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Chérif Jebali viole de nouveau la loi et s'attaque à un juge et aux journalistes
10/12/2013 | 1
min
Chérif Jebali viole de nouveau la loi et s'attaque à un juge et aux journalistes
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L’avocat déchu Chérif Jebali continue encore à bénéficier de sa liberté malgré toutes les plaintes déposées contre lui. Et de nouveau, il viole la loi tunisienne et les lois universelles en dévoilant au grand public des données personnelles.
Après avoir fourni les appels personnels de Kamel Letaïef avec un certain nombre d’hommes politiques et de journalistes l’année dernière (cliquer ici pour lire l’article), il fournit maintenant un deuxième lot d’appels téléphoniques privés et cite pêle-mêle des journalistes, des patrons de médias et même un juge.
Dans une vidéo de 29 minutes enregistrée, diffusée sur les réseaux sociaux, Chérif Jebali s’aventure à lister dans le détail les appels entre Kamel Letaïef et des journalistes et patrons de presse : Larbi Nasra, Nabil Karoui, Noureddine Boutar, Naoufel Ouertani, Jamel Arfaoui, Abderraouf Mkadmi, Noureddine Ben Ticha, Noureddine Hlaoui, Khaled Boumiza, Moez Ben Gharbia, Samir El Wafi,

L’avocat déchu précise qu’il a travaillé sa liste à partir du journal d’appels d’un seul numéro de Kamel Letaïef et non sur tous ses numéros qu’il estime nombreux.
Dans un autre passage, il accuse clairement (mais sans aucune preuve) le juge Ali Choruabi d’avoir falsifié des documents et d’avoir appartenu au RCD. Chérif Jebali a réussi à obtenir le listing d’appels entre M. Chourabi et M. Letaïef, mais également entre M. Chourabi et Lazhar Akremi ou Taoufik Dimassi. Il précise même quand leur relation a débuté.

L’avocat déchu dit posséder tous ces listings privés et confidentiels, mais ne dit pas comment il a réussi à les obtenir. Il répète exactement son acte de l’année dernière, à savoir dévoiler des données personnelles et confidentielles ce qui est considéré comme un crime et tombe sous le coup du code pénal. A noter cette évidence : avoir des communications téléphoniques avec Kamel Letaïef n’est pas interdit par la loi.
Malgré ces faits avoués et avérés, Chérif Jebali continue à bénéficier de sa liberté et d’aller vers l’avant en commettant d’autres crimes sans qu’un juge d’instruction ou le procureur de la République ne l’arrête dans son entreprise.
Rappelons que Kamel Letaïef a été paradoxalement totalement blanchi dans le Livre noir de la présidence de la République qui le présente comme victime du système répressif de l’ancien régime.

R.B.H.
10/12/2013 | 1
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