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Amnesty International réclame l'annulation des condamnations des journalistes tunisiens
31/10/2012 | 1
min

Amnesty International réclame l'annulation des condamnations des journalistes tunisiens
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Les autorités tunisiennes se doivent d'annuler les déclarations de culpabilité des journalistes Sofiene Chourabi et Mehdi Jlassi, condamnés à des peines d'amende pour ivresse sur la voie publique et atteinte à la pudeur. Amnesty International est préoccupée à l'idée qu'ils pourraient avoir été punis en raison de leurs critiques du gouvernement.

«Les restrictions des libertés individuelles au nom de l'ordre public ne doivent intervenir que si elles sont nécessaires ; elles doivent être proportionnelles et ne jamais servir de prétexte pour poursuivre en justice des militants politiques ou des personnes qui critiquent le gouvernement», a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International, ajoutant que «ces condamnations doivent être annulées et les autorités tunisiennes doivent s'abstenir de poursuivre des personnes qui exercent librement leurs droits fondamentaux, dont leur droit à la liberté d'expression».
«Il est décevant de constater qu'à un moment où la Tunisie devrait fournir la preuve de son engagement envers les droits humains, ces condamnations donnent à l'opinion une image complètement opposée et rappellent les pratiques utilisées sous Ben Ali», précise-t-elle.

Les autorités tunisiennes ont le devoir de protéger l'ordre public. Elles ne doivent pas restreindre sans raison les droits à la liberté d'expression et de réunion, ni le droit au respect de la vie privée.

Après le prononcé de la peine, Sofiene Chourabi a dit à Amnesty International qu'il avait l'intention de faire appel. «Je n'ai rien fait de mal, c'est là une ingérence dans ma vie privée. Je n'ai dérangé personne. Nous dormions lorsque la police nous a arrêtés, et nos tentes étaient dans un endroit isolé, personne ne s'est plaint de nous», a-t-il déclaré.
La veille de son arrestation, Sofiene Chourabi avait appelé à manifester devant le ministère de l’Intérieur contre ce qu’il décrit comme des manœuvres du parti au pouvoir Ennahdha, visant à imposer un nombre croissant de restrictions aux libertés publiques.

D’après communiqué
31/10/2012 | 1
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