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Attijari Bank fait le point sur les opportunités offertes aux entreprises tunisiennes en Afrique
07/03/2017 | 16:36
3 min
Attijari Bank fait le point sur les opportunités offertes aux entreprises tunisiennes en Afrique

 

Les potentialités de développement en Afrique et les opportunités offertes aux entreprises tunisiennes ont été au centre de la conférence annuelle du Club Afrique Développement d’Attijari Bank, ce mardi 7 mars 2017.

 

A cette occasion, Thierry Apoteker, expert international et président de TAC Economics, structure spécialisée dans l'analyse des risques à l'international, est venu spécialement pour présenter à un panel d’hommes d’affaires, de chefs d’entreprises et d’opérateurs du secteur économique tunisien une étude sur " l’environnement international, risques & opportunités en Afrique pour les opérateurs tunisiens". L’objectif étant de donner des éléments clés aux entreprises afin de se repérer dans cet environnement d’incertitude, puisqu’elles sont obligées de continuer à naviguer quelque soit les conditions. L’idée n’est pas d’éliminer l’incertitude mais de la mesurer, de la "pricer" et de l’intégrer dans la vision globale des investisseurs.

 

Première bonne nouvelle, annoncée par l’expert, la conjoncture internationale est en train de s’améliorer. On s’attend à une reprise de la croissance pour 2017 et 2018, avec une accélération aux Etats-Unis, une zone euro qui va mieux et une locomotive chinoise qui se stabilise. Cette embellie se répercutera sur les pays en développement.

 

 

Bien sûr avec ses 7% de croissance par an en moyenne sur la décennie, l’Afrique suscite aujourd’hui l’intérêt des pays du monde, de tous les investisseurs et bailleurs de fonds, dont notamment les Tunisiens qui rêvent de conquérir ce nouvel "Eldorado" qui recèle d’énormes opportunités et un marché potentiel de 350 millions de consommateurs appartenant à la classe moyenne. Parmi les pays, dans lesquels on prévoit une forte croissance avec d’importantes opportunités à saisir, il y a la Côte d’Ivoire et le Sénégal mais aussi dans une moindre mesure, la Ghana, le Kenya, le Mali, le Burkina Faso, la Tanzanie et l’Ethiopie.

 

Deuxième bonne nouvelle, l’expert pense que les opérateurs tunisiens peuvent se développer dans certains secteurs. En effet, il a constaté que plusieurs importations des pays africains sont produites par les Tunisiens. Ainsi, il estime que «les avantages comparatifs et les performances passées de la Tunisie indiquent un potentiel substantiel de développement des affaires, notamment pour les biens de consommation (textile/cuir, agroalimentaire), certains petits équipements industriels (équipements électriques) et les matériaux de construction». Pour lui, les stratégies des opérateurs doivent intégrer la capacité de transposer une réussite d’un pays à un autre en tenant compte des spécificités de chaque pays, des risques y afférant et du potentiel offert par des opérations conjointes, en étant adossé par exemple à une banque.

 

Justement, Hicham Seffa, directeur général d’Attijari Bank, a exprimé, dans ce contexte, la volonté de la banque d’accompagner les entreprises dans leur développement à l’international, notamment en Afrique, où Attijari Bank s’est forgé une expertise, grâce à la forte synergie entre les différentes filiales du groupe.

 

«L’accompagnement de l’entreprise tunisienne ne se limite pas au financement et réalisation des opérations de commerce extérieur, aux meilleurs délais et conditions, il est exhaustif et complet depuis la prospection jusqu’à l’aboutissement de l’affaire, en couvrant d’autres volets tels que le renseignement commercial, l’assistance dans le montage financier et le networking», a souligné M. Seffa. Et d’ajouter : «Attijari se range toujours du côté de l’entreprise tunisienne pour l’accompagner dans son développement et notre souhait est de pouvoir contribuer à hisser nos entreprises clientes au rang des champions régionaux».

 

Pour lui, cette conférence s’inscrit dans le cadre d’une série d’événements qu’organise le Club Afrique Développement pour échanger, s’enrichir mutuellement et surtout expliquer, d’une façon simple, les véritables accélérateurs de développement pour l’entreprise.

 

Imen Nouira

07/03/2017 | 16:36
3 min
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Commentaires (3)

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Dr. Jamel Tazarki
| 08-03-2017 11:58
Oui, on peut faire de la Tunisie une société de services et la porte de l'Afrique pour le commerce électronique. Oui, on peut créer 10000 et même jusqu'à 80000 emplois dans le secteur des services. La conquête de l'Afrique socio-économique se fait à partir de la Tunisie via internet par le secteur des services!

Je fais référence à l'article sur le lien http suivant:

http://www.businessnews.com.tn/anouar-maarouf--la-tunisie-sera-la-porte-de-lafrique-pour-le-commerce-electronique,520,69937,3


Je pourrais réaliser et faire réussir le projet "Ecom Africa" (voir le lien http ci-dessus) pour la Tunisie, j'ai déjà tout une spécification de ce projet en tête, je ne ferai travailler que des diplômés tunisiens et en particulier ceux qui sont en chômage. Afin d'initier nos étudiants au projet "Ecom Africa", Je créerai des groupes de travail spécialisés respectivement:
1)En SAP (avec des machines virtuelles avec le système SAP afin de s'initier en autodidacte: tout se permettre sans avoir peur de ruiner la machine virtuelle puisque l'on peut la cloner sans fin). On fera même des sociétés de services SAP installées en Tunisie et qui agissent à l'échelle internationale via le web. Je vous assure que nos services purement SAP se vendraient comme des petits pains chauds, je connais le marché SAP!
2)En EDI (Electronic Data Interchange), on ne trouve plus de spécialistes EDI en Europe, tellement la demande est énormes et tellement la structure récursive des standards comme Edifact, SAP-IDOC, OFTP, X12, etc. sont récursifs et dont la compréhension pause beaucoup de problèmes pour certains diplômés même à l'échelle internationale!
3)En les protocoles de messagerie adapté à l'EDI: comme le X400, FTP, SFTP, AS2, et de préférence B2B
4)En Programmation Web
5)En XML et en sa validation avec des "XML Parser", tous nos standards seront rédigés en XML, c.à.d. nos ORDERS, DESADV, INVOIC, ORDCHG, etc. seront rédigés en XML)
6) En la technologie des services Web basée sur le modèle SOA (qui est un moyen rapide de distribution de l'information entre clients, fournisseurs, partenaires commerciaux et leurs différentes plates-formes.
7) et sans oublier le team (département) pour la garantie et le contrôle de la qualité!


Et en plus je créerai un département de la programmation des microcontrôleurs, avec ce département on pourrait offrir nos services partout dans le monde! J'ai programmé des microcontrôleurs afin d'administrer à distance des balances digitales pour l'un des plus grands producteurs de pilules contraceptives en Allemagne (j'ai travaillé pour un partenaire de ce producteur de pilules contraceptives).


Ces groupes auront 3 mois de temps afin de s'initier, on n'a pas besoin forcement de diplômes universitaires afin de participer au projet "Ecom Africa", il suffit d'avoir un bon baccalauréat! J'ai eu durant ma vie professionnelle en Allemagne des collègues sans baccalauréat qui étaient plus géniaux que des diplômés avec des mentions des universités allemandes!


Afin de remédier à la faiblesse du côté linguistique de certains de nos diplômés j'engagerai aussi des Tunisiens qui maitrisent la langue anglaise et française qui les aideraient à comprendre les livres et les pages internet spécialisés. Au bout de quelques semaines nos diplômés s'habituent au vocabulaire spécialisé et s'en sortiront sans aucune aide linguistique.


Il y aura aussi des assistantes au sein de chaque groupe afin de faciliter et garantir la bonne qualité et la professionnalité de la documentation.


Je serai disponible à partir du mois de Juin 2017 (jusqu'au cette date, j'ai un grand projet à terminer). Je serai au mois de Juillet 2017 en Tunisie et tous ceux qui veulent des machines virtuelles SAP ou des convertisseurs EDI afin de s'exercer pourront me contacter par email (une adresse email que je publierai à partir du mois de Juin).

Il faut avoir confiance en nos jeunes étudiants, ils sont capables de réaliser des miracles, certains d'entre eux ont besoin d'un "catalyseur" (un chef de projet très intelligent) afin de se mettre en très bon fonctionnement.

Il faut que le projet "Ecom Africa" profite aussi des 25 mille salaires de 600 dinars garantis par l'état tunisien pour nos diplômés en chômage:
http://www.businessnews.com.tn/imed-hammemi--25-mille-diplomes-omeurs-recevront-un-salaire-de-600-dinars-en-2017,534,67388,3

Tous ceux qui vont et veulent participer au projet "Ecom Africa" ont intérêt à travailler très dur, car leur réussite professionnelle dépendra de la réussite du projet même'

Le projet "Ecom Africa" a besoin d'un investissement de 4 Millions d'euros (approximativement) mais cet argent sera investi à 90% en Tunisie et on utilisera que des standards gratuits que l'on trouve sur le web!

Oui, avec "Ecom Africa" on pourrait créer 10000 et même jusqu'à 80000 emplois en Tunisie (je dis bien en Tunisie et non pas ailleurs) dans le secteur des services, Il faut seulement le vouloir car l'Afrique a besoin de notre savoir-faire.

Puis, pourquoi offrir les 25 milles salaires de 600 dinars garantis par l'état tunisien à l'oligarchie et la bourgeoisie entrepreneuse? Non, je propose d'investir ces salaires dans de nouveaux emplois dans le secteur de services au sein du projet "Ecom Africa".

Jamel Tazarki

Save The Last Dance 2, un film afin de se relaxer:
https://www.youtube.com/watch?v=UNjLJ8YGwZ0

Dr. Jamel Tazarki
| 07-03-2017 19:53
Les Américains encouragent leurs entreprises à rapatrier leurs centres de production (ateliers) et leurs capitaux alors que "notre" Attijari Bank encourage nos milliardaires entrepreneurs et notre oligarchie entrepreneuse à exporter nos capitaux en Afrique subsaharienne et on rêve que ces derniers vont un jour rapatrier leurs bénéfices :))))! Il faut être naïf afin de croire que notre oligarchie entrepreneuse et nos milliardaires entrepreneurs vont rapatrier leurs bénéfices s'ils en font en Afrique subsaharienne.


Notre oligarchie entrepreneuse et nos milliardaires vont profiter de l'argent du contribuable et de l'exportation de nos capitaux en toute légalité et avec la complicité de certaines de nos banques (qui se sont spécialisées dans l'exportation de nos capitaux) afin de s'installer en Afrique Subsaharienne, mais une chose est garantie, ils ne vont jamais rapatrier leurs bénéfices s'ils en font ailleurs qu'en Tunisie!

Il n'y a plus de nécessité pour la Tunisie d'investir ailleurs qu'en Tunisie et ceci n'est pas en contradiction avec la Mondialisation!


Tirer le Meilleur Parti de la Mondialisation:
Non, il faut investir et créer de l'emploi en Tunisie et exporter nos produits partout où on est compétitif!

Depuis 2011 certains de nos politiciens, nos banquiers et en particulier nos hommes d'affaires entrepreneurs (à qui appartient malheureusement un grand pourcentage de notre système bancaire) nous parlent en permanence de la conquête économique d'Afrique subsaharienne. Alors que nos amis Américains encouragent leurs entreprises à rapatrier leurs centres de production et leurs capitaux. Exporter nos capitaux afin d'investir et produire en Afrique Subsaharienne est une idée complétement absurde! Pour comprendre le pourquoi de cette absurdité, je vous prie de lire la suite de mon commentaire (la mondialisation des échanges)!


Qu'est ce qui a permis la mondialisation des échanges?
1) l'abaissement du coût des transports et notamment le transport maritime et aérien. Le coût de transport maritime et aérien a diminué de 75% en comparaison aux années 50. Certains porte-conteneurs ont des capacités de transport jusqu'à 15000 conteneurs. La valeur de la marchandise transportée par un porte-conteneur peut atteindre les 1,3 milliards de dollars en moyenne.
2) l'accroissement de la puissance de calcul et l'apparition d'Internet ont réduit énormément les coûts du traitement et de la transmission de l'information, ce qui a facilité en conséquence les transactions et les échanges internationaux.
3) La baisse pour les communications internationales, le prix d'une communication de trois minutes entre New York et Londres est tombé de 80$ en 1950 à 0.10$ en 2015.
4) des services longtemps considérés comme étant de nature locale sont désormais fournis par-delà les frontières via internet.

Conclusion: si on voulait faire sortir la Tunisie de la crise socio-économique, il faudrait investir et créer de l'emploi plutôt en Tunisie, il faudrait profiter de la Mondialisation des échanges et exporter notre surplus partout en Afrique et ailleurs dans le monde. ==> Pour cela Il faut améliorer le niveau d'équipement et le rendement de nos ports et de nos aéroports. Sans une très bonne logistique de la Tunisie, il n'y aura jamais de développement socio-économique en notre pays. ==> Il est complètement absurde pour le moment d'exporter nos capitaux vers l'Afrique subsaharienne ou ailleurs, il faut plutôt produire et créer de l'emploi en Tunisie et exporter notre production locale là où nous sommes plus compétitifs (étant donné que le coût de transport maritime et aérien est négligeable) .


J'insiste que certains de nos politiciens et de nos hommes d'affaires de l'après révolution de Jasmin n'ont rien compris à la mondialisation!


Puis, il faut se débarrasser de cette idée absurde de construction de voitures en Tunisie, il faut plutôt encourager d'autres producteurs du domaine de l'aftermarket comme Bosch, Johnson Control, TMD-Leverkusen, TMD-Warrington, Rhiag-Italy, Rhiag Prag, Schaeffler, Tenneco, Gates, Norauto France, ZF, NGK, GKN, Impergom, Mahle, Mannhummel, SKF, Valeo, AS-Luck, Auto-Kelly, et tous les autres à venir produire en Tunisie!


Jamel Tazarki


Vous trouvez une partie de mon script Statistical Demand Forecasting sur le lien suivant:
http://dedocz.com/doc/1236507/pronostics-dr.-jamel-tazarki


Zaz - Je Veux:
https://www.youtube.com/watch?v=Tm88QAI8I5A

Mandela
| 07-03-2017 16:55
Je pense que nos hommes d affaires et nos experts Tunisiens sont en mesures de prospecter en premiers les opportunites en Afrique et de cooperer avec nos banques d affaires Tunisiennes.......en priorite.La discretion dans les affaires est une cle importante dans la reussite.Ittijari bank en dernier lieu.