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La Radio tunisienne lance un cri d'alarme
13/03/2013 | 1
min
La Radio tunisienne lance un cri d'alarme
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Une réunion syndicale au siège des radios s’est tenue hier, mardi 12 mars 2013, en présence de l’ensemble des structures syndicales à l’exception du Syndicat National des Journalistes Tunisiens. L’objet de la réunion est la discussion des différents problèmes d’ordre professionnel que rencontrent les journalistes des radios de Tunis et de certaines régions.

La direction générale des radios avait publié un communiqué dans lequel elle exprime sa position par rapport à cette situation en niant l’existence de quelques problèmes que ce soit.

Sachant que le président directeur général des radios n’a pas, sur le plan administratif, le droit à ce type de poste eu égard à ses habilitations et son rang administratif, il a donc été nommé, dans un premier temps, conseiller auprès du cabinet de Hamadi Jebali, ancien chef de gouvernement. L’objectif étant de détourner la loi et de pouvoir, par la suite, le nommer au poste de PDG profitant ainsi de tous les privilèges qui s’y accordent.

A noter que ce type de pratiques étaient courantes du temps de l’ancien président Ben Ali, toutefois, l’administration de la fonction publique pouvait encore refuser les privilèges du fauteuil aux personnes qui n’en ont pas le mérite et donc le grade administratif adéquat. Nous citons à titre d’exemple, Mouldi Hammami en poste de directeur de la Radio Nationale pendant longtemps sans qu’il n’ait aucun privilège administratif ou financier.

Le PDG actuel de la radio a licencié, selon des journalistes animateurs, plusieurs journalistes animateurs, notamment Yosr Hazgui, Habib Jgham, Walid Tlili, Khaled Boumiza, Boutheina Gouia et prochainement Ezzeddine Ben Mahmoud. Il les a mutés, sans préavis ou sans même en discuter avec eux, à d’autres services et procédant aussi à la mutation d’autres personnes de la phonothèque à la supervision des programmes en leur imposant des horaires inappropriés de nuit connaissant qu’ils font la navette entre Tunis et une ville lointaine.

A noter, par ailleurs, que le PDG en question avait donné des instructions, le jour de l’assassinat de Chokri Belaïd pour baisser le ton des analyses et des commentaires.

Na. B
13/03/2013 | 1
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