Le journaliste et chroniqueur à Attessia, Houcem Hamad, plus connu pour son rendez-vous caustique « caméra Houcem », s’est donné à cœur joie d’épier les moindres faits et gestes des élus du peuple lors de la séance d’audition du gouvernement notamment, mais aussi partout où il ne « devait pas » se trouver.
La rubrique diffusée hier, vendredi 26 juin 2020, n’a pas manqué de perles. On y voit notamment le député Ennahdha, Ameur Laârayedh, dans la salle d’embarquement de l’aéroport Tunis-Carthage, en partance pour la France, un jour avant l’ouverture officielle des frontières. Très gêné d’être tombé nez à nez avec le journaliste, il a fait du mieux qu’il a pu pour esquiver les questions de Houcem Hamad et essayer de le « chasser ».
On y voit aussi le député élu sur les listes de « La voix des agriculteurs », Fayçal Tebini, à l’ARP dossiers sous les bras, très pressé d’assister à la plénière consacrée aux cent jours du gouvernement. Le même Tebbini qui avait déclaré le 10 juin qu’il suspend sa mission parlementaire jusqu’au 25 juillet 2020, en guise de protestation contre le rejet de la motion exigeant excuses et réparations de la République française pour la période coloniale. Epinglé par Houcem Hamad, le député a préféré jouer la carte de la plaisanterie affirmant qu’il est de retour pour faire plaisir à son père.
La plénière a aussi été le théâtre de nombreux accrochages. D’abord le chef du gouvernement qui prononce un malheureux « Yebta Chwaya » [Ndlr : Tintin !] offusquant certains députés et poussant carrément d’autres à quitter l’hémicycle. Et puis une rixe entre le député de Tahya Tounes, Mehdi Ben Gharbia et le député indépendant Safi Saïd qui finit en échange d’insultes. « Tu n’as pas une once de virilité, tu n’as pas honte ! » crie Ben Gharbia sur Safi Saïed qui prenait ses papiers pour quitter aussi la salle.
La plénière de jeudi dernier a été une véritable aubaine pour la caméra affûtée de notre confrère Houcem Hamad qui ne manque jamais de régaler son public avec les frasques et les cachoteries des politiciens.
M.B.Z
A part les passages brillants et franchement au-dessus du lot d'Abir Moussi, on ne voit que des personnages grotesques qui croient sincèrement que leurs fadaises et leurs combats de coqs interressent vraiment le mob. Qui les a élu à son image. Un reflet.
Pour l'octroit du droit de vote aux détenteurs du bac au moins. Et encore. Et encore. Et encore.
Les trabelsis, Ben Ali ou sa femme ne sont que des pauvres gens devant eux, et ne peuvent les défier aucunement en richesses et en fortunes. Des mafieux inégalables ces nahdhas. Et ils trouvent des voix de vote de la part des idiots et des traîtres pour soi-disant question de régionalisme ou d'islam. Est-ce cela l'islam ya soukkat ? Et régionalisme en quoi pour des gens modestes et vivotant au jour le jour.
Des malades à soigner ces votants indignes et pourris. Tout ça pour espérer (soi-disant) un avantage quel qu'il soit.
Mais tout ceci nous laisse perplexes comment ils parviennent à être votés par des soudoyés, des corrompus et des traitres ? Qui élisent nahdha comme des esclaves. Quelle bassesse de de la part de ces traîtres allechés par un os à ronger de la part de nahdha les mafieux, et qui se disent des tunisiens !
C'est étonnant ! Malla ghriba hal blad mtaaà masskhine.
Un pays tunisien de pourris qui passent inaperçus et personne ne riposte et ne biuge.
L'exploit populaire de la fameuse BAROUITA de 2011.