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Collectif Ordino-syndical : nous devons œuvrer pour la réforme du système
20/03/2024 | 14:19
2 min
Collectif Ordino-syndical : nous devons œuvrer pour la réforme du système

 

Les structures syndicales des médecins, dentistes et pharmaciens ont organisé, aujourd’hui 20 mars 2024, une conférence de presse portant sur le décès du psychiatre Mohamed Hajji durant sa détention à la prison civile de Bizerte.

Présente lors de cet événement, la médecin Lamia Kallel a indiqué que le message de la famille du défunt envers l’exécutif et à son sommet, le président de la République, Kaïs Saïed, était la meilleure façon de faire de cette tragédie un événement pouvant conduire à une réforme du secteur en Tunisie.

« Le message de la famille du docteur Mahmoud Hajji, psychiatre décédé en prison après moins de deux semaines de détention provisoire sans condamnation judiciaire, en lien avec l'exercice de ses fonctions et après trente ans d'expérience.

Ce message s'adresse au sommet de la pyramide du pouvoir afin de faire de la tragédie de leur fils un point de départ et d'espoir pour un meilleur avenir du système médical en Tunisie », a-t-elle écrit sur son profil Facebook.

 

 

De son côté, le médecin Mounir Jerbi a expliqué, dans une publication Facebook, que la conférence a évoqué la question des professionnels de la santé détenus depuis plusieurs semaines dans le cadre d’affaires liées au trafic de psychotropes.

« La situation décrite par mes confrères au cours des différentes interventions au nom de leurs instances est encore plus alarmante que jamais :

- 5 médecins et 2 pharmaciens sont, à ce jour, incarcérés pour des accusations touchant leur exercice professionnel, essentiellement selon la loi 54-69 (prescription de produits stupéfiants)

- 7 psychiatres ont été incarcérés pour les mêmes motifs en moins d'un an », a-t-il écrit sur son profil Facebook.

La même source a indiqué que sur les 700 psychiatres formés en Tunisie, près de 400 auraient choisi de quitter le pays. Ils ont opté pour un environnement plus sécurisé et plus serein afin d'exercer leur métier.

« Tous s'accordent sur la nécessité d'abolir les ordonnances bleues, source de stigmatisation des patients et de méprises judiciaires répétées, d'ailleurs ces ordonnances sont une mauvaise invention tunisienne qui n'existe dans aucun autre pays au monde », a-t-il ajouté.

 

 

 

Pour rappel, Mohamed Hajji est décédé, le 14 mars 2024, en prison. Ses proches et certains collègues ont assuré que les conditions de détention du médecin étaient inhumaines et qu’elles ont conduit à une mort dans des circonstances malheureuses.

 

S.G

20/03/2024 | 14:19
2 min
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Commentaires
A4
C'est l'histoire d'un malade ...
a posté le 20-03-2024 à 16:31
Qui en sortant de l'hôpital où il venait d'être opéré, a déposé une plainte contre le médecin pour blessure au bistouri !!!
Le médecin a été incarcéré en attendant la suite de l'enquête ...
Cette histoire est vraie. Elle a eu lieu "fi biled ettararanni" !!!