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Bahri Jelassi répond aux accusations l'impliquant dans le meurtre de Chokri Belaïd (audio)
23/04/2013 | 1
min
Bahri Jelassi répond aux accusations l'impliquant dans le meurtre de Chokri Belaïd (audio)
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Intervenant sur les ondes d’Express FM, en ce matin du 23 avril, Bahri Jelassi, président du Parti de l'Ouverture et de la Fidélité (POF), défrayant souvent la chronique, a tenté de se justifier par rapport aux accusations d’implication d’un véhicule lui appartenant dans le meurtre de l’opposant tunisien, Chokri Belaid.

Bahri Jelassi a expliqué qu’il avait été convoqué car une fourgonnette de marque Citroën avait été repérée dans une station-service à proximité du lieu de l’assassinat le 6 février, jour du meurtre. Le numéro d’immatriculation indique une voiture appartenant à la société « El Wahat » dont le propriétaire est Bahri Jelassi. Ce dernier a indiqué que le numéro du véhicule correspondait à une autre voiture de marque Volkswagen qui lui appartient en effet. Le concerné a également expliqué qu’il était impossible de mettre une moto dans le coffre de la voiture Volkswagen concernée et que, par conséquent, il était hors de cause. Ceci lui a été confirmé par le juge d’instruction en charge de l’affaire, selon ses dires.

Parallèlement à ces explications, Bahri Jelassi a attaqué des figures de la scène politique tunisienne dont le défunt Chokri Belaid ainsi que Ahmed Néjib Chebbi, Béji Caied Essebsi, Hamma Hammemi…sa cible principale étant Mohamed Jmour qui serait, selon lui, à l’origine de cette accusation d’implication dans le meurtre. Il a profité de son intervention pour avancer que les déboires de la Tunisie sont uniquement du fait des gauchistes et a proféré des insultes à leur égard que l’on ne pourrait reproduire ici.

Toutefois, Bahri Jelassi a été incapable d’expliquer la concordance entre le numéro de plaque de son véhicule avec celui repéré à proximité des lieux de l’assassinat tout en assurant qu’aucun enregistrement vidéo ne prouvait l’existence d’un tel véhicule au lieu indiqué. Il a également assuré qu’il se réservait le droit de poursuivre les personnes à l’origine de cette accusation.

M.A.


23/04/2013 | 1
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