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Biographies de 10 candidats à la Présidentielle de 2014 (suite)
22/09/2014 | 1
min
Biographies de 10 candidats à la Présidentielle de 2014 (suite)
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Nous présentons, aujourd’hui les biographies de dix autres candidats à la prochaine élection présidentielle, sachant que comme annoncé hier, le nombre de candidats est qualifié, par tous, de pléthorique à la magistrature suprême.


Safi Saïd, de son nom complet Ahmed Safi Saïd, né le 22 septembre 1953 à El Guettar, est un journaliste et écrivain tunisien.
Devenu célèbre pour ses chroniques politiques, il collabore avec de grands journaux du Moyen-Orient comme As-Safir et Asharq al-Awsat. Ayant séjourné longtemps au Liban, l'auteur possède une expérience dans l'analyse politique effectuée sur le vif.

Mondher Zenaïdi, né le 24 octobre 1950 à Tunis, est un homme politique tunisien. Il étudie au Collège Sadiki, avant d'entrer à l'École centrale Paris où il obtient un diplôme d'ingénieur en 1973, puis un diplôme de l'École nationale d'administration de Paris en mars 1976.
À son retour à Tunis, il devient chargé de mission au cabinet du ministre de l'Économie nationale en 1976, avant d'occuper les postes de directeur général adjoint de l'Office national du tourisme tunisien entre 1978 et 1981, de directeur du cabinet du ministre de l'Économie nationale chargé de l'Industrie (1981-1983) et de PDG de l'Office du commerce de Tunisie dès 1983.
Il fait son entrée au gouvernement en 1987 comme secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie nationale chargé de l'Industrie. Il est élu député de Kasserine en 1989 et occupe de 1991 à 1994 le poste de vice-président de la Chambre des députés. À la fin de son mandat, il reprend la direction de divers ministères sous le régime de Ben Ali : Transport (1994-1996), Commerce (1996-2001), Tourisme, Loisirs et Artisanat (2001-2002), Tourisme, Commerce et Artisanat (2002-2004), Commerce (2004-2005), Commerce et Artisanat (2005-2007) et Santé publique (2007-2011).
Après la révolution de 2011, il choisit de s'exiler à Paris. Accusé dans un scandale immobilier, il bénéficie d'un non-lieu prononcé le 27 mai 2014 par la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis.

Mohamed Hamdi, le 26 janvier 1971 à Hassi Amor, près de Médenine, il entame sa scolarité à l’école du village et poursuit ses études au lycée 2-May 1966 de Médenine, où il obtient son baccalauréat section Lettres en 1989. Il intègre par la suite la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis pour poursuivre ses études de philosophie. Muni d’une maîtrise (1993), il retourne à son lycée du 2-May, cette fois-ci en tant que professeur de philosophie (1998).
Il commence son parcours militant au lycée et à l’université, où il découvre déjà l’action, à coups de grèves et de manifestations. Mais c’est au sein du mouvement syndical qu’il s’investit amplement. Il commence au syndicat de base du lycée et des autres établissements avoisinants où il sera affecté, puis celui de l’enseignement secondaire de la région de Médenine avant que ses collègues le portent au syndicat national.
Hamdi s’engage en politique en ralliant le Parti Démocrate Progressiste (PDP) et contribue à son implantation au Sud. Dés 2006, il est hissé au bureau politique et accède, au lendemain de la révolution, en 2011, au bureau exécutif du PDP.
Désigné et élu tête de liste dans sa circonscription de Médenine, il obtient un siège à l’Assemblée Nationale Constituante et devient président du bloc démocratique.
Le 8 novembre 2012, il forme avec les dissidents du PDP et un front de personnalités et de partis l’Alliance Démocratique, où il occupe le poste de secrétaire général.

Abderrazek Kilani, né le 25 juin 1954 à Tunis, est un avocat tunisien, bâtonnier de l’Ordre national des avocats de Tunisie puis membre du gouvernement Hamadi Jebali en qualité de ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec l'Assemblée nationale constituante, entre 2011 et 2013.
En 2013-2014, il est ambassadeur, représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Office des Nations unies à Genève.
En 1978, il suit des études supérieures en droit privé et droit judiciaire à l'université de Grenoble puis des études spécialisées en assurance à l'université de Lyon.
Il est aux premières loges de la révolution, le 14 janvier 2011, après plus d'un mois de manifestations. Kilani participe à la manifestation des avocats à Tunis et demande au président, lors d'une conversation téléphonique, de cesser le carnage et de faire intervenir l'armée afin de protéger les manifestants des policiers.

Mohamed Frikha, né en décembre 1963 à Sfax, est un homme d'affaires tunisien. En 1982, il passe son baccalauréat en section mathématiques et obtient le prix présidentiel. Il entre en 1984 à l'École polytechnique puis étudie, de 1986 à 1988, à l'École nationale supérieure des télécommunications de Paris qu'il quitte pour une année de stage long chez GSI (Général Service Informatique) en tant que consultant où il assure des missions d'expertise pour le compte du Crédit lyonnais, du Groupement des Cartes Bancaires CB, de France Télécom et de la Société générale.
Il travaille ensuite chez Alcatel France puis Alcatel Tunisie dès 1990 en tant que directeur du centre de développement et d'études télématiques. Il assure notamment la responsabilité de la ligne du produit Network Management Unit (NMU) des commutateurs X.25 d'Alcatel et participe en 1994 à la fondation de Telnet, société d'ingénierie et de conseil en technologies, dont il assure depuis la direction. En 2011, il ouvre son capital et lève quarante millions de dinars en réalisant la seule introduction à la Bourse de Tunis.
En 2012, il lance une compagnie aérienne, Syphax Airlines, afin de dynamiser la région de Sfax en la reliant à la Libye, au Maroc, à la France, à l'Italie, à la Belgique et à la Turquie. Il détient 25 % d'un capital se montant à dix millions de dinars.

Noureddine Hached, né le 22 juillet 1944 à Sfax, est un homme politique tunisien, ancien ministre du Travail et ancien ambassadeur.
Il est le fils aîné de Farhat Hached, syndicaliste assassiné le 5 décembre 1952.
Après une carrière dans le tourisme, de 1974 à 1976, comme PDG de la Société tunisienne de tourisme des jeunes, il devient gouverneur de Mahdia en 1976. Alors qu'un bras de fer oppose Bourguiba et l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) en 1978, Hached refuse de faire tirer sur les manifestants de Mahdia et démissionne de son poste de gouverneur. En 1981, à l'âge de 37 ans, il est nommé ambassadeur de Tunisie en Belgique et auprès de la Communauté économique européenne.
Il est nommé ambassadeur en Algérie en 1984 puis ministre du Travail le 23 octobre 1985. Il découvre qu'il est atteint d'un cancer qui l'oblige à se tenir à l'écart pendant quatre mois avant de démissionner le 23 juin 1986, après la tenue de la conférence du Bureau international du travail à Genève. À partir de 1987, il représente l'Organisation de l'unité africaine auprès de l'Office des Nations unies à Genève. En 1993, il est nommé ambassadeur de Tunisie en Italie.
En 1997, il devient secrétaire général adjoint de la Ligue arabe puis, de 2001 à 2006, vice-secrétaire général au Caire dans le but de réformer l'institution
Le 13 novembre 2007, il est accrédité comme ambassadeur de Tunisie au Japon et en Australie, basé à Tokyo.
Le 26 janvier 2011, alors que la Tunisie vit le début d'une révolution, il annonce sa démission « par solidarité avec le peuple tunisien et ses martyrs ». Le 29 août, il est nommé président du Comité supérieur des droits de l'Homme. Il annonce le 12 mai 2012 sa démission sans en donner les raisons aux médias.

Abderraouf Ayadi, né le 12 février 1950, est un homme politique et avocat tunisien. Militant des droits de l'Homme et militant politique. Suite à la révolution de 2011, il est nommé par son parti pour le représenter au sein de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique. Lors des élections du 23 octobre 2011, il est élu à l'assemblée nationale constituante comme représentant de la circonscription de Manouba.
Membre fondateur du Congrès pour la République (CPR) le 24 juillet 2001 en tant que vice-président. Le 19 avril, Ayadi est démis de ses fonctions « suite à ses prises de position contraires aux principes du parti et aux décisions prises, sans consultation du bureau politique. Le 9 mai, un groupe de dissidents dont il fait partie quitte le CPR et annonce la formation d'un nouveau parti dénommé Wafa.

Nasr Ben Soltana, né le 18 juillet 1968 à Sfax, est titulaire du doctorat d’Etat en sciences humaines et d'une maîtrise en économie et relations internationales ainsi que d’un diplôme d’études approfondies en sciences politiques. Actuellement, il occupe les fonctions de haut cadre au ministère des Affaires étrangères avec rang de ministre chargé.
M. Ben Soltana était, également, le président et fondateur du Centre tunisien des études en sécurité globale, un poste duquel il a démissionné juste avant la présentation de sa candidature à l’élection présidentielle sans oublier qu’il a occupé le poste de président de l’Association tunisienne des études stratégiques et des politiques de sécurité globale.
Il est considéré, par ailleurs comme un grand spécialiste de la sécurité globale dans le sens où il a aussi une expérience en matière d’enseignement puisqu’il donné des cours à de hauts cadres sécuritaires et militaires à l’Ecole supérieur des forces de sécurité intérieure.

Larbi Nasra, est président et fondateur du parti «la Voix du peuple». Issu d’une famille aisée, il lance le 12 février 2005, Hannibal TV, la première chaîne de télévision privée en Tunisie, suite à l’acquisition d’une autorisation de diffusion renouvelable de dix ans.
Larbi Nasra est un homme d’affaires qui, de l’avis des observateurs, fut proche de l’entourage et du cercle fermé de Ben Ali. En novembre 2013, Larbi Nasra vend près de 90 % du capital de la chaîne à Tarek Kadada, un Saoudien d'origine palestinienne, qui détient, désormais, 49% du capital et devient dès lors l'actionnaire principal de la chaîne. Le restant du capital est détenu par des investisseurs tunisiens, en l’occurrence Noureddine Hachicha, Mongi Makni, Habib Makni et Imed Ghaïth.

Bahri Jelassi, est président du parti de l'Ouverture et de la Fidélité. Bien qu’il n’ait jamais fait de politique avant la Révolution, Bahri Jelassi a réussi à enflammer la scène politique et médiatique à chaque déclaration, dans le sens où il s’est, à chaque fois, dit être partisan de la polygamie et du mariage des filles dès l’âge de 13 ans. Bahri Jelassi a déclaré qu'il a déposé sa candidature en vue de pallier aux dégâts qu'ont causés la révolution et les deux gouvernements de la Troïka.

Sarra Hlaoui

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