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Biographie de Habib Essid, chef du gouvernement
Habib Essid, a été désigné, ce lundi 5 janvier 2015, pour former le prochain gouvernement. Né le 1 juin 1949, à Sousse, M. Essid est titulaire d'une maîtrise en sciences économiques de la faculté de droit et des sciences économiques de Tunis et d'un diplôme d'ingénieur agricole spécialité « Economie agricole » de l'université Minnesota (USA). M. Essid a entamé sa carrière professionnelle en tant qu'ingénieur depuis 1992.
Il a occupé plusieurs fonctions au sein du ministère de l'Agriculture où il a été chargé, de 1975 à 1980, des études d'irrigation agricole au sein de la direction générale du génie rural avant d'être nommé président directeur général de l'office de mise en valeur des périmètres irrigués de Gafsa et du Jérid de 1980 à 1988. Il a été nommé, également, délégué régional du développement agricole à Kairouan, puis directeur général, délégué du développement agricole de Bizerte en 1989.
M. Essid a été nommé, aussi, chef de cabinet du ministre de l'Agriculture de l'année 1993 à 1997, avant d'occuper, le même poste au ministère de l'Intérieur jusqu'au 2001. En janvier 2001, Habib Essid a occupé le poste de secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Agriculture chargé de la Pêche puis secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Agriculture, de l'Environnement et des Ressources hydrauliques chargé de l'Environnement de septembre 2002 jusqu'au juin 2003.
Il a, également, occupé le poste de président directeur général de la société du Transport par pipeline à travers le Sahara (TRAPSA) de juin 2003 à novembre 2004. De 2004 à 2010, Habib Essid a occupé le poste de directeur exécutif du conseil oléicole international dont le siège est à Madrid (Espagne). De février 2011 au mois de mars de la même année, Il a été nommé conseiller auprès du premier ministre dans le gouvernement provisoire.
Puis, il a été nommé à partir du 28 mars 2011 à la tête du ministère de l’Intérieur au sein du gouvernement provisoire de BCE.
Il a été également conseiller auprès du Premier ministre chargé des Affaires sécuritaires, dans le cadre du gouvernement de Hamadi Jebali.
L'ancien ministre de l'Intérieur est marié et père de trois enfants.
Habib Essid est le candidat officiel de Nidaa Tounes. Son nom a été proposé par le président de l’ARP, Ahmed Ennaceur et le secrétaire général de Nidaa Tounes, Taieb Baccouche, ce lundi 5 janvier 2015 au président de la République, Béji Caïd Essebsi.
Il a occupé plusieurs fonctions au sein du ministère de l'Agriculture où il a été chargé, de 1975 à 1980, des études d'irrigation agricole au sein de la direction générale du génie rural avant d'être nommé président directeur général de l'office de mise en valeur des périmètres irrigués de Gafsa et du Jérid de 1980 à 1988. Il a été nommé, également, délégué régional du développement agricole à Kairouan, puis directeur général, délégué du développement agricole de Bizerte en 1989.
M. Essid a été nommé, aussi, chef de cabinet du ministre de l'Agriculture de l'année 1993 à 1997, avant d'occuper, le même poste au ministère de l'Intérieur jusqu'au 2001. En janvier 2001, Habib Essid a occupé le poste de secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Agriculture chargé de la Pêche puis secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Agriculture, de l'Environnement et des Ressources hydrauliques chargé de l'Environnement de septembre 2002 jusqu'au juin 2003.
Il a, également, occupé le poste de président directeur général de la société du Transport par pipeline à travers le Sahara (TRAPSA) de juin 2003 à novembre 2004. De 2004 à 2010, Habib Essid a occupé le poste de directeur exécutif du conseil oléicole international dont le siège est à Madrid (Espagne). De février 2011 au mois de mars de la même année, Il a été nommé conseiller auprès du premier ministre dans le gouvernement provisoire.
Puis, il a été nommé à partir du 28 mars 2011 à la tête du ministère de l’Intérieur au sein du gouvernement provisoire de BCE.
Il a été également conseiller auprès du Premier ministre chargé des Affaires sécuritaires, dans le cadre du gouvernement de Hamadi Jebali.
L'ancien ministre de l'Intérieur est marié et père de trois enfants.
Habib Essid est le candidat officiel de Nidaa Tounes. Son nom a été proposé par le président de l’ARP, Ahmed Ennaceur et le secrétaire général de Nidaa Tounes, Taieb Baccouche, ce lundi 5 janvier 2015 au président de la République, Béji Caïd Essebsi.
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Commentaires (26)
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Et qu'en est-t-il du reste ?
Youssef Hlaoui
| 06-01-2015 10:47
Rien dans ce CV , ni à propos des exactions commises sous le régime Ben Ali quand il était au ministère de l'intérieur, ni par rapport aux avantages consentis à des "investisseurs" agricoles, ni en rapport à la répression sanguinaire des manifestations pendant qu'il était ministre de l'intérieur, répression de la Kasbah II, de la manifestation du 15 Aout contre la libération sans jugement de plusieurs responsables du régime de Ben Ali.
Ce premier ministre ne convient pas à ce pays.
Pourquoi n'avoir pas cherché dans le vivier des lycées pilotes tunisiens qui ont sorti es compétences mille fois supérieures à celle de ce banal ingénieur sans gallons.
Pourquoi puiser dans un terreau contaminé par le trafic d'influence et le partage régionaliste et partisan du pouvoir.
Sinon quel était son grade au RCD ? Est-il au courant des exactions commises par son ministère avant et après la révolution ? Des tortures ?
Sinon pourquoi dans un pays où l'état policier a fait tant de ravages on est gouvernés par deux anciens ministres de l'intérieur ?
Bref, quand la prochaine révolte éclatera il ne restera plus rien de tout cela, en attendant, c'est le RCD qui nous gouverne.
Ce premier ministre ne convient pas à ce pays.
Pourquoi n'avoir pas cherché dans le vivier des lycées pilotes tunisiens qui ont sorti es compétences mille fois supérieures à celle de ce banal ingénieur sans gallons.
Pourquoi puiser dans un terreau contaminé par le trafic d'influence et le partage régionaliste et partisan du pouvoir.
Sinon quel était son grade au RCD ? Est-il au courant des exactions commises par son ministère avant et après la révolution ? Des tortures ?
Sinon pourquoi dans un pays où l'état policier a fait tant de ravages on est gouvernés par deux anciens ministres de l'intérieur ?
Bref, quand la prochaine révolte éclatera il ne restera plus rien de tout cela, en attendant, c'est le RCD qui nous gouverne.
120 ministres
Cartésien
| 06-01-2015 10:34
A L'ère de Bourguiba environ 120 ministres se sont succédés aux différents gouvernements, parmi ce nombre important plus que 85 ministres étaient du Sahel.
Que faut-il faire pour que la tendance se renverse, sont-ils plus intelligents et laborieux que les autres, certes non, seulement cette région a profité de la générosité des premiers gouvernements juste après l'indépendance, ils ont éduqués leurs enfants dans des grandes écoles, et le cercle infernale de profit basé sur le principe d'appartenance se referme
Que faut-il faire pour que la tendance se renverse, sont-ils plus intelligents et laborieux que les autres, certes non, seulement cette région a profité de la générosité des premiers gouvernements juste après l'indépendance, ils ont éduqués leurs enfants dans des grandes écoles, et le cercle infernale de profit basé sur le principe d'appartenance se referme
Une briographie sur mesure.
mizaanoun
| 05-01-2015 22:55
C'est une biographie qui est loin d'être rassurante pour les pauvres du pays. Ayant occupé des hautes fonctions pratiquement, sans arrêt, au sein de tous les gouvernements depuis déjà au moins 1975 comme il est rapporté, puis ministre de l'intérieur, en passant par l'agriculture et PDG de la TRAPSA, sans oublier, ni son origine (Sousse, la pépinière de tous les collabos) ni son passage par Minnesota (la Maison de l'Empire) rien dans toute cette biographie ne laisse croire un seul instant qu'on à faire à un homme de bien. Et comment pourra-t-il l'être ? Cette nomination ne peut que réjouir les siens propres et l'élite à laquelle il appartient. Et rien n'est étonnant qu'il jouisse aussi de l'approbation de Ghanouchi.
les dindons de la farce.
kacemabakricha
| 05-01-2015 20:26
pauvres tunisiens !! nous avons cru un moment que nous allions oublier nos mauvaises habitudes avec ces couteuses elections,(en milliards et malheureusement en vies de nos enfants des differents corps de securite)mais voila que BAJBOUJ,qu'on a choisi faute de mieux,nous rammene a la personnalisation du pouvoir;au lieu de parler de programmes et d'avenir,NIDAA se paye nos tetes en parlant de personne consensuelle plaisant au GOUROU.En cette periode de reveillons le peuple tunisien a ete bel et bien le dindon de la farce.
Bilan mitigé en 2011
Hoss
| 05-01-2015 18:34
Habib Essid a certes réussi en 2011 en ce qui concerne l'organisation des élections mais a complètement échoué en matière de lutte contre le terrorisme et la contrebande: beaucoup de terroristes, d'armes et de produits illicites se sont baladés allègrement dans tout le pays. Espérons qu'il se révèle plus efficace contre ces fléaux aujourd'hui. J'en doute un peu!
le ridicule ne tue pas
hamadi
| 05-01-2015 18:26
le bon mauvais choix et le meilleur du pire.!!!!!!!sa qualite est sa ligne directe avec l USA ;il etait un des premiers a savoir que pour guadefi c est /CUIT /et pour cloturer ,depuis 1956 c est le 12 eme premier ministre _originaire du sahel ..... tous..... INCOMPETENTS........ ........
Mais vraiment il est fort
DHEJ
| 05-01-2015 18:10
Né en 1949 diplome dingénieur en 1871
Ca me rappelle le mec qui s'était présentait pour le poste de pilote et qui avait une moyenne de 16 heures de vols par jour lors de sa formation encore aux USA...
Mais ce ESSID qui n'est le ASSAD a du avoir sa maitrise en 1969 ET DEMI!!!
Aux USA on devient INGENIEUR EN 2 ANS ...
Ca me rappelle le mec qui s'était présentait pour le poste de pilote et qui avait une moyenne de 16 heures de vols par jour lors de sa formation encore aux USA...
Mais ce ESSID qui n'est le ASSAD a du avoir sa maitrise en 1969 ET DEMI!!!
Aux USA on devient INGENIEUR EN 2 ANS ...
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