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Béji Caïd Essebsi : le prestige de l'Etat, la force de la loi et la légitimité des urnes
10/05/2017 | 16:52
6 min
Béji Caïd Essebsi : le prestige de l'Etat, la force de la loi et la légitimité des urnes

Le discours de Béji Caïd Essebsi du 10 mai 2017 a bien divisé les Tunisiens : les uns ont été séduits, les autres déçus. Pour les premiers, on rappelle la confirmation par le président du respect de la constitution et des principes démocratiques, la sécurisation de l’appareil de production par l’armée, et sa volonté de recouvrer la force de l’Etat par l’application stricte de la loi. Pour les seconds, on relève qu’il n’a annoncé aucune véritable mesure, qu’il s’est entremêlé les pinceaux et qu’il n’a fait que brasser du vent à sa manière en jouant la carte du populisme à outrance.

 

C’est au palais des congrès, en plein cœur de Tunis, que Béji Caïd Essebsi a choisi de faire son discours. Loin de l’habituel palais de Carthage en dépit de toute la logistique mise en place et des embouteillages créés à l’occasion. « On cherchait à casser l’habitude justement, il fallait montrer que ce discours est différent de ses précédents », explique un cadre de la présidence de la République.

A 10h45, la salle semble pleine, malgré quelques chaises vides. On y voit les principaux chefs de parti, malgré les absences de grandes figures symboliques qu’elles soient proches de BCE ou qui lui sont totalement opposées ou hostiles : Hamma Hammami, Mehdi Jomâa, Mohamed Abbou ou Moncef Marzouki. Quand on est président de la République, et dans un moment qu’on voulait fort, on se devait de convier toutes les forces vives de la nation. Qu’on le veuille ou pas, l’opposition en fait partie, aussi extrémiste soit-elle. Que dire alors quand cette opposition caracole dans les sondages si l’on veut prendre le cas d’Attayar.

Le discours commence par un lapsus affirmant que la vérité est tuée. Est-ce vraiment un lapsus quand on voit toutes les distorsions de vérités ces derniers temps ?

Les sujets évoqués sont en rapport avec la loi de la réconciliation nationale, les manifestations et le sit-in au sud du pays, la primauté de la loi et la nécessité de respecter les règles démocratiques.

 

Élu avec la promesse principale de rétablir le prestige de l’Etat, Béji Caïd Essebsi s’en donne à cœur joie. Les blocages au sud ? Il va mobiliser l’armée pour sécuriser les sites sensibles de production. L’administration, colonne vertébrale de l’Etat, mérite mieux que le traitement qui lui est infligé actuellement. Dans sa ligne de mire, la loi de la réconciliation nationale, objet de toutes les polémiques. Béji Caïd Essebsi est offusqué, mais il est habitué. « Je n’en veux pas à ceux qui m’insultent, je suis conciliant, je suis musulman ». Il relève cependant haut et fort la supercherie de traiter tous ceux qui sont pour cette loi d’être des corrompus ou de chercher à encourager la corruption.

Pour résoudre cet épineux problème, il n’y a pas 36.000 solutions, mais une seule : l’assemblée. C’est ainsi que fonctionnent les démocraties. Le président de la République le rappellera à de multiples reprises. Reste que certains n’en veulent pas et menacent d’aller à la rue. A ceux-là, Béji Caïd Essebsi prend un malin plaisir à les regarder avec mépris. Un peu trop même quand il dit : « Dieu en a voulu ainsi, c’est ce qu’on a pu avoir ! ». Il vise naturellement les partis opposés à son projet de loi de la réconciliation et à leur tête Irada de son prédécesseur Moncef Marzouki. Ce dernier aura une autre cerise sur le gâteau avec un rappel du b.a.-ba protocolaire : « Moi, je n’ai jamais critiqué mon prédécesseur à l’étranger, car je respecte le prestige de l’Etat. » Il ne prend même pas la peine de le nommer.

Sûr de son bon droit, certain d’avoir raison, d’aller dans le bon sens et d’être cartésien, Béji Caïd Essebsi semble sincère. La salle l’applaudit plus d’une fois. Elle lui est acquise ? Rien n’est moins sûr.

 

Le discours fini, les réactions sont mitigées. Certains trouvent que Béji Caïd Essebsi a excellé, d’autres qu’il n’a rien dit de particulier. Idem sur les réseaux sociaux, tout comme les médias, voire au sein même des rédactions. Business News ne fait pas l’exception. Entre le directeur de la rédaction, Nizar Bahloul, qui approuve la ligne forte du président sur la chaîne Al Wataniya et le rédacteur en chef, Marouen Achouri, qui désapprouve totalement sur Express FM, le gap est visible. Pareil chez nos confrères d’Espace Manager avec le directeur Kaïs Ben Mrad qui semble apprécier et son rédacteur en chef Noureddine Hlaoui qui crie fort sa déception.

Mêmes sons de cloche sur les réseaux sociaux. Kerim Benzarti, directeur de société, est connu pour ses critiques virulentes contre le régime et Béji Caïd Essebsi. Analysant le discours du 10 mai, il s’avère qu’il est plus virulent envers ceux qui critiquent ce discours : « Si j'ai bien compris, en démocratie faire passer une loi par l'assemblée est un passage en force! Si J'ai bien compris sécuriser les sites de production - vitaux pour la sécurité du pays- par l'armée c'est la violence de l'Etat ! Si J'ai bien compris interdire les sit-in qui bloquent les axes routiers et entravent la liberté des autres c'est anti démocratique! Si J'ai bien compris rappeler l'existence des instances constitutionnelles et l'obligation de la stabilité gouvernementale c'est contre productif ! Bon Si j'ai bien compris, plein auraient aimé voir Béji appeler à un référendum, à la dissolution du parlement, à l'éviction du chef de gouvernement et là il aurait fait un discours historique ! ».

 

Ces applaudissements et ces critiques ont une origine. Chacun partait d’un point de départ différent. Il y a ceux qui n’attendaient que le retour du prestige de l’Etat et la confirmation des principes de la démocratie et du respect de la Constitution dans le strict respect de la loi. Ceux-là ont été bien servis après quatre jours de folles rumeurs prétendant que le président de la République allait mettre en application l’article 80 de la Constitution. En clair, en finir purement et simplement avec la démocratie. Il est donc tout à fait normal que le discours soit rassurant. Non seulement le président de la République ne met pas en application cet article, mais en plus il réaffirme sa disposition de respecter l’Etat de droit et les principes démocratiques si chers.

Et puis, il y a ceux qui s’attendaient à des décisions spectaculaires capables de résoudre tous les problèmes à la fois. Une partie d’entre eux du moins. Pour ceux-là, la déception était au rendez-vous. Et cette déception a un responsable qui s’appelle Noureddine Ben Ticha, conseiller du président de la République. La veille du discours, M. Ben Ticha affirme qu’il y aura un avant et un après 10-Mai. Après le discours et faute de toute décision spectaculaire et digne de ce nom, on ne pouvait que dénigrer ou se moquer. On verra les deux.

 

Raouf Ben Hédi

 

 

10/05/2017 | 16:52
6 min
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Commentaires (13)

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Cherif Bessaoud
| 15-05-2017 14:00
La democracy est une culture inexistante en TN en plus Leadership et integrity doivent etre introduit dans le vocabulaire en TN.
All i notice is a bunch of ego tripping all over.

artiste citoyen
| 11-05-2017 17:37
Monsieur Le Pré
sident Vous avez affaire à frange de la population qui est manipulée
dans un territoire frontalier sensible à toute sédition La longue histoire de notre
chère Tunisie est riche d'exemples de désobéissances et de reniements de l'Autorité de Carthage et celle de Kairouan et de Tunis Et dont un vilain psycho-névropathe a usurpé la magistrature suprême pour appeler de toutes ses forces à la négation de la TUNISIANITE Cet homme
qui émerge de la poubelle de l'Histoire par la Grâce des turbannés et leurs acolytes devrait être soit jugé soit interné ! Monsieur Le Président vous savez plus que tout autre Tunisien ce que veut dire le DEMON NUMIDE Encore une fois c'est un grand clin d'oeil à l'incontournable HABIB BOURGUIBA

Nephentes
| 11-05-2017 09:30
Je susi d'accord avec vous

Donc la démarche *** d'Ennahdha pourrait reposer , comme je l'ai commenté il y a trois semaines sur les axes suivants :

Infiltrer comme vous dîtes les corps sécuritaires - une alliance de circonstance entre ennemis d'hier n'est pas exclue-

Fomenter, encourager, exploiter les mouvements de revendications sociales en leur distillant le poison régionaliste

S'affirmer en même temps auprès de l'opinion publique en tant que garant de la souveraineté nationale et du dialogue social.

Le tuteur ? l'AKP turc, expérience concrète réussie.

Voilà pourquoi Caid Essebssi a tenu à faire ce discours en apparence dénué d'importance.

L'épisode doit faire réfléchir sur la véritable dangerosité d'Ennhdha, parasite mortel de notre démocratie malade.

DHEJ
| 11-05-2017 09:04
La triptyque de Bernoulli par excellence!


Quand la légitimité des urnes ne donne pas suffisamment de force à la loi impactant le prestige de la loi!

La solution est-elle dans la déclaration des droits de l'hommes à savoir quelle volonté de peuple peut donner de la portance au prestige de l'Etat?!


Maurice HAURIOU parle de VITALITÉ!

Dr. Jamel Tazarki
| 11-05-2017 08:05
1ère partie
D'abord je remercie notre Très Cher Président de notre très Chère République, Mr. Béji Caïd Essebsi, pour son discours très rassurant et qui inspire une très grande confiance et espoir.

Par contre Mr. Béji Caïd Essebsi fait une erreur dans son discours ci-dessous (voir vidéo) de dire que 11 millions de Tunisiens sont rien par rapport à un milliard de chinois ou à la poussée démographique ailleurs dans certaines grandes villes dans d'autres pays


Non, on ne compare pas les 11 ou entre-temps déjà 13 Millions de Tunisiens aux 80 Millions d'Allemands ou à un Milliards de chinois en valeur absolue du nombre d'habitants.

Je commence d'abord par le fait qu'actuellement et dans le future proche la Tunisie est incapable de nourrir 13 ou même 11 Millions de Tunisiens et de leur offrir une vie agréable par ses propres ressources et ses propres moyens alors qu'en chine tout le monde mange à sa faim et tout le monde a du travail; de même les 80 millions d'Allemands mènent une vie encore plus agréable que les 11 ou 13 Millions de Tunisiens.

Je rappelle que le taux de fécondité en Chine était de 3,39 par couple en 1960, alors qu'il est aujourd'hui à 1.5 ==> oui, les Chinois ont compris qu'il leur serait impossible à long terme de nourrir 1,3 Milliards de Chinois avec leurs propres ressources et leurs propres moyens internes. ==> D'où la nécessité de freiner la poussée démographique afin de garantir un équilibre entre production et besoins nutritifs, médicaux et éducationnels de la totalité de la population.

Déjà Habib Bourguiba encourageait l'utilisation des contraceptifs afin de limiter le taux de fécondité à 2.1 par couple, et c'est là où l'on distingue/découvre son très grand génie! En 1956, la Tunisie comptait 3,3 Millions d'habitant et en 2017 la Tunisie compte approximativement 13 Millions d'habitant. Oui, en 60 ans la population de la Tunisie a quadruplée!!!!


Nous ne sommes pas préparés à nourrir et à gérer la vie sociale de 13 Millions de Tunisiens. Nos ressources naturelles ne suffisent afin de nourrir 13 Millions de Tunisiens. Nos réserves de pétrole touchent à leur fin et ne suffisent pas bientôt à satisfaire nos propres besoins. De même notre production de phosphate est utilisée à 90% afin de satisfaire nos besoins internes. Il ne faut pas compter sur le phosphate afin de nourrir 13 millions de Tunisiens. Je vous donnerai la semaine prochaine des statistiques choquantes concernant nos mines de phosphates.



Si on voulait comparer la population chinoise à la population tunisienne, on ferait mieux de comparer l'indice de développement humain (IDH) de la Tunisie à celui de la chine et nous allons ainsi voir qu'un milliards de chinois mènent une vie plus paisible que 11 ou 13 Millions de Tunisiens. Je rappelle que l'IDH se base sur trois critères : le PIB par habitant (ce que l'on appelle aussi PKE), l'espérance de vie à la naissance et le niveau d'éducation.


De même si on compare L'Indice de La faim/sous-alimentation (Global Hunger Index, GHI) de la chine à celui de la Tunisie, on conclut qu'en pourcentage les Tunisiens sont beaucoup plus sous-alimentés que les chinois.

Je résume: afin de comparer la poussée démographique de la Tunisie à celle d'autres pays, il faut faire plutôt utilisation de certains indicateurs et de certains indexes (qui sont un ensemble d'indicateurs)'

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 11-05-2017 08:03
2ème partie

La croissance démographique excessive en Tunisie a causé beaucoup de problème dans les domaines de l'emploi, de l'éducation, des transports, du logement, des soins médicaux et de la protection de l'environnement.

Je donne d'abord une explication non mathématique simple et très approximative de la poussée démographique. Comme nous le savons, chaque couple peut avoir zéro ou plusieurs enfants. Quand ce nombre d'enfants par couple est égal à 2, la population tend vers un état final stable (elle n'augmente pas et elle ne diminue pas). Ce qui fait que les parents (un couple) vont mourir un jour et vont laisser exactement deux descendants. On a donc un système en équilibre permanent. Quand le nombre d'enfants par couple est inférieur à 2, alors la population va diminuer. C'est-à-dire deux personnes (un couple) vont disparaitre un jour et vont laisser un seul ou zéro descendant. Mais à partir de 2.1 enfants en moyenne par couple, cela se complique: le nombre d'individus par génération se met à augmenter sans fin. Et cette croissance qui peut paraître lente, est en fait véritablement explosive puisqu'elle a entraîné un quadruplement de la population tunisienne en 60 ans (entre les années 1956 et 2017). Or, un demi-siècle est très vite passé! On ne peut pas continuer à ce rythme.

Ce qui aggrave encore la situation, ce sont les mariages à 16 ans ou même à 15 ans: dans ce cas particulier même une fécondité de 1,6 enfants par couple ne peut pas freiner la croissance explosive de la population tunisienne'

Ignorer la poussée démographique en Tunisie c'est reporter les problèmes à plus tard, à la période où il faudra trouver les moyens à la fois d'arrêter cette croissance et de résoudre autrement cette difficulté restée un temps camouflée

La récolte céréalière tunisienne n'a pas cessé d'augmenter, mais la quantité de grain par tunisien n'a pas cessé de se réduire à cause de la poussée démographique. Un grand pourcentage de l'accroissement annuel du revenu national est absorbé par l'accroissement de la population, ce qui absorbe une grande partie de nos fonds et freine le développement économique et social.

En 1956 la Tunisie comptait 3,3 Millions d'habitants, en 2017 elle compte 11à 13 millions d'habitant et d'après mes calculs statistiques la Tunisie aura 28 millions d'habitants en 2045. Où allons-nous et qu'elles seront les conséquences pour l'environnement?

L'équilibre à long terme entre croissance démographique et approvisionnement alimentaire est indispensable, Il faut s'attendre à ce que le taux annuel de croissance de la production alimentaire par habitant en Tunisie continue de baisser.

La croissance démographique doit diminuer afin de stabiliser la population tunisienne autour de 10 Millions d'habitants. En effet, à un état stationnaire de la productivité il nous faut aussi un état stationnaire de la croissance démographique.

Puis, je rappelle que la fermeture de plusieurs écoles primaires ou la baisse du nombre d'élève en Tunisie n'est pas un signe de la baisse des naissances comme nous le racontent certains pseudo-scientifiques, mais elle est plutôt la conséquence du fait que le nombre d'enfants âgés de 6 à 15 ans n'ayant jamais été à l'école ou l'ayant quittée avant la fin de la scolarité obligatoire s'élève à plus d'un million en Tunisie. L'écart est plus accentué selon le genre, l'âge, le milieu de résidence, ou l'activité des enfants. 67.6% des enfants non scolarisés ou déscolarisés, sont des filles. 60% des enfants concernés habitent les zones rurales et 40% sont en situation de travail.

Nous avons le choix de laisser la nature ajuster la poussée démographique en Tunisie par les catastrophes et les épidémies ou de prendre notre destin en main pour ajuster le nombre des naissances afin de garantir un équilibre entre la poussée démographique et nos ressources naturelles limitées.

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 11-05-2017 08:01
3ème partie
En 1956 la Tunisie avait 3,3 Millions d'habitants.
En 2014 la Tunisie avait 12 Millions d'habitants (bien qu'on parle de seulement 11 Millions)
Nombre d'années = 2014 - 1956 = 58 années.

f(0) = 3,3 Millions d'habitants.
f(58) = 12 Millions d'habitants.


La fonction de croissance démographique est une fonction exponentielle:
f(n) = q^n * 3,3 avec f(58) = q^58 * 3,3 où f(58)=12 Millions d'habitants ==>

q est la racine 58ème de 12/3,3 ===> q = 1,03 où "q" est le taux de croissance.

En quelle année la Tunisie aura 28 Millions d'habitants (il faut calculer "n" le nombre d'années)?:

f(n) = (1,03)^n * 12 ===> (1,03)^n = 28/12 = 2,33 avec f(n)=28 Millions.
==> n*Log(1,03) = Log(2,33) ==>
n= log(2,33)/Log(1,03) = 0,367/0,013 = 28 ans.

Ainsi la Tunisie aura 28 millions d'habitants en 2014 + 28 = 2042.

Cette croissance de 1,03 qui nous paraît très lente, est en fait très explosive.

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 11-05-2017 08:00
4ème partie

Je voudrais insister que chaque famille tunisienne devrait pouvoir produire ses fruits et ses légumes chez elle. Une habitation/maison moderne devrait avoir aussi un abri vitré (intégré à la maison) où l'on cultive ses légumes et ses fruits même au prix de renoncer à la salle de séjour ou à la salle à manger afin de garantir une autosuffisance légumière. Ce que je propose est une nouvelle vision architecturale urbanistique et une nouvelle forme de culture agricole. Une terrasse abritée de 20 m2 de cultures hydroponiques et aquaponiques pourrait produire autant de tomates, de piments, de salades, etc. afin de nourrir une ou même plusieurs familles.


Je propose d'introduire l'enseignement des cultures hydroponiques et aquaponiques à l'enseignement primaire et secondaire.

Je cultive même mes pommes de terre en hors sol! D'après mes essais une plante n'a besoin que pendant 15 minutes en moyenne et par 24 heures d'une oxygénation au niveau des racines ==> vous pouvez ainsi planter vos salades dans un milieu aquatique, par exemple dans un bassin d'eau, et leur fournir une oxygénation seulement de 15 minutes tous les 24heures.


Je voudrais aussi insister que la Tunisie n'a pas d'avenir sans l'émancipation de la femme, oui il nous faut un pays où la femme serait vraiment l'égale de l'homme!

Jamel Tazarki

La Loi
| 11-05-2017 00:07
Partout: contre la corruption, l'ingérence, l'abus de pouvoir (loi sur la réconciliation nationale), les gens qui ne paient pas leur impôts (et ils ont a tous les niveaux), ... On ne parle que de ca dans la rue: les gens sont fatigués! ils veulent des actions!

Léon
| 10-05-2017 22:10
Heureusement que j'ai lu le titre. En ne regardant que la photo j'avais cru à faire à une vente aux enchères publiques de tapis de Kairouan.
D'ailleurs je ne comprenait pas le côté si solennel des présents et du commissaire priseur.
Léon.