Confinement. Jour… Vous savez quel jour de confinement on est aujourd’hui ? Moi je ne compte plus. J’ai perdu toute notion de temps et d’espace. Mais ai-je perdu la foi ?
Ces derniers jours, la vie a repris son cours, doucement mais sûrement. Les boutiques de jouets, les librairies et les pâtisseries ont ouvert leurs portes. Même quelques salons de coiffure et d’esthétique ont (clandestinement) repris du service, au grand plaisir de tous ces hommes et femmes des cavernes que nous sommes devenus.
Une douce joie de vivre a repris ses droits dans nos rues. Les commerces, les attroupements, les souks et autres étals en bord de route rassemblent des citoyens soulagés d’en faire partie. Les Tunisiens pensent avoir vaincu le Coronavirus. Ils portent leurs masques mais vous lancent une plaisanterie si vous toussez. Ils ont encore peur des foules et de la promiscuité mais se croient immunisés. Nous sommes redevenus des chauffards, des citoyens inciviques et des citadins pressés et stressés. Nous sommes redevenus nous-mêmes.
Les chiffres avancés par le ministère de la Santé feraient se pâmer d’envie les pays les plus riches et le nombre de décès et de personnes en réanimation demeure étonnement faible.
Il y a quelques semaines, les oiseaux de mauvais augure avaient pronostiqué un cataclysme sanitaire en Afrique. Pour de nombreux scientifiques « informés », le Covid-19 serait dévastateur pour les pays de ce continent, « pauvres et sans ressources sanitaires ». Il n’en est rien.
Avons-nous défié l’implacable loi du Karma ? Avons-nous gagné à la tombola du destin ? Avons-nous remporté le prix des terriens modèles ? Sommes-nous des privilégiés, des nantis et des rescapés ? Peut-être sommes-nous tout ça à la fois et peut-être rien de tout ça. En Tunisie, nous sommes bénis par les saints. Nous avons sidi Mehrez et Saïda Manoubia et nous n’avons même pas eu besoin de leur filer un pot de vin.
Les scientifiques donnent leur langue au chat. On évoque de sombres théories sur l’efficacité du vaccin du BCG contre le Covid-19, sur la rapidité de la réaction gouvernementale, sur la conscience collective. Mais dans les faits, d'éminents scientifiques lâchent le mot qui déroute : « Nous sommes protégés, mais nous ne savons pas pourquoi. Nous n’avons pas d’explication ». De quoi alimenter les fantasmes des fervents croyants. Ces rêves où on voit la Tunisie touchée par la grâce divine et épargnée grâce à la croyance et à la foi de ses citoyens.
Le ministre de la Santé évoque la Baraka de Dieu, le Parlement ne cesse de glisser le mot « religion » dans ses communiqués, et le président de la République distille des poésies, empreintes d’une spiritualité qu’il est seul à comprendre.
Ne sommes-nous pas un peuple tellement pieux qu’il serait prêt à insulter et à tabasser ses semblables à cause d’un blasphème ? Ne sommes-nous pas des croyants tellement dévoués à Dieu que nous nous abstenons de boire de l’alcool le vendredi et durant Ramadan (mais le faisons le reste de l’année) ? Notre abnégation n’est-elle pas tellement grande que nous préférons construire des mosquées plutôt que des écoles ou des hôpitaux ?
Dans un univers où les questions sont encore bien nombreuses, ce mystérieux virus qu’on avait d’abord sous-estimé et qui s’est révélé un redouble tueur en série, n’a pas encore livré ses secrets. Les voies du Seigneur sont impénétrables. Celles de la science le sont encore plus….
Je n'ai rien contre(*). . .
Au contraire, je suis tout contre les travailleurs(ses) de nuit, comme disait l'autre !
D'ailleurs certains travailleurs(ses) de nuit ont choisi de ne pas trop se fatiguer et bossent en comptant les toiles d'araignée au plafond !
On gagne sa vie comme on peut, pas vrai ducon ?
Maxula.
(*) En Tunisie nous avons un proverbe populaire qui dit (par antiphrase) : khedmet ennhar mé fiha aar. (tout travail de jour est honorable).
https://youtu.be/KkxRX0nR1_8?t=26
Et hier, il me montrait fièrement les lignes qu'il avait pissées (on dit ça, en langage courant: on pisse du code!).
Tout à coup, dans un commentaire destiné à s'afficher, je vois une faute: un s en trop. Je lui fais la remarque: "c'est un futur, enlève le s".
Ouaiiiis....me répond-il d'un ton impatient.
Alors j'insiste: "quand tu écris les commandes Java, tu respectes strictement la syntaxe et l'orthographe, sinon l'interpréteur se plante, ça ne marche pas. Alors pense aux humains!"
Et c'est là que c'est beau, il me rétorque :
"Bien sûr, parce que la machine est conne, mais nous on se comprend!".
Magnifique!
A l'inverse, lorsque ma fille a commencé son Droit, un prof à la fac avait dit aux étudiants: "pour ceux qui ne savent écrire leur nom, il y a des cours d'alphabétisation!"
Bref, soyons magnanimes, ne tuons pas un sujet pour quelques fotes!
Ah ! bon. . .
Quand ? pouvez-le. . .et vous gagnerez vos galons d'imbécile entier !
"Vas te coucher petit."
C'est vrai qu'à "03:55" je ne suis pas un travailleur de nuit comme vous, ya m'dek !
Maxula.
* penser par soi-même est le premier principe pour s'arracher à la minorité écrivait Comte , ah pardon selon Kant mais pour toi c'est pas grave. Vas te coucher petit.
Vous êtes tombé sur un os ou ça ne vous amuse plus de vous faire fesser à tous les coups ?
Tenez, encore une :
"hors ce n'est nullement son objectif"
Mais non, bécile (*).
"OR ce n'est nullement". . .
Vous savez, comme "l'or", le métal précieux qui n'est pas un vil plomb comme vous !
Encore une autre ?
"jamais toi de se faire déborder"
De TE faire déborder. . .idiot !
Allez, à la prochaine, car je sais que vous avez le derche qui vous démange déjà, non ?
Maxula.
(*) Même pas un imbécile entier. . .
Quant au genre du mot instrument, je pense qu'il ne t'arrive jamais toi de se faire déborder par un correcteur d'orthographes stupide mais toi c'est la perfection incarnée
* c'était plutôt le mot plate-forme que j'ai utilisé au départ.
Comme un piètre sprinter qui s'échauffe avant la course et s'effondre juste en sortant des starting-blocks !
De plus, il corrige ses propres conneries (un nom propre c'est finalement moins grave) mais oublie l'essentiel.(*)
Il n'est au fond qu'à son niveau habituel, un véritable ramasse-miettes !
Maxula.
(*) "de nos instruments défectueuses".
Mais non pauvre sot, "instrument" est un nom masculin. . .
« les voies de la science sont impénétrables « n'est aucunement un défaut mais bien au contraire une qualité car cela lui évite de tomber dans le piège du dogmatisme, pour cela il faut avoir à l'esprit « le principe d'incertitude » de Heiseberg ou principe d'indétermination qui ne vient nullement de notre mauvaise connaissance scientifique ou de nos instruments défectueuses mais de la nature même des phénomènes comme celle d'une particule par exemple.
Bien à vous
Est-ce que vous pouvez arrêter de faire le malin pour une faute de frappe ou une inattention furtive ; voilà un bel article qui tranche ironiquement entre croire et savoir et madame Maxulette ne regarde qu'une voyelle perdue dans un texte éminemment brillant
'? désespérer....
Les littéraires ont de grandes gueules, ils parlent de tout et de rien sans repères cartésiens.
Pour réussir, il faut passer au stade de L'ING'?NIERIE !
ING'?NIERIE ADMINISTRATIVE
ING'?NIERIE D'INFORMATION
ING'?NIERIE DE GESTION
ET ET...
ING'?NIERIE JURIDIQUE !
Quant l'ingénieur va tout va.
(c'est la même chose)
Est-ce la science chinoise qui par manque de religion ment au monde entier sur l'origine du virus, un virus qui réapparaît à Wuhan !
Alors sommes-nous sauvés ?
Oui il y a Sidi Mehrez et Sayda Elmannoubiya mais connais-ti les marabouts vivants ?
Comme Sidi A.A.K...
'?a nous ramène à une autre science :
La science du destin, une science qui sait et peut répondre à la question POURQUOI !
Pourquoi Covid-19 ?
Vous oubliez la Chine, qui aujourd'hui fait jeu égal avec les USA en sciences et technologies. Rien que dans le domaine spatial, la Chine emploie 27.000 ingénieurs et chercheurs, soit plus que les USA et l' Europe réunies. Ce n'est pas pour rien que la 5G est chinoise, cela a effrayé les USA!
Vous oubliez aussi la Russie, toujours à la pointe, qu'on le veuille ou non.
Vous citez l'Allemagne... Citez plutôt l' Europe. Tous les grands projets scientifiques et technologiques sont européens. Sans l' Europe, finis Ariane, Airbus, la recherche en physique etc...l'Allemagne seule n'a pas la capacité.
Le Japon est le cas à part, comme toujours!
Ainsi donc, le virus est apparu en Chine. Nous, pays occidentaux développés (au sens habituel du terme), nous sommes d'abord crus à l'abri de cette nouvelle grippe asiatique. C'était loin, si loin... mais sans compter sur le principe essentiel de la mondialisation, à savoir la libre circulation effrénée des biens et des personnes de par la planète. C'est ainsi que le virus s'est propagé, à la vitesse des avions et, dans une moindre mesure, des transports maritimes.
Le virus est apparu en France dans les régions de l'Est, dans la région du gigantesque aéroport international de Bâle-Mulhouse, aux frontières de la Suisse, de la France et de l'Allemagne, et de Strasbourg, grand n'?ud d'échanges routiers internationaux.
Bien sûr, dans la même logique, Paris et la région Ile de France ont suivi, certainement du fait des grands aéroports Charles de Gaule et Orly. Le grand Ouest s'est trouvé épargné, car loin de ces n'?uds d'échanges. Il me souvient du président Macron de la première heure, vent debout contre d'éventuelles fermetures des frontières aéroportuaires -Maastricht oblige, 'le virus n'avait pas de passeport' ! Les voyageurs Italiens, alors que l'Italie était déjà durement frappée, entraient en France sans aucun contrôle, et étaient les premiers surpris de cette facilité dont ils avaient déjà compris que c'était une grande, très grande erreur.
Ainsi, de saut de puce planétaire en saut de puce planétaire, l'Europe, l'Australie, la Grande Bretagne, les USA...ont été frappés, suivant exactement la densité et la fréquence des lignes aériennes !
La mondialisation a aussi servi le virus, comme cause de l'impréparation de nos pays. Depuis longtemps, nous ne fabriquons plus ni masques ni gel ni respirateurs... tout cela, fabriqué en Chine et transporté à coût insignifiant, est tellement peu rentable ! C'est ainsi que nos élites nous ont expliqué que tout cet indispensable que nous ne fabriquions plus était inutile. Elles ont communiqué de façon à nous faire avaler la pénurie, et l'effroyable propagation de la maladie qui s'en est suivie.
Comment ne pas voir que des pays comme le Maroc, sans aide extérieure, ont remarquablement fait face ? Producteur de masques et de gel, et ayant immédiatement fermé ses frontières, le Maroc a très bien géré l'affaire, en dépit du peu de lits de réanimation.
Puisque nous parlons des pays dits en voie de développement, comment aussi ne pas être abasourdis par l'incroyable fragilité de nos économies ? Comment la 6ième puissance du monde peut-elle se retrouver à genoux comme nous le sommes à cause de 2 petits mois d'arrêt ?
En Tunisie on travaille peu. Ramadan, séance unique (horaires réduits en été), congés payés, grèves incessantes... malgré cela la Tunisie prévoit certes un ralentissement, mais pas un effondrement. L'interruption des échanges internationaux l'a sauvée!
Je ne peux m'empêcher de penser à nos ministres du budget et des finances, tétanisés à l'idée de ce qui nous attend -comment allons nous nous remettre d'une augmentation de 30% de notre dette ?
Et ailleurs dans le monde, les pays d'Afrique pour lesquels nous craignions le pire, à l' écart de la mondialisation continuent leur vie, ni meilleure ni pire qu'avant le virus. Sacrée leçon d'humilité, tout de même !
Enfin, le sacro-saint libéralisme est mis à mal. Tout à coup, en 2 mois, nos élites politiques les plus libérales retrouvent du sens au Service Public. Durant ces 2 mois, si nous avons plus ou moins résisté, nous le devons à nos Services Publics. Hôpitaux, personnels de santé, solidarités sociales, état providence... toute cette construction héritée de l'après guerre nous a sauvés.
Puissions nous nous en souvenir ?
Un mot enfin sur l'environnement. Tout le monde a été frappé par la résurrection de la nature, à l'occasion de cette pause forcée. Allons nous accepter l'idée qu'une économie fondée sur la croissance perpétuelle porte sa fin en elle, dans ses gènes ?
3% de croissance pendant 10 ans, ce sont 34% de marchandises en plus, de pollutions en plus, alors que d'ores et déjà, nous vivons à crédit : en juin, l'humanité riche a consommé tout ce que la Terre est capable de produire et de recycler en 1 an.
Une fois encore, les pays les plus développés ne sont pas prêts à faire face à ce suprême défi, les économies des pays en voie de développement le sont. Elles le vivent déjà !
Puisse l'après virus être différent de l'avant... l'avenir sera frugal, ou ne sera pas.
Et attention, en l'absence de médicament et de vaccin, le virus est toujours vivant, prêt à se répandre à nouveau si nous nous relâchons.
Certains "éminents" journalistes lâchent tout autant des mots qui déroutent. . .peut-être trop pressés de donner leur papier au marbre ?
Maxula.
Pour un commentaire on verra demain! Vilaine fille...on n'a pas idée de lancer un sujet pareil!
On peut simplement répondre en mettant une croix?
Mort de rire....bonne nuit, Synda!