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Décès du mathématicien tunisien Abbas Bahri
10/01/2016 | 15:21
1 min
Décès du mathématicien tunisien Abbas Bahri

Le mathématicien tunisien Abbas Bahri est décédé aujourd’hui, 10 janvier 2016, des suites d’une longue maladie. Il était âgé de 61 ans et père de quatre enfants.

 

Abbas Bahri était professeur à l'Universite Rutgers aux Etats-Unis et à l'Ecole Polytechnique de Paris. Il avait remporté, en 1989, le prix Fermat conjointement avec Kenneth Alan Ribert.

 

Paix à son âme

10/01/2016 | 15:21
1 min
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Commentaires (49)

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Amoune
| 04-02-2016 11:35
Erratums concernant le commentaire précédent : remplacer " il intergre " par " il intègre " et " il pousuit , de front par " il mène de front" . Merci

Amoune
| 04-02-2016 10:31
J'ai presque son âge mais il me dépassait de deux années au Lycée Carnot à Tunis.En 1973, l'année de mon baccalauréat, j'avais pour professeur de mathématiques Mr Samama. Il nous parlait souvent,en termes évidemment élogieux, de Abbès qu'il a eu en terminale deux ans auparavant:" Abbès voyait déjà la solution avant d'avoir terminé de prendre connaissance du problème " nous disait-il. Il était camarade de classe d'un autre élève,non moins brillant en mathématiques, Kaïs Toumi, qui a choisi de suivre des études de médecine. J'ai rencontré , plus tard, Abbès à Paris. Il volait déjà très haut: il venait d'intégrer cette prestigieuse institution, sise à la rue d'Ulm , à savoir l'Ecole Normale Supérieure. D'une grande virtuosité intellectuelle, mathématicien d'une majesté incomparable mais ,aussi , doté de qualités humaines rares. P.-S. J'ai repris le texte du commentaire précédent pour, à la fois, l'expurger de quelques erreurs d'orthographe et signaler qu'en 1973 j'étais camarade de classe de Kamel Bennaceur .Extrêmement brillant lui aussi. Fait rare ,exceptionnel et , peut-être, sans précédent , il intregre simultanément l'Ecole Polytechnique et l'Ecole Normale Supérieure .Il poursuit , de front ses études dans les deux établissements. A normale sup il retouve Abbès qui l'y a précédé . Il est agrégé de mathématiques à l'âge de 21 ans. Il a été ministre de l ´industrie dans le gouvernement de Si Mehdi Jomaa . Notre pays peut étre fier de certains de ses enfants .

Amoune
| 03-02-2016 17:49
J'ai presque so âge mais il me dépassait de deux années au Lycée carnot à Tunis . En 1973 l'année de mon baccalauréat , j'´avais pour professeur de mathématiques Mr Samama qui nous parlait souvent de Abbès qu'il a eu en terminale deux ans auparavant : " Abbès voyait déjà la solution avant d'avoir terminé de prendre connaissance du problème "nous disait-il . Il était camarade de classe d' un autre élève ,non moins brillant en mathématiques,Kaïs Toumi qui a choisi de suivre des études de médecine. J'ai rencontré plus tard Abbés à Paris , il volait déjà très haut , il venait d'intégrer cette prestigieuse institution de la rue d'Ulm à savoir l'École Normale supérieure. D'une grande virtuosité intellectuelle, mathématicien d'une magesté incomparable mais aussi dotés de qualités humaines rares.

tounsi
| 01-02-2016 17:20
salem, tu es malade quelle relation entre la mort d'une personnalité mathématique que Dieu lui accorde son infinie miséricorde et les personnalités d'ennahdha la partie la plus forte et organisée et patriote en Tunisie, arretez ce genre de psychisme

le lu
| 31-01-2016 21:34
C'est avec tristesse que je viens d'appendre le décès d'ABBAS.Dans la même classe du Lycée SAINT LOUIS en 1973, c'est en franche camaraderie qu'on préparait les concours. Si tu nous entends du ciel, paix à toi!

JH
| 14-01-2016 07:32
J'ai bien connu Abbas Bahri , à l'Ecole normale, dans la deuxième moitié des années 70. Ce n'était pas seulement un excellent mathématicien. Il était à l'époque un militant du Parti communiste tunisien. Et sa mort n'a rien de mystérieux. Il luttait depuis longtemps contre un cancer. Il est curieux, et dommage, que sa disparition ne suscite pas plus de réaction en Tunisie, dont il était l'un des meilleurs représentants scientifiques.

JH

Imed
| 12-01-2016 21:00
Allah yarhmek abbas.
Je sais pas pourquoi les medias tunisiennes n'ont pas présenté les gens comme abbas c'est le moindre chose a faire

Hicham
| 12-01-2016 00:29
Je l'ai connu à la fin des années 70 au campus universitaire de Jussieu (Paris). Il était diplômé de l'école normale Ulm de Paris. Il était connu pour ses connaissances très pointues. Parallèlement à ses études brillantes en mathématiques, il s'intéressait des recherches en économie.
Il était tellement brillant que son doctorat a été obtenu son doctorat suite à un défit que son encadreur à fait, au sujet d'une proposition de démonstration présentée par Abbes. Ce défit a été relevé dans un délai court.

Quand je l'ai connu à la fin des années 70, il était aussi, pour les droits et l'égalité en Tunisie. C'était un militant de grande envergure.

Dans sa carrière d'enseignant, des titulaires de poste (Tunisiens et étrangers) ont essayé de lui faire de l'ombre sans réussir. Il les a dépassés.
Des regrets pour la perte de l'un du plus grand savants de Tunisie et d'un patriote, fidèle à ses convictions.
Mes condoléance à sa femme, à ses enfants, à sa famille et à ses amis.
Que Dieu lui accorde son infinie miséricorde.

Gg
| 12-01-2016 00:06
J'ose à peine m'immiscer dans ce florilège plein d'amour et de respect.
Preuve que l'intelligence et les valeurs humaines d'ouverture et de tolérance restent une valeur sûre.
Tellement émouvant et magnifique...

Tounsi
| 11-01-2016 23:01
Allah yarham A Bahri que j'ai croisé une fois à Paris quand il préparait sa thèse. Que vous soyez universitaire, étudiant, fonctionnaire, ingénieur ou rien de tout cela, une partie de votre commentaire ne distille que mépris et haine pour ceux qui ne "pense" pas comme vous, surtout une maladie qui s'est propagée ces dernières années chez nos pseudo-intellos et qui ne jurent que par Dieu. Votre bassesse est bien illustrée par l'association de harza au prénom de Mehrezia, comme si toute les mehrezia de Tunisie sont des harza. Il y a des harza qui ont élevé des hommes qui ont bien réussi leur vie. Pourquoi alors reprocher aux autres d'associer votre prénom (ou votre peuso) Mohamed au terrorisme? En Tunisie, il y a des mehrezia qui bossent, qui élèvent leurs enfants... et même certaines sont plus intelligentes que vous, par exemple celle que vous avez traité de harza. Rien ne justifie vos paroles idiots et hideux à l'encontre de personne parce qu'elle porte tel ou tel prénom. Ce que vous voyez à la TV est à l'image de ce qu'aime le tunisien moyen, éduqué par un système de médiocrité dans lequel vous avez, éventuellement, pataugé. La médiocrité était légion en Tunisie.