JW conclue son texte par "... qui pourrait signifier la fin des haricots".
Cette jolie expression, "la fin des haricots", remonte aux Xième, XIième et XIIième siècles. Dans la France de l'époque, régnait l'inquisition, et la terreur qui va avec. Et dans le Sud Ouest du pays, existait une religion appelée le Catharisme. C'était une philosophie manichéiste, qui ne croyait ni en Dieu ni en Christ. Alors bien sûr les armées du pape n'avaient de cesse que de convertir ces braves gens, ou de les brûler vifs sur de gigantesques bûchers collectifs.
Si bien que les Cathares se réfugiaient dans des châteux forts, placés sur des sommets inexpugniables.
Encerclés, mais protégés par ces nids d'aigles, les Cathares pouvaient résister des mois, parfois des années. Parfois, les troupes du pape, résignées, abandonnaient le siège. Là haut, les Cathares se nourrissaient d'eau de pluie, et de haricots.
Et quand, les réserves épuisées, c'était la fin des haricots, il ne leur restait qu'à se rendre; se convertir ou être brûlés.
On cite le cas de Montségur, où tous les Cathares auraient préféré être brûlés que se convertir au christianisme.
Voilà. Je ne sais pas pourquoi je parlais d'humour, ce n'est pas drôle!