faire diversion et à détourner l’opinion publique des véritables préoccupations des Tunisiens.
Et pour conclure, Khelil Zahouani, indique que Tahar Hmila a, certes, « fait de la prison, mais non pas, comme il le prétend, à cause de son implication dans le mouvement de militantisme contre le régime dictatorial. Ce fut plutôt en raison d’affaire portant sur des chèques sans provision », selon ses propres dires.

La question qui s’impose, à qui profite … la diffamation ?
24/11/2011 | 1
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