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Bochra Belhaj Hmida : L’ajout du nom de famille de la mère sera facultatif
23/01/2018 | 09:58
2 min
Bochra Belhaj Hmida : L’ajout du nom de famille de la mère sera facultatif

 

 

 

La députée indépendante à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et la présidente de la commission des libertés individuelles et de l’égalité rattachée à la présidence de la République, Bochra Belhaj Hmida a été l’invitée de la matinale de Hamza Balloumi, ce mardi 23 janvier 2018, sur Shems FM.

 

Mme Belhaj Hmida a affirmé, lors de son passage à l’émission, que la commission est actuellement en train de débattre de 25 nouvelles procédures inhérentes aux libertés individuelles et à l’égalité, notamment la question de l’égalité dans l’héritage, la suppression de la dot lors du mariage ainsi que la possibilité d’ajouter le nom de famille de la mère.

« La question de l’égalité dans l’héritage n’a encore pas été tranchée au sein de la commission car ce sujet comprend plusieurs propositions et c’est le président de la République qui aura le mot final. Le refus est, certes, un droit pour la femme et il lui revient d’accepter ou de refuser cette égalité. Après tout, indépendamment de la décision de la commission, des députés et du chef de l’Etat, rien n’oblige la femme à s’y conformer », a expliqué la députée.

 

Concernant la dot lors du mariage, Bochra Belhaj Hmida a affirmé que les concertations sont en cours avec la commission de la femme l’ARP autour de cette question, et que la loi aujourd’hui permet à la femme de refuser la consommation du mariage au cas où la dot n’est pas payée.

En outre, Mme Belhaj Hmida est revenue sur la question de l’ajout du nom de famille de la mère, soulignant que le nom de famille octroyé par le père ne sera pas supprimé. Cependant, l’individu dont l’âge est égal ou supérieur à 18 ans pourrait choisir d’ajouter le nom de famille de sa mère pour lui rendre hommage s’il le souhaite.

« La commission a discuté de l’ajout du nom de famille de la mère, tout en gardant, évidemment, le nom de famille du père. Cette procédure sera possible pour les individus âgés de 18 ans ou plus et sera facultative. La commission œuvre par ailleurs à procéder à un nombre de réformes relatives à de différentes lois, ce qui contribuera à la mise en œuvre de la Constitution. Toutes ces propositions seront, de ce fait, présentées au chef de l’Etat le 20 février 2018 », a-t-elle conclu.

 

B.L

 

 

23/01/2018 | 09:58
2 min
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Commentaires (31)

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zohra
| 24-01-2018 09:34
Bonjour Monia,

J'avais vu quelques cas dramatiques, concernant ces célibataires mères, c'est des situations très difficiles et très handicapantes pour les enfants nés sous X, ils n'ont pas le droit à la vie, vous ne pouvez pas imaginer leurs souffrances (mères et enfants), on vit dans une société qui pardonne pas irahma la, sont des juges à la place de dieu.

Encore merci pour elles c'est la fin de leurs calvaires.

Très belle journée ma chère Monia

Blu
| 24-01-2018 07:35
Il ne s'agit pas du prénom mais du patronyme ;)

Monia
| 23-01-2018 22:25
vous rendez vous compte que le travail de journalisme ce sont les contributeurs qui le font à force de creuser et creuser encore jusqu'à obtenir une réponse qui tient la route. Merci pour votre éclairage en ce qui concerne notamment la situation des mères célibataires.

Zohra
| 23-01-2018 22:03
Il y a maintes raisons

Zohra
| 23-01-2018 21:45
Il y a des commentateurs qui se demandent à quoi ça sert. Il faudrait qu'ils sortent de leur quotidien.

Ça va changer la vie de beaucoup de pauvres femmes et enfants victimes de la société, je vous rappelle que des enfants naturels élevés par leurs mères biologiques et célibataires et qu'ils arrivent à l'âge de scolarité ne possèdant toujours pas de nom faute de trouver le père ou l'absence de ce dernier.

Il y a des femmes possèdant des noms nobles veulent le garder tout simplement.

Il y a maintenant raisons

Bravo on va dans le bon sens du progrès.

Foued abid
| 23-01-2018 21:25
Concentre toi boshra sur un plan Marchal de relance économique du pays

Amel
| 23-01-2018 21:21
C'est la question de l'héritage qui pose vraiment problème. Tout le monde sait la nature et le nombre des conflits que vivent les familles à cause des problèmes d'héritage. Qui va aller gentiment donner sa part à sa soeur parce qu'elle est une fille? L'égalité dans l"héritage doit devenir la règle conformément au rôle que joue la femme dans la société et dans la famille. Et laisser le choix à celui qui n'est pas d'accord pour maintenir la loi de la chariaa. C'est la véritable question à débattre. Le reste est secondaire et n'a pas caractère d'urgence.

Monia
| 23-01-2018 21:19
et apaisée de voir que nous sommes bien phase.

Natasha
| 23-01-2018 20:22
Merci pour cette précision. A vrai dire l'article en question etait assez flou.

HatemC
| 23-01-2018 19:15
Dès qu'une réforme est proposée comme celle de l'héritage .. le islamistes mettent en avant ... ES CE LE MOMENT ?????

DES FOURBES CES IMBECILES ... HC