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BCE à l'inauguration de la place Chokri Belaïd : Un jour, nous saurons la vérité
06/02/2017 | 14:48
2 min
BCE à l'inauguration de la place Chokri Belaïd : Un jour, nous saurons la vérité

Le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, ainsi que le chef du gouvernement, Youssef Chahed, ont inauguré ce lundi 6 février 2017 « la place Chokri Belaïd et des droits de l’Homme » au centre-ville de Tunis à l’occasion de la commémoration des 4 ans depuis l’assassinat du leader de gauche.

Etaient présents, entres autres, la veuve du défunt, Basma Khalfaoui, et ses filles ; Mbarka Brahmi, veuve du martyr Mohamed Brahmi ; Saïd Aïdi, l’ancien ministre de la Santé ; Omar Mansour, gouverneur de Tunis ; Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint de la centrale syndicale.

 

 

Pour l’occasion, le président de la République s’est exprimé sur les ondes de Mosaïque FM et a déclaré que « Chokri Belaïd est le martyr de la Tunisie et non d’un parti politique ou d’autres parties ».

 

Il a, par ailleurs, ajouté qu’en tant que chef d’Etat, il est de son devoir de « transmettre un hommage à cet homme qui a sacrifié sa vie pour la Tunisie et qui était debout, au premier rang, lors de la révolution. J’en suis fier ». Et d’ajouter : « Je le considère comme le martyr de la révolution dont la seule et unique source est la jeunesse tunisienne et non une idéologie religieuse ou un compromis dicté par d’autres pays ».

 

Quant aux questions incontournables que se posent tous les Tunisiens : « Qui a tué Chokri Belaïd et qui est derrière ce calcul politique et son financement ? », le chef de l’Etat a répondu « Aujourd’hui nous ne pouvons pas répondre à cette question. Nous le saurons un jour mais il ne faut pas jeter des accusations à tort sans avoir de preuves concrètes ».

 

K.H

06/02/2017 | 14:48
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Commentaires (23)

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Bacchus
| 07-02-2017 14:11
1) « Je le considère comme le martyr de la révolution dont la seule et unique source est la jeunesse tunisienne et non une idéologie religieuse ou un compromis dicté par d'autre pays. » En se basant sur le premier paragraphe de l'article 5 de la Constitution de Ben Ali vous pouvez Monsieur Le Président dire ça. Mais en se basant sur la Constitution de Khedher Habib je ne sais pas si j'ai le droit d'émettre mon assertion ? Tant pis je prends le risque et je soussigne : Je le considère comme le martyr d'une révolte déclenchée par une partie de la population, exaspérée par l'oligarchie et cette ébauche de la révolution fut stoppée nette un certain 15 janvier 2011 par des forces occultes et s'ensuivit une lutte acharnée pour s'arracher le butin du chaos.2) : « Qui a tué Chokri Belaïd et qui est derrière ce calcul politique et son financement ? », le chef de l'Etat a répondu « Aujourd'hui nous ne pouvons pas répondre à cette question. Nous le saurons un jour mais il ne faut pas jeter des accusations à tort sans avoir de preuves concrètes ».Mon assertion : En scrutant « l'oeuvre » on imagine « la marionnette-bidasse », le marionnettiste et le marionnettiste du marionnettiste. Et en répondant à la question : Qu'est-ce-qui différencie Belaïd et Mbarki des autres leaders gauchistes ? Vous pourriez savoir à qui profite le crime ?


veritas
| 07-02-2017 13:16
De rien et bonne lecture.

N.Burma
| 07-02-2017 11:11

Merci veritas pour ce lien absolument incontournable dans la recherche de la vérité.

Givago
| 07-02-2017 07:32
On saura la vérité le jour où BEN ALI est de retour à carthage.

veritas
| 07-02-2017 07:31
http://kapitalis.com/tunisie/2017/02/06/assassinat-de-chokri-belaid-les-dessous-dun-crime-islamiste-6e-partie/

takilas
| 07-02-2017 04:50
Pourquoi BCE a tjs relaté la question de guerre civile ? Et d'un.
De deux pourquoi dans la nuit du 6 au 7 février 2013 les issus surtout vers l'Algérie ont été mis sous haut contrôle pour que les barrages soient levés à 8 H 10 ' ?

kameleon78
| 07-02-2017 01:42
Basma Khalfaoui n'aurait pas accepté la présence d'islamistes, ce serait considéré comme une provocation.

JAGHMOUN
| 07-02-2017 00:52
c'etait un parc ou jardin et non une
place,avec un sigle des droits de
l'homme en bronze geant et magnifique
ca devient une place par decision
hasardeuse de la presidence et on place un hamas de marbre comme dab.
et une plaque de la courtisannerie
d'une epoque revolue de la kwada.
la municipalité de tunis: tragedie!!
il y a tellement d'espace a tunis
et ailleur et on aurait mettre l'effigie de chokri en bronze et ecrire un memorandum elegant sur
l'histoire du lion tunisien.
je ne comprends rien pourquoi la
presidence qui impose au peuple son
choix ridicule et raté comme pour la
statue de bourguiba.

khaled Ghéni
| 06-02-2017 22:09
Chokri Belaid le visage communicatif.il était apprécié par tous ceux qui croyaient à l'équité, la dignité, et le respect de tous, partout où il se trouve au nord, au sud ou au centre.c'était une ambition d'un peuple, disant... sans discrimination, sans régionalisme; puisque, lui-même est originaire d'une région qui est à la fois côtière et de l'intérieur en même temps( une information furtive).Seulement que les nouveaux venus veulent devenir "le chef du fief", plus encore les expérimentés du pouvoir ne souhaitent, en aucun cas, lâcher les pédales.
C'est de là, d'où vient la conviction forte à l'élimination de ce visage d'héros.Qu'il s'éternise pour son action et son savoir-décortiquer les détails les plus minuscules. DORS EN PAIX...ON NE T'OUBLIE JAMAIS.

kameleon78
| 06-02-2017 20:35
On ne connaîtra jamais la vérité car les dossiers ont été dérobés par les équipes de Bhiri, même BCE connait les commanditaires, mais le président a fait un Pacte à Paris pour fermer les yeux sur l'Affaire de Choukri Belaid et ne pas trop solliciter la justice. La Nahda est gravement impliquée dans cette affaire d'assassinat politique mais BCE a cédé aux arguments de Ghannouchi en vue de la formation d'un gouvernement d'Unité Nationale lors du Pacte de Paris. Il faudrait attendre après les élections de 2019 pour qu'on puisse s'occuper sérieusement du dossier bien sûr à la condition que la Nahda perde ces élections sinon adieu à la vérité.