Dernières news
Ben Ali s'affiche librement à Sfax
{legende_image}
« Cette photo ne date pas de 2010 », ironisent certains internautes en commentaires sous la photo d’un vendeur de volailles qui a accroché, dans son commerce, une grande affiche de Ben Ali ainsi qu’un portrait de ceux qu’on placardait partout, il n’y a pas si longtemps. Une photo qui aurait été prise hier a fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Pour s’en enquérir Business News s’est déplacé sur les lieux, aujourd’hui lundi 18 novembre, dans la ville de Sfax. Le propriétaire des lieux s’est prêté au jeu et a posé aux côtés de l’affiche et d’un exemplaire du journal Le Maghreb qui fait foi, ici, de référence pour la date.
« Certains veulent faire revivre une autre époque et crachent dans la soupe préférant la quiétude à la liberté », n’hésiteront pas à dire certains. D’autres, en revanche, se plaignent de ne plus avoir les moyens de survivre. « Vous voulez savoir pourquoi j’ai ressorti la photo de Ben Ali ?», répond le modeste vendeur de volaille à nos interrogations. « Avant, au moins, on pouvait se débrouiller, on pouvait vendre ses volailles et vivre », confie-t-il. « Aujourd’hui, face à la crise et à la vie chère, on ne vend plus rien, on n’achète plus rien. Les volailles ne se vendent plus, les gens n’ont plus les moyens d’en acheter ». « Le Tunisien modeste est condamné à mourir de faim », finit-il par conclure avec amertume.
Crédit photo : Business News
Pour s’en enquérir Business News s’est déplacé sur les lieux, aujourd’hui lundi 18 novembre, dans la ville de Sfax. Le propriétaire des lieux s’est prêté au jeu et a posé aux côtés de l’affiche et d’un exemplaire du journal Le Maghreb qui fait foi, ici, de référence pour la date.
« Certains veulent faire revivre une autre époque et crachent dans la soupe préférant la quiétude à la liberté », n’hésiteront pas à dire certains. D’autres, en revanche, se plaignent de ne plus avoir les moyens de survivre. « Vous voulez savoir pourquoi j’ai ressorti la photo de Ben Ali ?», répond le modeste vendeur de volaille à nos interrogations. « Avant, au moins, on pouvait se débrouiller, on pouvait vendre ses volailles et vivre », confie-t-il. « Aujourd’hui, face à la crise et à la vie chère, on ne vend plus rien, on n’achète plus rien. Les volailles ne se vendent plus, les gens n’ont plus les moyens d’en acheter ». « Le Tunisien modeste est condamné à mourir de faim », finit-il par conclure avec amertume.
Crédit photo : Business News
Synda TAJINE
Commentaires
