alexametrics
lundi 29 avril 2024
Heure de Tunis : 00:48
Dernières news
Amnesty International demande aux autorités de ne pas violenter le peuple sorti manifester après la mort de Mohamed Brahmi
25/07/2013 | 1
min
Amnesty International demande aux autorités de ne pas violenter le peuple sorti manifester après la mort de Mohamed Brahmi
{legende_image}

Quelques heures seulement après l’assassinat de Mohamed Brahmi, ce jeudi 25 juillet 2013, Amnesty International a publié un communiqué pour condamner ce crime et appeler les autorités à rendre la justice pour mettre fin à la montée de la violence politique.

Dans ce communiqué, Amnesty International relève les similitudes frappantes entre le meurtre de feu Chokri Belaïd et celui de Mohamed Brahmi, deux dirigeants de l’opposition qui ont souvent critiqué Ennahdha.

Amnesty international appelle à une justice indépendante pour mener à bien les deux enquêtes sur ces meurtres politiques, puisque « "Jusqu'à présent, peu a été fait par les autorités pour s'assurer que les agressions contre des membres de l'opposition soient dûment étudiées et que les responsables soient traduits en justice. Le climat d'impunité n'a fait qu'accroître la polarisation politique. Bien qu'il y ait une enquête judiciaire en cours sur le meurtre de Chokri Belaïd et malgré l'arrestation de certains suspects, personne n'a encore été jugé pour ce crime. " Ce communiqué souligne l’impératif du devoir de neutralité des autorités tunisiennes et leur rappelle qu’elles " ont le devoir de protéger tous les individus, y compris ceux qui critiquent le gouvernement ou le parti Ennahdha et d'agir contre les individus et les groupes qui commettent des actes de violence, indépendamment de leur affiliation ».

Pour finir, Amnisty international exhorte ces mêmes autorités à ne pas user de violence à l’encontre du peuple sorti manifester sa colère après la mort de Mohamed Brahmi en ce jour de commémoration de la République. « Alors que les Tunisiens descendent dans la rue pour protester contre l'assassinat de Mohamed Brahmi, nous exhortons les forces de sécurité à s'abstenir de recourir, inutilement ou excessivement, à la force, et à veiller à ce que les gens puissent exprimer leurs opinions pacifiquement et librement ».
25/07/2013 | 1
min
Suivez-nous