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Clash entre Zied Laâdhari et les syndicalistes d'El Fouledh
03/05/2017 | 15:37
2 min
Clash entre Zied Laâdhari et les syndicalistes d'El Fouledh

Un clash a eu lieu ce mercredi 3 mai 2017 à Menzel Bourguiba à l’Usine de sidérurgie El Fouledh en marge d’une visite effectuée par Zied Laâdhari. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a été empêché par quelques syndicalistes d’effectuer la visite à l’intérieur de l’usine et a été pris à partie. 


Une réunion a quand même eu lieu entre le ministre et d’autres syndicalistes qui tentaient de désamorcer la crise. M. Laâdhari a rappelé qu’il est impensable d’empêcher un ministre d’entrer dans une institution publique : « La liberté ne signifie pas le désordre. La liberté est de s’écouter, l’Etat de droit protège tout le monde et protège les droits de tous. L’Etat vous oblige à corriger l’un de vos collègues quand il se trompe ou dépasse ses prérogatives. Vous vous devez de leur dire que ce ne sont pas des manières. Mon image sur Menzel Bourguiba et El Fouledh ne sera cependant pas altérée à cause de quelques personnes qui veulent imposer leur diktat. L’Etat ne peut pas avancer si chacun veut imposer sa loi ! », a déclaré Zied Laâdhari avant d’exiger des excuses. 


Son auditoire ne l’a cependant pas entendu de cette oreille et a refusé de présenter des excuses : « Personne ne nous dictera ses règles », s’est exclamé l’un des syndicalistes. Un autre, tentant pourtant de calmer le jeu, a renchéri en demandant au ministre de cesser son jeu avec les bases syndicales. Refusant catégoriquement d’être traité de cette manière et de qualifier sa visite de « jeu », le ministre a immédiatement tourné le dos aux syndicalistes et quitté la salle. Il ne suffisait pas de plus pour que les syndicalistes crient en chœur leur sempiternel « dégage, dégage ! ».

 

R.B.H.

 

Copyright vidéos : Oxygène FM – Radio El Hiwar El Menzli


 

03/05/2017 | 15:37
2 min
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Commentaires (34)

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MFH
| 04-05-2017 22:46
, voilà ce qu'est devenu le pays.

Il n'y a plus d'Etat. Ou un état où on peut tout se permettre: Occuper les lieux, arrêter le travail, détruire les biens publics, s'approprier terrains, usines et même gisements.. Le tout cautionné par l'UGTT, le tout passe dans l'impunité la plus totale.

Jupiter
| 04-05-2017 16:09
Le nombre d'employés dans le tourisme en 2010 et n'est que 95000 employés et pas 400000 comme ils veulent nous faire croire. Autre mensonge le nombre de chômeurs et de 630 milles et il est en baisse par rapport a 2011 qui était de 800 milles puisque les chiffres de 2010 et avant était tous fausses et falsifier et toutes ces données c'est INS institut national des statistiques qui les publies

Mansour Lahyani
| 04-05-2017 16:05
1.500 dinars le chaouch ? Faut tout de même pas exagérer ! La preuve : les Turcs sont (re)preneurs : malgré ce niveau de salaires ??? Sont pas fous, ces mecs, juste un peu salauds, et pas que sur les bords...

Mansour Lahyani
| 04-05-2017 16:00
Tout-à-fait d'accord, malheureusement...

Jupiter
| 04-05-2017 16:00
Le nombre d'employés de l'état et dans la norme internationale et même un peut moins en europe par exemple la france il y'a 80/fonctionnaires pour 1000 habitants en Allemagne 60 pour 1000 au pays scandinave les meilleurs pays au monde 120 a 140 fonctionnaires de l'état sur 1000 alors qu'en Tunisie 60 fonctionnaires pour 1000 habitants

LES AIGUILLES
| 04-05-2017 15:40
Le parti islamiste est victime de sa gestion désastreuse effectuée dans le pays. Ce ministre comme ses semblables nahdhaouis ils se sont saisis d'une révolution en marche pour dicter et imposer un choix de société non revendiqué, et une politique partisane. Le doute s'est installé dans la sphère publique, le désespoir et l'amertume ont chassé l'espoir et l'espérance qui animaient autre fois les Tunisiens. Si les citoyens se révoltent aujourd'hui de la sorte c'est qu'ils pensent( à juste titre) qu'ils ne sont pas entendus, et c'est ainsi partout dans le pays après le centre et le sud c'est autour du nord et du nord ouest. Tout indique que l'incompétence et l'inexpérience des politiques islamistes au pouvoir sont en quelque sorte responsables de la dégradation économique et sociale en Tunisie.

hb
| 04-05-2017 15:01
La Tunisie vie une crise jamais vue depuis plusieurs dizaines d'années. Les solutions proposées ne peuvent pas s'appliquer à cause des syndicats et de l'opposition. D'un autre côté, il y a un surplus de salariés de l'état. Donc la solution est facile: il faut transformer ce surplus y compris les 11000 des sociétés environnementales en policiers, militaires et agents d'inspection (dont les inspecteurs d'impôt): leurs mission est de renforcer l'état, Si un secteur fait grève, on traduit les grévistes aux conseils de disipline, on coupe les salaires, on fait du nettoyage jusqu'à ce que la situation se calme

Moi
| 04-05-2017 14:41
Si le Chef de gouvernement n' a eu aucune considération à Tatatouine et cela n'a pas été sanctionné,si les ministres sont limogés juste parce que l'UGTT l'exige, tout devient alors "normalement normal" !....Attendez vous maintenant à autre chose qu'un simple dégage...Le chaos s'est instauré par l'agissement des politiciens et par leur comportement qui n'attire aucun respect....A bon entendeur salut !

MT
| 04-05-2017 12:23
Il est temps de vous mettre à vos places vous les ministres d'Ennahda,vous avez assez baratiner et assez tromper les Tunisiens et maintenant vous devez pays et surtout démissionner si vous avez un grain de conscience!

CIMBA
| 04-05-2017 11:33
Pourquoi ces syndicalistes anarchistes ne demandent pas le limogeage du ministre comme Neji Jalloul? Il est entrain de les humiliés non? Ou alors face a ennahdha on baisse le .....!