Dans une interview accordée aux journaux « La Presse » et « Assahafa », ce mercredi 6 septembre 2017, le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi a fait le tour des questions d’actualité tout en précisant sa vision en ce qui concerne le consensus jusque-là atteint avec le parti Islamiste Ennahdha.
Rappelant le scrutin de 2014, le président de la République dit : « L’électeur tunisien ne nous a pas accordé la majorité qu’il faut pour gouverner, bien que nous ayons été élus comme le premier parti à l’époque. Mais ce n’était pas suffisant pour gouverner et appliquer nos programmes comme nous l’entendions. Nous avons cherché à nous allier, dans les délais constitutionnels, avec des partis ayant des orientations semblables aux nôtres ». Il a ajouté : « Malheureusement, les partis classés comme «civils» n’avaient pas la conscience politique qu’imposait l’étape ».
Béji Caïd Essebsi explique également que la situation était devenue « très difficile » ce qui l’a poussé à chercher l’alliance gouvernementale avec Ennahdha. Une alliance qui constituait pour lui « une solution aux problèmes posés » à l’époque.
Il dit en effet : « Nous n’avions pas d’autres scénarios pour réaliser ces objectifs. Ennahdha était disponible, en plus d’autres partis, ce qui nous a permis de former une alliance gouvernementale. Ennahdha a accepté mais pas à ses conditions. Nous nous sommes dits : au moins, nous contribuerons à ramener Ennahdha au club des partis civils. Mais, il paraît que nous avons fait une fausse évaluation ».
S.A
Commentaires (66)
Commenter....
Pas vrai !!!
...
encore une fois
Bref...
Pfiou...
cest pas normal !!!
Un peu de respect pour les électeurs !
Par contre je vous l'accorde cette manque de partis civils pour constituer une majorité au parlement succeptible de soutenir votre programme de réforme (corruptions , terrorrismes, ...)
Mais êtes vous obligez d'avoir une majorité absolue 50% pour gouverner ma réponse et non etv les lois peuvent être votées avec une majorité relative (je peux lmectromper) car avec vos 30% et quelque députés de gauche en plus d'abstention les lois peuvent être votre votées
Enfin ce discours est une préparation pour nous faire avaler le bilan négatif du quinquennat et de le rejeter sur NAhda mais Nahda va faire pareil et le rejette sur Nida et du coup vos allez conserver vos electeurs et recommencer cette alliance avec le diable islamiste et au revoir l'alternance ...
BCE a soif pour 2019
hypocrite
Yè Si Béji Brahmet bouk wommok
Yé Rassoulelleh, tirez vos conclusions. Permettez-moi de vous dire que la moindre des choses à faire c'est de faire en sorte qu'ils soient privés de micros. Tant qu'ils continuent à se promener allègrement, quotidiennement dans les médias, nous n'allons pas sortir de l'ornière(lisez onk azzouzaja).
Ils sont vendus, instrumentalisés et le Bon Dieu n'en veut pas. Que voulez-vous de plus? L'objectif de Bourguiba n'était pas de différer le mal, il voulait en finir tellement c'était clair dans son esprit. Certainement qu'il n'avait pas la corde au cou.