Moncef Marzouki, président de la République, s’invente-t-il une nouvelle légende de victime et d’un torturé de l’ancien régime Ben Ali, tout en entretenant son image de défenseur des droits de l’Homme ?
On est porté à le croire, si l’on se réfère à ses déclarations à la presse américaine où il dit qu’il a été torturé par le régime de Ben Ali et qu’il a choisi de ne pas poursuivre ses tortionnaires en justice (cliquer ici pour voir le lien).

Pour ceux qui connaissent l’Histoire, les propos de Moncef Marzouki ne sont pas passés inaperçus et ont été épinglés par le célèbre blogueur tunisien Sami Ben Abdallah qui lui a rappelé ses propres écrits dans son ouvrage « Le mal arabe. Entre dictatures et intégrismes : la démocratie interdite ».
Dans son livre, Moncef Marzouki a déclaré qu’il n’a été emprisonné qu’une fois (entre mars et juillet 1994) et a été libéré grâce à une intervention personnelle d’Alain Juppé, en visite à l’époque en Tunisie. Non seulement, Marzouki n’a pas été torturé, mais il a bénéficié en plus d’une faveur (toute relative) sous forme d’une cellule VIP et individuelle.
Un léger petit mensonge de la part du président tunisien qui vient s’ajouter à bien d’autres…