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Tunisie - 1er rapport annuel sur les libertés de la presse après 14 janvier
04/05/2011 | 1
min
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Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a rendu public, le 3 mai 2011 à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le rapport annuel sur l’état des lieux au sein des médias tunisiens, publics et privés, écrit, audiovisuels et la presse d’agence.

Le contenu du rapport s’intéresse, bien entendu, à la période de l’après 14 janvier 2011 et les éventuels changements enregistrés dans le paysage médiatique.
Elaboré, selon la même approche que lors des années précédentes, le rapport se félicite d’une certaine mutation qualitative enregistrée par les différents médias audiovisuels, écrits et électroniques après l’avènement de la Révolution, mais déplore la persistance de certaines pratiques et de certains réflexes.
Le rapport constate que les mêmes plumes, qui faisaient l’éloge de l’ancien président, se mettent, aujourd’hui à l’insulter et à chanter les louanges de la Révolution.

Le rapport fait remarquer que des forces mues par les anciens réflexes persistent encore et continuent à avoir une influence négative sur le paysage médiatique.
Ce document de 35 pages soulèves les problèmes des professionnels qui manquent toujours des moyens matériels nécessaires pour exercer convenablement leur métier et souffrent, toujours, de conditions matérielles précaires. Il relève, également, certains cas concrets d’abus empêchant l’émergence d’une information de qualité, sans oublier la dénonciation des intrus dont le nombre a augmenté dans le secteur.
Le SNJT relève, à ce propos, que le secteur n'a pas plus besoin d'un code de la presse mais, plutôt, d'un code des procédures médiatiques.

Le rapport, qui appelle à une meilleure réglementation du paysage vers une plus grande liberté, traite des différents modes écrits, audiovisuels et agence, mais semble avoir oublié le mode électronique qui est en train de faire une montée en puissance et gagne en audience dépassant bon nombre de supports de presse papier.
Certains reprochent à ce rapport d’avoir ignoré les directeurs des médias qui auraient dû être contactés afin qu’ils donnent leurs versions sur certains faits mentionnés.

Ces quelques défaillances pourraient être expliquées par la contrainte du temps, étant donné que le Bureau légitime du SNJT n’a repris sa place qu’après le 14 janvier.
04/05/2011 | 1
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